Le Dieu de la Bible parle-t-il ?

Le Dieu de la Bible parle-t-il? Dieu parle ...

Par Alain Nisus (pasteur baptiste et professeur de théologie)

On cite souvent ce mot de Blaise Pascal : « Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob et non celui des philosophes et des savants ».Ce que Pascal veut mettre en évidence, c’est le fait que le Dieu de la Bible est un Dieu vivant. Il n’est pas un Dieu abstrait, l’aboutissement de longues spéculations philosophiques. Il n’est pas uniquement le « Dieu horloger », celui qui aurait fourni au monde la première chiquenaude, l’impulsion de départ pour ensuite se retirer.Le Dieu de la Bible est une personne qui a une volonté, des émotions. II agit dans le cadre de l’histoire humaine, il est relationnel : il veut entrer en relation avec nous et il le fait par la Parole.

Réhabilitation de la Parole

Nous vivons une ère sans précédent dans l’histoire: celle de la communication immédiate, planétaire, tous azimuts. Nos moyens de communication sont extraordinairement performants, que l’on pense à Internet, au téléphone portable, etc... On n’a jamais autant communiqué !

Si bien que nous sommes parfois surinformés, perdus, noyés dans la masse d’informations et de discours disponibles.Certaines personnes qui ont des aspirations spirituelles réagissent alors devant ce qu’elles ressentent comme une agression :· Soit en mettant en contraste la communication et la rencontre : les moyens de communication modernes ne nous permettent pas vraiment de nous rencontrer, au contraire, ils peuvent même créer la distance.

· Soit en mettant en valeur la beauté du silence, du recueillement... plus que jamais, le silence.

Ceci peut expliquer l’engouement de nombreux occidentaux, aujourd’hui attirés par les épices spirituelles de l’Inde (silence, intériorisation, recueillement, recherche du Soi... ).

De nos jours, on parle tellement que l’on ne sait plus écouter.Mais la parole reste néanmoins utile elle permet de mieux expliquer l’action, elle révèle, elle sollicite une réponse.

Un Dieu qui parle

Le Dieu de la Bible est un Dieu qui parle. Non pas « pour parler » ou « pour ne rien dire », mais pour véritablement entrer en relation avec nous.Mais il est vrai que l’on ne l’a guère écouté. Et bien souvent les discours sur Dieu ont pris la place des discours de Dieu.L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit : « Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières parlé à nos pères par les prophètes, Dieu nous a parlé par le Fils en ces jours qui sont les derniers ».Il nous précise quels sont les véhicules de cette parole : les prophètes et le Fils.

II a parlé par les prophètes

Le prophète dans la Bible n’est pas le devin, celui qui a pour rôle essentiel de prédire l’avenir. Il est plutôt le porte-parole de Dieu, celui qui s’adresse aux hommes de la part de Dieu. Certes, l’auteur évoque aussi d’autres « paroles de Dieu » : la nature, la providence divine.Qui en effet n’a jamais été pris d’un frisson en s’émerveillant devant un ciel étoilé ?« Les cieux racontent la gloire de Dieu et l’œuvre de ses mains, le firmament l’annonce ». (Psaume 19.2)Mais il est vrai que l’accent biblique porte davantage sur la parole des prophètes, car les autres « paroles » que constituent la nature et la providence sont moins claires, moins immédiates : elles ont besoin d’un discours accompagnateur pour bien être lues.Dieu a parlé aux hommes, par des hommes : on est ici devant le mystère. Le Dieu souverain s’accommode : il utilise nos mots, notre langage humain pour nous rencontrer !Cette parole de Dieu n’est pas intemporelle, au contraire, elle est historique. La Bible ne se présente pas à nous comme un exposé doctrinal (même si elle en contient, notamment l’épître aux Hébreux ou l’épître de Paul aux Romains), mais la Parole de Dieu s’insère concrètement dans la vie réelle des hommes. Elle a été envoyée en fonction des circonstances particulières, elle porte donc la marque des événements, des époques, des cultures, qui ne font néanmoins jamais écran à la Parole.

