On trouve illustré, dans l'un des classiques de la littérature issue de la Deuxième Guerre mondiale, l'idéal chrétien du pardon.
Dans l'incroyable récit d'Ernest Gordon, Miracle sur la rivière Kwai, il raconte sa capture alors qu'il s'échappait de Sumatra après la chute de Singapour. Avec d'autres prisonniers de guerre, il lui fallut marcher dans la jungle pour bâtir le célèbre pont sur la rivière Kwai. C'est là qu'un miracle eut lieu. Le Saint-Esprit remplaça la haine que ces hommes éprouvaient pour leurs ennemis par de la compassion, comme le décrit cet épisode :
Nous fumes dirigés sur une voie de garage pendant très longtemps. Nous nous trouvions sur la même voie que plunsieurs wagons de Japonais blessés. Ils étaient seuls et sans soins. (...)
lls étaient en état de choc. Je n'avais jamais vu des hommes aussi sales. Leurs uniformes étaient incrustés de boue, de sang et d'excréments. Leurs blessures, gravement infectées et purulentes, grouillaient de vers. (. . .)
Les blessés nous regardaient tristement, assis avec la tête appuyée contre les wagons, attendant la mort avec fatalisme. (...)
Sans un mot, la plupart des officiers de ma section ouvrent leur sacs, sortent une part de leur ration et un ou deux chiffons et, leur gourde d'eau à la main, s'approchent du train japonais pour essayer de les aider. Nos gardiens veulent nous en empêcher, en hurlant : '' pas de pitié! Pas de pitié!", mais nous les ignorons et, nous mettant à genoux près de nos ennemis, nous leur donnons de la nourriture et de l'eau, nous les avons nettoyes et panses leurs plaies, nous les sourions et leur adressons un mot aimable. Lorsque nous les quittons, les cris d'"Arigatto'' (merci) résonnent à nos oreilles.
Nous fumes dirigés sur une voie de garage pendant très longtemps. Nous nous trouvions sur la même voie que plunsieurs wagons de Japonais blessés. Ils étaient seuls et sans soins. (...)
lls étaient en état de choc. Je n'avais jamais vu des hommes aussi sales. Leurs uniformes étaient incrustés de boue, de sang et d'excréments. Leurs blessures, gravement infectées et purulentes, grouillaient de vers. (. . .)
Les blessés nous regardaient tristement, assis avec la tête appuyée contre les wagons, attendant la mort avec fatalisme. (...)
Sans un mot, la plupart des officiers de ma section ouvrent leur sacs, sortent une part de leur ration et un ou deux chiffons et, leur gourde d'eau à la main, s'approchent du train japonais pour essayer de les aider. Nos gardiens veulent nous en empêcher, en hurlant : '' pas de pitié! Pas de pitié!", mais nous les ignorons et, nous mettant à genoux près de nos ennemis, nous leur donnons de la nourriture et de l'eau, nous les avons nettoyes et panses leurs plaies, nous les sourions et leur adressons un mot aimable. Lorsque nous les quittons, les cris d'"Arigatto'' (merci) résonnent à nos oreilles.
Source - Ernest Gordon, Miracle on the River Kwai (Miracle sur la rivière Kwai) , Wm. Collins Sons & Co., Ltd., Londres, 1963, p. 132, 163.
Quel est l'antidote du Christ au désir de vengeance? Mt 5.38-42. Ernest Gordon regardait ses camarades avec étonne-ment. Dix-huit mois auparavant, ils se seraient volontiers unis pour détruire leurs ravisseurs si ces derniers étaient tombés entre leurs mains. " Maintenant, ces mêmes hommes soignaient les blessures de leurs ennemis. lls avaient fait l'expérience d'un moment de grâce, ici, dans ces wagons tachés de sang. Dieu avait abattu les barrières de leurs préjugés et leur avait donné le désir d'obéir à son commandement : " Tu aimeras ".
Miracle on the River Kwai. Wm Collins Sons & Co., ltd., Londres, 1963, p. 163, 164. Quel est l'antidote du Christ au désir de vengeance? Mt 5.38-42. Ernest Gordon regardait ses camarades avec étonne-ment. Dix-huit mois auparavant, ils se seraient volontiers unis pour détruire leurs ravisseurs si ces derniers étaient tombés entre leurs mains. " Maintenant, ces mêmes hommes soignaient les blessures de leurs ennemis. lls avaient fait l'expérience d'un moment de grâce, ici, dans ces wagons tachés de sang. Dieu avait abattu les barrières de leurs préjugés et leur avait donné le désir d'obéir à son commandement : " Tu aimeras ".
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