Extrait du livre C’est l’évidence même de Stephen Gaukroger.
Puis-je vraiment croire en Dieu ?
Voilà la grande question. Tout le reste dépend de la réponse qu'on lui donne. Dieu existe-t-il vraiment, ou n'est-il que le fruit de l'imagination des chrétiens ? Et si l'on parvient à prouver que Dieu n'est effectivement rien d’autre, ne faudrait-il pas le lui faire savoir ? Certaines personnes donnent aujourd'hui l'impression que les gens qui réfléchissent un tant soit peu ne croient plus en Dieu; on l'aurait relégué au rang du Père Noël ou des contes de fées, «de ces choses auxquelles on croit quand on est petit». Les chrétiens ne seraient-ils donc que des gens crédules et mal informés ? A moins que ce ne soit le cas des athées ? Essayons d'examiner aussi honnêtement que possible les différents éléments à notre disposition.
L'athéisme
Un athée dit que Dieu n'existe pas. Cette affirmation appelle plusieurs observations : C'est une déclaration de foi.
Absolument ! L'athée n'a aucune preuve logique ou irréfutable pour étayer son point de vue. Il pourra avancer certains arguments philosophiques, des expériences personnelles ou un «avis autorisé», mais rien en fin de compte n'a valeur de preuve absolue. En outre, en raison de sa nature même, son point de vue est plus délicat, car il est toujours plus difficile d'établir la non-existence d'une chose que de prouver le contraire. Imaginez que j'appelle ma femme, le matin, pour lui dire que je ne trouve pas mes chaussettes. Elle me répond : «Elles sont dans la chambre d'amis.»Je cherche pendant un moment, puis lui crie: «Non, elles n'y sont pas.- Si !» réplique-t-elle.
Il lui sera beaucoup plus facile de prouver qu'elle a raison. Si elle va dans la chambre d'amis et trouve les chaussettes, elle aura eu raison. Même si elle ne les trouve pas immédiatement, elle aura toujours eu raison si on les trouve plus tard. Quant à moi, pour prouver que j'ai raison, je devrais explorer chaque centimètre carré de la pièce, ne laissant pas le moindre recoin inexploré. Alors seulement la preuve sera faite que ma femme avait tort.
De même, la preuve de la justesse de l'athéisme ne pourra être faite que si l'on déniche et analyse la moindre parcelle d'information susceptible de nous mettre sur la trace de Dieu. Une mission impossible ! Même le plus, arrogant des êtres humains ne peut prétendre tout connaître, mais sans une telle connaissance, comment l'athée pourrait-il tenir pour certain le fait que Dieu n'existe pas ? L’affirmation «II n'y a pas de Dieu» porte le label «pas de preuve à l'appui». C'est une position hasardeuse.
Être athée, c'est vivre chaque jour dans la crainte de voir surgir la preuve que l'on a tort. Revenons aux chaussettes. Tant que nous les cherchions, je pouvais à chaque instant voir surgir la preuve que j'avais tort, et que ma femme avait raison. Je ne pouvais être sûr d'avoir raison qu'au terme d'une longue et minutieuse exploration. Tandis que ma femme pouvait l'être à n'importe quel stade de notre recherche.
Cette illustration est toute banale, mais si l'objet de notre recherche avait été d'une importance capitale, j'aurais à chaque instant appréhendé de voir surgir la preuve que j'avais tort; tandis que ma femme aurait à chaque instant espéré voir apparaître la preuve qu'elle avait raison. Ainsi, logiquement, un athée ne pourra jamais être sûr d'avoir raison tant qu'il n'aura pas examiné toutes les possibilités. George Bernard Shaw, qui était athée et auteur de My Fair Lady, a bien formulé la précarité d'une telle position : «La science à laquelle j'ai accroché ma foi a fait faillite. J'y ai cru un jour. En son nom, j'ai participé à la destruction de la foi de millions d'adorateurs dans les temples de mille et une confessions. Et aujourd'hui, en me regardant, ils sont témoins de la tragédie d'un athée qui a perdu sa foi.» (G.B.Shaw, Too True to be Good) L'athéisme est impuissant, A t-on jamais entendu quelqu'un affirmer: «Je viens de devenir athée, et cela a changé toute ma vie. J'étais alcoolique, je battais ma femme, et je suis maintenant un chef de famille idéal» ? L'athéisme n'a pas du tout cette puissance morale. Le chrétien, par contre, pourra citer des dizaines d'exemples où le fait de connaître Dieu a produit un changement radical dans la vie de ces personnes. Au siècle dernier, un éminent penseur du nom de Charles Bradlaugh a défié un évangéliste local de se mesurer à lui lors d'un débat public. Il s'agissait de comparer les prétentions du christianisme et celles de l'athéisme. L'évangéliste accepta à une condition : que Bradlaugh amène avec lui cent personnes dont l'engagement dans l'athéisme avait transformé la vie. S'il y parvenait, Hugh Price Hughes amènerait avec lui une centaine de personnes dont la vie avait été transformée par leur connaissance de Dieu. Pour être certain de bien faire passer son message, il offrit à Bradlaugh d'accepter le débat si celui-ci lui ramenait cinquante personnes dont le contact avec l'athéisme avait transformé la vie, puis vingt personnes, puis dix, et finalement s'il pouvait lui ramener un homme ou une femme dont la vie aurait changé en mieux grâce à son contact avec « l'athéisme ». Comme l'on pouvait s'y attendre, Charles Bradlaugh annula son invitation au débat. L'athéisme n'a aucune puissance morale susceptible de changer une vie. Devant ces faiblesses de l'athéisme, nous devrions peut-être reporter notre attention sur l'agnosticisme.
