Au XIXe siècle, le pasteur Alexandre Vinet soulignera avec force cette dimension individuelle de la foi.
« L’Evangile s’adresse aux individus dit-il, ce n’est pas à un homme abstrait, neutralisé par les idées de tous, qu’il jette sa parole ; c’est à vous, c’est à moi, c’est à chacun (...). Chaque homme est pris à partie dans ce qu’il a de propre et d’exclusif ; aucun être collectif ne s’interpose entre lui et Dieu (...) ; c’est de lui- même et de lui seul qu’il est question, comme s’il était tout seul au monde, comme s’il était toute l’humanité ».
C’est donc dans la rencontre personnelle avec Dieu, dans cette relation nourrie des Écritures bibliques et fortifiée par la prière, que réside la source de la liberté et de la responsabilité du croyant, la force de son engagement au cœur du monde.
« L’Evangile s’adresse aux individus dit-il, ce n’est pas à un homme abstrait, neutralisé par les idées de tous, qu’il jette sa parole ; c’est à vous, c’est à moi, c’est à chacun (...). Chaque homme est pris à partie dans ce qu’il a de propre et d’exclusif ; aucun être collectif ne s’interpose entre lui et Dieu (...) ; c’est de lui- même et de lui seul qu’il est question, comme s’il était tout seul au monde, comme s’il était toute l’humanité ».
C’est donc dans la rencontre personnelle avec Dieu, dans cette relation nourrie des Écritures bibliques et fortifiée par la prière, que réside la source de la liberté et de la responsabilité du croyant, la force de son engagement au cœur du monde.
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