L’agnosticisme
L'agnostique prétend qu'on ne peut pas savoir s'il y a un Dieu ou non. Peut-être que oui, peut-être que non. Nombreux sont ceux qui en restent à ce stade un certain temps dans leur recherche de Dieu. Nous devons le respect à celui qui sincèrement ne sait pas, mais parfois les gens sont agnostiques d'une manière plus agressive, par exemple lorsqu'ils disent: «Personne ne peut être sûr de rien; je ne m'engagerai donc ni dans un sens ni dans un autre.» Ce sont des agnostiques perpétuels !Pour sensée que cette position paraisse de prime abord, elle soulève cependant des problèmes dès que l'on s'y attarde un peu.
Raisonnons logiquement. Ou il y a un Dieu, ou il n 'y en a pas. C'est l'un ou l'autre. A la question : «Etes-vous marié ?», il n'y a que deux réponses possibles: « Oui » ou « Non ». Répondre «peut-être» serait une absurdité. Il se peut que l'athée ait raison, il se peut que celui qui croit en Dieu ait raison... Mais l'agnostique a de toute façon tort.
Certains considèrent que leur agnosticisme est sur le plan intellectuel supérieur au simple christianisme, comme si en restant entre deux chaises, ils tiraient le meilleur de ces deux positions. Mais une telle attitude peut être suicidaire ! Imaginez un instant que vous soyez en train de vous noyer en haute mer, et que deux bateaux se portent à votre secours. Ils arrivent au moment où vous buvez la tasse pour la troisième fois. Vous savez qu'il y a dans l'un des deux navires une bombe à retardement qui va exploser dans les minutes qui suivent, mais vous ne savez pas dans lequel. Et puisque vous savez qu'un seul de ces bateaux est sûr, vous choisissez de rester dans la «sécurité» de l'eau. Effectivement, un des deux paquebots coule comme une pierre, tandis que l'autre rentre à bon port. Et vous, vous vous noyez ! Vous aviez absolument raison quant au naufrage d'un des deux bateaux, et absolument tort de rester dans l'eau. Mortellement tort. Le choix que vous avez fait était irrémédiablement voué à l'échec. Au moins, en choisissant l'un des navires, vous aviez une chance sur deux de survivre.
L'agnostique est dans le même cas. Rejetant en permanence les deux possibilités, il est condamné au mauvais choix. Loin d'être une position supérieure, celle-ci se révèle être le pire des choix possibles. Et ce n'est pas tout. Nombreux aujourd'hui sont ceux qui font appel à une puissance au-delà d'eux-mêmes. Qui d'entre nous n'a pas, en pleine crise, lancé dans un souffle une prière à Dieu ? L'athée vous dira de ne pas user votre salive. Le ciel est vide ; serrez les dents et allez de l'avant. Le chrétien peut vous dire qu'un Dieu d'amour veut vous aider. Mais l'agnostique ne peut offrir que confusion et doute. Imaginez qu'un de vos amis, malade, est dans un état désespéré. Vous voulez l'emmener à l'hôpital dans une ville inconnue. «Où est l'hôpital ?» Si l'on vous répond qu'il n'y en a pas, vous êtes déçu mais résigné au fait que vous ne pouvez rien faire de plus. Si l'on vous dit qu'il y a un hôpital et où il se trouve, vous vous y précipitez avec joie pour que l'on secoure votre ami. Mais si quelqu'un vous dit qu'il se peut qu'il y ait un hôpital mais qu'il n'en a jamais entendu parler, et s'il y en a un qu'il ne sait pas où il se trouve... Ce sera frustrant, exaspérant. Une lueur d'espoir sans pouvoir arriver au but ! «Merci du renseignement !» direz-vous.
On commence à le voir, cette attitude de «non-savoir» n'est pas aussi ingénieuse qu'on pouvait le croire de prime abord. Comme étape à franchir dans une découverte, elle est tout à fait sensée; mais comme opinion arrêtée, elle est erronée, dangereuse et d'aucune utilité pour les autres. L'agnosticisme est comme le tunnel du Mont Blanc : un très bon point de passage, mais y vivre serait un cauchemar.
