Georges Clemenceau afficha toute sa vie un athéisme radical.
Avant sa mort, en
janvier 1929, il fit à son collaborateur Ernest Vaughan la déclaration suivante:
"Mon cher ami, je vais vous quitter prochainement. Et, vous le savez, depuis la mort de celle que je viens de perdre, la vie m’est à charge."
Avant de vous quitter j’ai pourtant tenu à vous faire cette déclaration. ...
Vous savez que, depuis mon enfance et pendant toute ma vie, j’ai ricané des religions, toute ma génération républicaine en ricanait comme moi.
Eh bien, au moment où je vais disparaître, sans peur et autant que je l’ai pu, sans reproche, je déclare qu’avec tout le parti républicain je me suis trompé grossièrement et que nous avons fait un mal incroyable au pays.
"Je suis sûr aujourd'hui, sûr de toute certitude, qu’il est impossible de baser une société civilisée sur le matérialisme et l’athéisme.
"L’explication religieuse des mystères qui nous enveloppent n’est évidemment pas claire pour notre pauvre raison humaine; mais l’explication matérielle et mécanique des libres penseurs comme des athées est encore moins claire et elle est certainement beaucoup moins consolante."
Je tiens à vous dire que je meurs en plein accord avec vous; si j’avais découvert plus tôt ces vérités, je les propagerais comme vous, sans peur du qu’en dira-t-on, sans peur du ridicule, sans peur des sarcasmes.
"J’ai autorisé à dire publiquement ce que je viens de vous dire pour l’édification des jeunes générations républicaines. J’ai libéré ma conscience."
Avant sa mort, en
janvier 1929, il fit à son collaborateur Ernest Vaughan la déclaration suivante:
"Mon cher ami, je vais vous quitter prochainement. Et, vous le savez, depuis la mort de celle que je viens de perdre, la vie m’est à charge."
Avant de vous quitter j’ai pourtant tenu à vous faire cette déclaration. ...
Vous savez que, depuis mon enfance et pendant toute ma vie, j’ai ricané des religions, toute ma génération républicaine en ricanait comme moi.
Eh bien, au moment où je vais disparaître, sans peur et autant que je l’ai pu, sans reproche, je déclare qu’avec tout le parti républicain je me suis trompé grossièrement et que nous avons fait un mal incroyable au pays.
"Je suis sûr aujourd'hui, sûr de toute certitude, qu’il est impossible de baser une société civilisée sur le matérialisme et l’athéisme.
"L’explication religieuse des mystères qui nous enveloppent n’est évidemment pas claire pour notre pauvre raison humaine; mais l’explication matérielle et mécanique des libres penseurs comme des athées est encore moins claire et elle est certainement beaucoup moins consolante."
Je tiens à vous dire que je meurs en plein accord avec vous; si j’avais découvert plus tôt ces vérités, je les propagerais comme vous, sans peur du qu’en dira-t-on, sans peur du ridicule, sans peur des sarcasmes.
"J’ai autorisé à dire publiquement ce que je viens de vous dire pour l’édification des jeunes générations républicaines. J’ai libéré ma conscience."
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