L'athéisme
Un athée dit que Dieu n'existe pas. Cette affirmation appelle plusieurs observations : C'est une déclaration de foi.
Absolument ! L'athée n'a aucune preuve logique ou irréfutable pour étayer son point de vue. Il pourra avancer certains arguments philosophiques, des expériences personnelles ou un «avis autorisé», mais rien en fin de compte n'a valeur de preuve absolue. En outre, en raison de sa nature même, son point de vue est plus délicat, car il est toujours plus difficile d'établir la non-existence d'une chose que de prouver le contraire. Imaginez que j'appelle ma femme, le matin, pour lui dire que je ne trouve pas mes chaussettes. Elle me répond : «Elles sont dans la chambre d'amis.»Je cherche pendant un moment, puis lui crie: «Non, elles n'y sont pas.- Si !» réplique-t-elle.
Il lui sera beaucoup plus facile de prouver qu'elle a raison. Si elle va dans la chambre d'amis et trouve les chaussettes, elle aura eu raison. Même si elle ne les trouve pas immédiatement, elle aura toujours eu raison si on les trouve plus tard. Quant à moi, pour prouver que j'ai raison, je devrais explorer chaque centimètre carré de la pièce, ne laissant pas le moindre recoin inexploré. Alors seulement la preuve sera faite que ma femme avait tort.
De même, la preuve de la justesse de l'athéisme ne pourra être faite que si l'on déniche et analyse la moindre parcelle d'information susceptible de nous mettre sur la trace de Dieu. Une mission impossible ! Même le plus, arrogant des êtres humains ne peut prétendre tout connaître, mais sans une telle connaissance, comment l'athée pourrait-il tenir pour certain le fait que Dieu n'existe pas ? L’affirmation «II n'y a pas de Dieu» porte le label «pas de preuve à l'appui». C'est une position hasardeuse.
Être athée, c'est vivre chaque jour dans la crainte de voir surgir la preuve que l'on a tort. Revenons aux chaussettes. Tant que nous les cherchions, je pouvais à chaque instant voir surgir la preuve que j'avais tort, et que ma femme avait raison. Je ne pouvais être sûr d'avoir raison qu'au terme d'une longue et minutieuse exploration. Tandis que ma femme pouvait l'être à n'importe quel stade de notre recherche.
Cette illustration est toute banale, mais si l'objet de notre recherche avait été d'une importance capitale, j'aurais à chaque instant appréhendé de voir surgir la preuve que j'avais tort; tandis que ma femme aurait à chaque instant espéré voir apparaître la preuve qu'elle avait raison. Ainsi, logiquement, un athée ne pourra jamais être sûr d'avoir raison tant qu'il n'aura pas examiné toutes les possibilités. George Bernard Shaw, qui était athée et auteur de My Fair Lady, a bien formulé la précarité d'une telle position : «La science à laquelle j'ai accroché ma foi a fait faillite. J'y ai cru un jour. En son nom, j'ai participé à la destruction de la foi de millions d'adorateurs dans les temples de mille et une confessions. Et aujourd'hui, en me regardant, ils sont témoins de la tragédie d'un athée qui a perdu sa foi.» (G.B.Shaw, Too True to be Good) L'athéisme est impuissant, A t-on jamais entendu quelqu'un affirmer: «Je viens de devenir athée, et cela a changé toute ma vie. J'étais alcoolique, je battais ma femme, et je suis maintenant un chef de famille idéal» ? L'athéisme n'a pas du tout cette puissance morale. Le chrétien, par contre, pourra citer des dizaines d'exemples où le fait de connaître Dieu a produit un changement radical dans la vie de ces personnes. Au siècle dernier, un éminent penseur du nom de Charles Bradlaugh a défié un évangéliste local de se mesurer à lui lors d'un débat public. Il s'agissait de comparer les prétentions du christianisme et celles de l'athéisme. L'évangéliste accepta à une condition : que Bradlaugh amène avec lui cent personnes dont l'engagement dans l'athéisme avait transformé la vie. S'il y parvenait, Hugh Price Hughes amènerait avec lui une centaine de personnes dont la vie avait été transformée par leur connaissance de Dieu. Pour être certain de bien faire passer son message, il offrit à Bradlaugh d'accepter le débat si celui-ci lui ramenait cinquante personnes dont le contact avec l'athéisme avait transformé la vie, puis vingt personnes, puis dix, et finalement s'il pouvait lui ramener un homme ou une femme dont la vie aurait changé en mieux grâce à son contact avec « l'athéisme ». Comme l'on pouvait s'y attendre, Charles Bradlaugh annula son invitation au débat. L'athéisme n'a aucune puissance morale susceptible de changer une vie. Devant ces faiblesses de l'athéisme, nous devrions peut-être reporter notre attention sur l'agnosticisme.
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