L’article suivant est librement adapté d’un texte de Greg Koukl, sur le site Stand to Reason : What Should God Do?
Lorsque surviennent des événements tragiques, certaines personnes demandent aux chrétiens : “Où était Dieu à ce moment là ?”.
“Qu’auriez-vous attendu de Lui au juste ?” peut-on répondre. “Si vous aviez été à sa place, qu’auriez-vous fait ? Si vous aviez pu utiliser ses ’super-pouvoirs’, auriez-vous condamné les méchants ou auriez-vous plutôt empêché le malheur d’arriver ?”
Quelque soit la réponse apportée à ces questions, il est possible de poursuivre la réflexion ainsi…
L’une des raisons qui poussent Dieu à ne pas détruire le mal immédiatement est que cette alternative serait pire que le mal. On le démontre facilement en posant cette simple question : Si Dieu entend votre prière et décide d’éliminer le mal et de détruire tous les méchants à minuit ce soir, où serez-vous à minuit-une ?
C’est une réalité embarrassante que de constater que les actes mauvais ne peuvent être dissociés de ceux qui les commettent. Chacun est coupable d’en avoir commis, et chacun en est conscient.
Voilà le problème. Toute décision de justice que Dieu prendrait aujourd’hui nous condamnerait tous, car quand Dieu élimine le mal, il le fait complètement. C. S. Lewis fit l’observation suivante : “je me demande si les gens qui pressent Dieu d’intervenir directement et ouvertement dans notre monde réalisent ce à quoi ressemblera son intervention quand elle aura effectivement lieu. Quand l’acteur montera en scène la pièce se terminera.”
Non, Dieu n’a pas encore banni le mal de son royaume. La Bible décrit un temps où il essuiera toute larme et où il rétablira tout ce que le mal a tordu dans ce monde. Les hommes ne subiront plus les ravages de la méchanceté et ne seront plus les victimes d’un mal incontrôlable. Personne ne posera plus jamais la question : “Où était Dieu à ce moment là ?”
En attendant, Dieu a choisi une autre stratégie, il a un meilleur plan. Un plan qui prévoit de s’occuper du mal en temps voulu, mais qui laisse actuellement place … à la grâce.
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