L'agnostique prétend qu'on ne peut pas savoir s'il y a un Dieu ou non. Peut-être que oui, peut-être que non. Nombreux sont ceux qui en restent à ce stade un certain temps dans leur recherche de Dieu. Nous devons le respect à celui qui sincèrement ne sait pas, mais parfois les gens sont agnostiques d'une manière plus agressive, par exemple lorsqu'ils disent: «Personne ne peut être sûr de rien; je ne m'engagerai donc ni dans un sens ni dans un autre.» Ce sont des agnostiques perpétuels !Pour sensée que cette position paraisse de prime abord, elle soulève cependant des problèmes dès que l'on s'y attarde un peu.
Raisonnons logiquement. Ou il y a un Dieu, ou il n 'y en a pas. C'est l'un ou l'autre. A la question : «Etes-vous marié ?», il n'y a que deux réponses possibles: « Oui » ou « Non ». Répondre «peut-être» serait une absurdité. Il se peut que l'athée ait raison, il se peut que celui qui croit en Dieu ait raison... Mais l'agnostique a de toute façon tort.
Certains considèrent que leur agnosticisme est sur le plan intellectuel supérieur au simple christianisme, comme si en restant entre deux chaises, ils tiraient le meilleur de ces deux positions. Mais une telle attitude peut être suicidaire ! Imaginez un instant que vous soyez en train de vous noyer en haute mer, et que deux bateaux se portent à votre secours. Ils arrivent au moment où vous buvez la tasse pour la troisième fois. Vous savez qu'il y a dans l'un des deux navires une bombe à retardement qui va exploser dans les minutes qui suivent, mais vous ne savez pas dans lequel. Et puisque vous savez qu'un seul de ces bateaux est sûr, vous choisissez de rester dans la «sécurité» de l'eau. Effectivement, un des deux paquebots coule comme une pierre, tandis que l'autre rentre à bon port. Et vous, vous vous noyez ! Vous aviez absolument raison quant au naufrage d'un des deux bateaux, et absolument tort de rester dans l'eau. Mortellement tort. Le choix que vous avez fait était irrémédiablement voué à l'échec. Au moins, en choisissant l'un des navires, vous aviez une chance sur deux de survivre.
L'agnostique est dans le même cas. Rejetant en permanence les deux possibilités, il est condamné au mauvais choix. Loin d'être une position supérieure, celle-ci se révèle être le pire des choix possibles. Et ce n'est pas tout. Nombreux aujourd'hui sont ceux qui font appel à une puissance au-delà d'eux-mêmes. Qui d'entre nous n'a pas, en pleine crise, lancé dans un souffle une prière à Dieu ? L'athée vous dira de ne pas user votre salive. Le ciel est vide ; serrez les dents et allez de l'avant. Le chrétien peut vous dire qu'un Dieu d'amour veut vous aider. Mais l'agnostique ne peut offrir que confusion et doute. Imaginez qu'un de vos amis, malade, est dans un état désespéré. Vous voulez l'emmener à l'hôpital dans une ville inconnue. «Où est l'hôpital ?» Si l'on vous répond qu'il n'y en a pas, vous êtes déçu mais résigné au fait que vous ne pouvez rien faire de plus. Si l'on vous dit qu'il y a un hôpital et où il se trouve, vous vous y précipitez avec joie pour que l'on secoure votre ami. Mais si quelqu'un vous dit qu'il se peut qu'il y ait un hôpital mais qu'il n'en a jamais entendu parler, et s'il y en a un qu'il ne sait pas où il se trouve... Ce sera frustrant, exaspérant. Une lueur d'espoir sans pouvoir arriver au but ! «Merci du renseignement !» direz-vous.
On commence à le voir, cette attitude de «non-savoir» n'est pas aussi ingénieuse qu'on pouvait le croire de prime abord. Comme étape à franchir dans une découverte, elle est tout à fait sensée; mais comme opinion arrêtée, elle est erronée, dangereuse et d'aucune utilité pour les autres. L'agnosticisme est comme le tunnel du Mont Blanc : un très bon point de passage, mais y vivre serait un cauchemar.
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