Par le Fils

Dieu a parlé par les prophètes, mais il nous a surtout parlé par le Fils : « La Parole s’est faite chair » (Jean 1.14) . Le Fils est venu nous « expliquer » Dieu (Jean 1.18). Dans son Fils, en effet, Dieu se révèle dans toute sa personne. Il est la Parole même de Dieu. Dans cette relation que Dieu veut établir avec les hommes, il va jusqu’au bout : il se fait homme en Jésus-Christ, ainsi il se solidarise avec nous, il partage notre humanité, il porte nos souffrances, nos douleurs, il se charge de nos péchés à la croix. Aux temps anciens, c’est la multiplicité qui caractérise cette parole : « à plusieurs reprises et de plusieurs manières », Dieu a parlé. Il n’a pas été avare, mais cette multiplicité traduit une certaine incomplétude. En revanche, en Jésus son Fils, Dieu s’est suprêmement révélé. L’Ancien Testament trouve alors son accomplissement dans le Fils qui est la plénitude. Plénitude de Dieu, plénitude de la Révélation, plénitude de la Parole. Dans ce que la Bible appelle « les derniers jours », c’est-à-dire la période qui débute à la venue de Jésus, Dieu ne se donne pas partiellement, mais totalement.C’est finalement cela le message fondamental de Noël : le Dieu communicateur vient nous rencontrer en son Fils. Il nous demande de l’écouter (Matthieu 17.5).Dieu parle, pourvu qu’on prête l’oreille et qu’on veuille bien l’écouter.

Alain NISUS

Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils. (Hébreux 1.1)

Texte paru dans "Vivre, N° 03161"

Hair son péché

"La croissance dans la sainteté va conduire un homme à voir de plus en plus de son propre péché."

Tom Wells

Deux raisons de servir Dieu

" Qui voudrait vivre dans un but plus modeste que de servir Dieu à notre époque ? "

"Le Seigneur règne et dispose toutes choses pour le bien de ceux qui l'aiment."
John Wesley (1703-1791)
Pasteur anglais

La question d'Einstein

« Je veux savoir comment Dieu a crée ce monde, je veux connaître sa pensée, le reste n’est que contingence ».

ALBERT EINSTEIN (Physicien)

La confession de foi de Paul Claudel

Paul Claudel (1868-1955) Diplomate, écrivain et poète français. Il montre que les aspirations contradictoires de l'homme ne se résoudront que dans un dépassement de soi-même et la reconnaissance de l'amour sauveur de Dieu.

"Je crus, d'une telle force d'adhésion, d'un tel soulèvement de tout mon être, d'une conviction puissante, d'une telle certitude, que, depuis, tous les livres, tous les raisonnements, tous les hasards de la vie agitée n'ont pu ébranler ma foi, ni à vrai dire, la toucher."

Prier pour tout ?

Une femme posa la question à George Campbell MORGAN (1863-1945), pasteur et théologien anglais : «Pensez-vous que nous devrions prier au sujet des moindres choses dans la vie ?»
À sa façon typiquement britannique, le Dr. Morgan répliqua : «Madame, pouvez-vous penser à quoi que ce soit dans votre vie qui pourrait être trop grand pour Dieu ?»

Agir sur demain !

Être conscient que demain existera et que je peux avoir une influence sur lui est le propre de l’homme."
Albert Jacquard

L'esclave de la Nouvelle-Orléans

Cette histoire se passe lors d'une vente aux enchères d'esclaves dans l'ancienne Nouvelle-Orléans. Elle est une illustration dramatique de la doctrine de la loi et de la grâce.
Deux planteurs faisaient une offre pour un vieil esclave noir qui ne cessait de hurler sa rebellion.
Finalement, l'un des planteurs l'emporta, installa l'esclave à l'arrière de son chariot et partit pour la ferme. Tout au long du voyage l'homme noir continua d'affirmer qu'il ne travaillerait pas pour son nouveau propriétaire.Quand ils arrivèrent à la plantation, le planteur détacha les entraves de son nouvel esclave et lui dit: "Vous êtes libre de partir. Vous n'êtes plus un esclave. Je vous ai acheté dans le but de vous donner votre liberté. "Selon l'histoire, le vieil homme tomba au pieds du planteur et lui dit, "Maître je vous servirai toujours !"

Dieu selon Aristote

Aristote : Philosophe grec, fondateur de la logique formelle (384-322 avant Jésus-Christ.)

Quoiqu'invisible aux yeux de la nature mortelle, Dieu est visible dans ses œuvres.

Méditation littéraire

“ Le but de la Bible n’est pas seulement de la lire. Le but est de la méditer. Lire sans méditer c'est comme si quelqu’un mangeait sans digérer.” 

