C'est un Evangile pour les hommes sans Dieu, pêcheurs, sauvages,
inquiets, découragés, auto-suffisants et fier cependant pour
détruire eux-mêmes et les autres, pris dans une situation critique
désespérante dans laquelle ils ne peuvent pas s'en sortir
eux-mêmes. La Bible caractérise ces hommes comme étant dans un
état de « perdition » et comme étant « sans
espoir dans le monde ». Et que personne ne suppose qu'un terme
comme « perdition » est purement un terme de jargon
théologique conventionnelle. Elle représente une terrible réalité
que l'homme moderne dans sa situation moderne difficile ne connait
que trop bien en partant de sa propre expérience amère. Elle permet
d'élever les voix de désespoir présents dans nos radios, nos
journaux, nos œuvres de fiction et nos poésies, les cabinets des
médecins, nos salles d'hôpitaux, notre macabre cauchemar de la
guerre atomique et la conversation des gens ordinaires qui aussitôt
rencontrés commencent à déplorer le sort qui s'est abattu sur le
monde.
Lewis J. Sherrill
It is a Gospel to men who
are without God, sinful, bewildered, anxious, discouraged,
self-sufficient and proud yet destroying themselves and others,
caught in a desperate plight from which they cannot extricate
themselves. The Bible characterizes men in such a state as "lost",
and as being "without hope in the world"... And let no one
suppose that such a term as "lost" is merely a bit of
conventional theological jargon. It stands for a terrible reality, a
reality which modern man in his modern predicament knows only too
well from his own bitter experience. It gives rise to the voices of
despair which haunt our radios, our newspapers, our fiction and
poetry, our stage and screen, our doctors' offices, our hospital
wards, our grisly nightmare of atomic war, and the conversation of
common people who no sooner meet than they begin to bemoan the fate
that has overtaken the world.
Lewis J. Sherrill
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