Écrit sur le mur de la cellule
Pendant la deuxième guerre mondiale, en avril 1943, Donald Caskie (1902-1983), jeune pasteur écossais vivant en France, est jeté en prison pour avoir aidé des prisonniers de guerre alliés à fuir la France.
“C'était, dira-t-il dans un livre, une expérience frustrante, affreusement humiliante, qui pouvait aisément conduire un homme au désespoir. Mais ma connaissance de la Bible m'a sauvé.” Un jour, sa Bible lui est enlevée.
“Mais ce livre, je l'avais dans ma tête et dans mon cœur, et il a soutenu ma foi et mon équilibre mental.”
Transféré dans une autre prison, il découvre, gravés sur les murs de sa nouvelle cellule, les noms de nombreux prisonniers.
Mais lui, il allait graver des paroles de la Bible : “Ainsi dit l'Éternel... Ne crains point car je t'ai racheté, je t'ai appelé par ton nom, tu es à moi. Quand tu passeras par les eaux, je serai avec toi, et par les rivières, elles ne te submergeront pas. Quand tu marcheras dans le feu, tu ne seras pas brûlé” (Ésaïe 43. 1, 2). Caskie pria que le Saint Esprit utilise ces mots pour un détenu qui aurait besoin de la paix de Dieu.
Plus tard, dans une autre prison, quelqu'un lui raconte son histoire, le désespoir qu'il a connu : “J'étais sur le point d'en finir avec la vie pour échapper à la torture quand je vis des paroles sur le mur qui m'arrêtèrent net, des paroles de réconfort et de force. Je ne les oublierai jamais”. Et il se mit à réciter le texte d'Ésaïe que Caskie avait gravé. La Parole de Dieu avait, une nouvelle fois, montré sa force, et la prière de Donald Caskie avait été exaucée.
Auteur inconnu
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