Marc Batterson

La prière de George Washington

Georges Washington, premier président des USA , écrivit ceci : "Ma prière constante est que le Seigneur, dans sa riche bonté, daigne nous disposer à pratiquer la justice, à aimer la charité, à nous comporter avec douceur, humilité et dans un esprit de paix et de tolérance mutuelle. C’était ce qui caractérisait le Seigneur Jésus lui-même".

Espérer dans un monde sinistré

"Ceci est évident, il n'y a pas de chose plus stupéfiante et plus paralysante dans le monde que le pur désespoir: regarder un état et un aspect si tristes des choses dans le monde entier comme nous les avons devant nos yeux; les regarder avec désespoir et avec l'appréhension qu'elles ne deviendront jamais, qu'elles ne pourront jamais devenir meilleures… Mais l'espérance est une sorte de réjouissances anticipées et octroie une participation présente au bonheur attendu de ces jours-là, tout aussi éloignés qu'ils puissent encore être de nous… La religion ne sera pas indéfiniment une chose déshonorante dans le monde." - John Howe, Sermons sur The Prosperous State of the Christian Interest Before the End of Time (L'Etat Prospère de la Cause Chrétienne Avant la Fin des Temps), 1678 [Works (Œuvres), 1837, 578-579]

Louer Dieu en tout temps

DIEU VEUT QUE NOUS LE LOUIONS,
QUELLES QUE SOIENT LES CIRCONSTANCES DE NOTRE VIE

Cela me rappelle un chef d'orchestre célèbre. Lors d'une répétition d'orchestre rassemblant des centaines de musiciens et d'instruments ainsi qu'une énorme chorale accompagnée par des grandes orgues dont les registres étaient tirés, un homme tenait le pupitre du piccolo. Il était perché tout au fond en pensait en lui-même: "En fait, peu importe que je joue ou non" sur quoi il s'arrêta de jouer.
Le chef arrêta tout à coup l'orchestre. Silence de mort.
"Où est passé le piccolo ?" s'écria-t-il.
Grâce à son ouïe fine, il avait remarqué l'absence de quelques notes.

Qu'en est-il de vous ?

Peut-être avez-vous le sentiment d'être sans importance et de vivre dans un petit coin caché.
Et pourtant, Dieu attend votre louange. Il y prête l'oreille, et la musique de l'univers tout entier se trouve enrichie et embellie du fait que vous lui donniez le meilleur de vous-même.

Corrie Ten Boom (1892-1983), écrivaine et évangéliste chrétienne.

Maturité spirituelle

" La preuve de la maturité spirituelle n'est pas comment vous êtes purs, mais la conscience de votre impureté. Cette prise de conscience ouvre la porte à la grâce."

Philip Yancey

Les commandements de Dieu

" Les commandements de Dieu – ses paroles – sont simples, purs et vrais mais ceux du diable sont compliqués. Il emploie le doute, la rébellion et les mensonges.

Le diable tord les paroles de Dieu et il aime argumenter. De plus, Satan est toujours pressé, mais Dieu prend son temps parce qu'il dispose de l'éternité. Il arrive que ses commandements viennent de façon très soudaine, mais il prend toujours le temps de les mette en oeuvre."

Corrie Ten Boom, Reflets de la gloire de Dieu, page 72

Une pensée sur le ciel (5)

" Dans le ciel, il y aura peu de choses que nous voudrons plus que Jésus-Christ. Il sera notre pain, notre nourriture, notre beauté et notre vêtement glorieux. L'atmosphère du ciel sera Christ ; tout dans le ciel sera à l'image de Christ : oui, Christ est le ciel de son peuple. " 

C. H. Spurgeon

Le sentiment du péché

Si nos coeurs ne sentent pas ce qu'est le péché, Christ l'a senti, lorsqu'il a bu la coupe amère et a été fait péché à notre place. Mais pour nous, si nous n'avons pas compris, du moins en quelques mesure et non pas au point où Jésus l'a réalisée, l'énormité du péché au yeux de Dieu, nous sommes étrangers à la pensée de Christ.

J.N. Darby

Comment avoir une vraie relation avec les autres ?

" Plus les hommes de toutes races se rapprocheront de Jésus-Christ et de sa croix, plus ils se rapprocheront les uns des autres" 

Dr Billy Graham

Un récit surprenant

Dorothy Sayers affirme concernant les récits de la Résurrection de Jésus:

"On est souvent surpris de découvrir que de nombreux contradictions apparentes [dans les récits évangéliques de la résurrection] s'avèrent ne pas être contradictoires, mais uniquement complémentaires… A première vue les divergences semblent grandes… Mais il reste néanmoins vrai que tous [les récits de la résurrection], sans exception, peuvent être harmonisés afin de prendre leur place dans un récit structuré et cohérent, sans la moindre contradiction ou difficulté et cela sans rien supprimer, rien inventer, rien manipuler, excepté un effort minime d'imaginer le comportement naturel d'un groupe de gens surpris courant dans le pénombre de l'aube entre Jérusalem et le jardin."

Dorothy Sayers, The Man Born to be King (Harper and Brothers, 1943), p. 19f. Ses commentaires se trouvent dans ses remarques préalables à la série de pièces dramatiques basée sur la vie de Christ qu'elle a preparée pour la radio BBC.

Le chemin de la croix

Dieu amena Jésus vers une croix, pas une couronne, et cependant cette croix se révéla finalement être une porte vers la liberté et le pardon pour chaque pécheur de ce monde. Dieu demande aussi à tout disciple de Jésus de porter une croix. Le paradoxe, en portant cette croix, est que nous trouvons la liberté, la joie et l'épanouissement.

Bill Hybels

God led Jesus to a cross, not a crown, and yet that cross ultimately proved to be the gateway to freedom and forgiveness for every sinner in the world. God also asks us as Jesus’ followers to carry a cross. Paradoxically, in carrying that cross, we find liberty and joy and fulfillment.

Bill Hybels

La question de Dieu aux hommes

Quand cesseras-tu de te préférer à moi ? Telle est la question terrible que Dieu pose à chacun de nous.

Julien Green (1900-1998)

Ecrivain français d'origine américaine

Adorer Dieu

« L'adoration est la soumission de toute notre nature à Dieu, la stimulation de la conscience par sa sainteté, la nourriture de l'intelligence par sa vérité, la purification de l'imagination par sa beauté, l'ouverture de notre cœur à son amour, et la soumission de la volonté à son dessein. Tout ceci, apporté et résumé dans l'adoration, constitue la plus grande des expressions humaines dont nous sommes capables.»
William TEMPLE, archevêque anglais (1881-1944)

Worship is the submission of all our nature to God. It is the quickening of conscience by His holiness, the nourishment of the mind with His truth, the purifying of the imagination of His beauty, the opening of the heart to His love, the surrender of the will to His purpose.

William Temple

Le parfait bonheur

L e bonheur, un grand mot, vers lequel on aspire
E t qu'on voudrait saisir, et ne plus le lâcher,

P ourtant, il est furtif, qui pourrait le décrire,
A peine il apparait, et le voilà caché,
R etrouvé, quelque fois, mais ce n'est qu'un mirage
F aisant croire, un instant que tout va réussir,
A le poursuivre alors, où est donc l'avantage ?
I l faut l'attendre encore, mais va-t-il revenir ?
T outefois, le bonheur, relatif éphémère,

B ien que rien parfois, ne dure qu'un moment.
O ù le trouver vraiment ? Il n'est pas sur la terre,
N on ! Il nous vient d'en haut, donné gratuitement,
H eureux celui qui vient, aux sources de la grâce,
E t qui trouve en Jésus, le pur, le vrai bonheur,
U ne joie, une paix, qu'ici rien ne remplace
R ayon divin, béni, qui bouleverse les coeurs.

Auteur inconnu

Angoisse humaine... joie chrétienne

A l'occasion de la Toussaint, le chroniqueur d'un hebdomadaire local écrit : "Certainement, en ces moments-là, ceux qui veulent se souvenir et revoir en leur mémoire l'image d'un être aimé, prennent conscience de l'impuissance de l'humain devant la mort de la fragilité et de la brièveté d'une existence". Et il ajoute : "Nous ne sommes ici-bas que de pauvres locataires avec un bail bien précaire. Nous ne sommes que des passants !" Tristesse... Angoisse... Pourquoi ? Parce que l'on ne connaît pas Jésus ressuscité comme espérance, but et consolation du croyant.

        Source : Topchrétien

DIEU PREND SOIN DE SON PEUPLE !

Dieu nous a laissé dans la Bible bon nombre de promesses au sujet de ses soins merveilleux envers son peuple. Comme il a pris soin du peuple d’Israël durant 40 ans dans le désert, il le fera aussi durant notre voyage dans le désert de ce monde.
Pour nous rassurer, le Seigneur nous rappelle à quel point il prend soin de nous, encore plus que des oiseaux, des fleurs et des animaux.
· Si Dieu se met en peine des bœufs, combien plus pourvoira-t-il à nos besoins ( 1 Corinthiens 9:9)
· Nos noms sont gravés dans la paume de ses mains (Esaie 49:16), ce qui nous rappelle inévitablement ses mains clouées à la croix pour nous.
· Il connaît le nombre exact de nos cheveux (Matthieu 10:30). Il compte nos pas et recueille nos larmes dans son outre (Psaumes 56:9).
· Celui qui nous touche, touche la prunelle de son œil (Zacharie 2:8). Toute arme forgée contre nous sera sans effet (Esaie 54:17).
· Que nous traversions les eaux ou que nous marchions dans le feu, il est avec nous (Esaie 43:2). Dans toutes nos détresses, il nous soutient (Esaie 63:9).
· Celui qui nous garde ne sommeille ni ne dort (Psaume 121:4).
· Le bon berger, qui a donné sa vie pour nous, nous donnera toutes choses (Jean 10:11 ; Psaume 84:11 ; Romains 8:32).
Dieu prend soin de nous du commencement à la fin de l’année. Il nous soutient jusqu’à notre vieillesse (Esaie 46:4). En fait, il ne nous délaissera point, et il ne nous abandonnera point (Hébreux 13:5). Dieu prend réellement soin de nous !
« Un jour à la fois », (William MacDonald)

Dans le besoin, prie !

« Le maître ne peut être touché sans qu’il le sache. Lorsqu’un besoin le touche, il fait appel à son pouvoir afin de répondre à ce besoin; et la prière est le moyen par lequel nous le touchons. »

Auteur inconnu

Harengs Gratis

Cette histoire vraie s’est déroulée au 20eme Siècle à Londres. Un chrétien de cette ville allait visiter les quartiers pauvres de Londres pour porter secours à quelques familles dans le besoin. Il le faisait régulièrement.

Un jour de marché dans un quartier pauvre, un matin, il remarque un marchand de harengs frais qui n’arrête pas de proclamer « Harengs frais. Prix imbattable » mais sans voir personne venir lui en acheter.

Ce marchand dit alors au chrétien : « C’est étonnant. Vous savez, avoir une si belle marchandise et pas un acheteur ! Voila une heure que je ne vends rien dans ce quartier ! ».

Le chrétien lui répondit : « Les gens d’ici ne peuvent pas acheter vos harengs, ils sont encore trop chers pour eux, même au prix où vous les proposez ».

Le marchand répondit : « Alors monsieur, si c’est comme çà, je vais remporter ma marchandise. Mais quel ennui ! ».

Ce chrétien lui tendit alors un billet de 2 livres sterling et lui déclara : « Ecoutez, je vous achète tous vos poissons ».

Le marchand lui demanda à quelle adresse il devait les livrer.

La réponse du chrétien le dérouta. « Allez sur cette petite place prés d’ici et criez de toutes vos forces Harengs gratis ! Qui veut des harengs pour rien ? Et donnez-en trois à toutes les personnes qui viendront en demander. »

Le vendeur vérifia que le billet n’était pas un faux. Le billet était authentique.

Le chrétien lui demanda : « Ca marche ? Les harengs m’appartiennent et j’en fais ce que j’en veux. Mais si vous ne désirez pas faire ce que je vous demande, reprenez-les et rendez-moi mon argent ».

Le marchand dit : « Bien Monsieur, on fera comme vous voudrez ».

Le marchand fit ce que le chrétien lui avait demandé. Une première personne, une vieille dame, passa en refusant l’offre du marchand. Le marchand insista mais la dame ne changea pas d’avis. Il pensa alors « c’est incroyable ! Mais tous ne seront pas comme elle ! ». Il s’approcha d’une enfant en lui disant « Petite, porte-les à ta mère ! prends ces harengs, c’est gratuit » mais elle ne les prit pas.

La matinée se passa et le marchand revient vers midi vers le chrétien pour lui dire : « Ils n’en veulent pas ! Quand vous m’avez payé pour donner mes poissons, j’ai cru que vous étiez un peu fou. Mais je m’aperçois que ces gens le sont encore plus. » Il était découragé.

Le chrétien lui répondit : « Essayez encore ! J’irai avec vous et nous crierons tous les deux ! ».

Ils le firent quelques secondes après. Les personnes que le chrétien avait l’habitude de visiter sortirent en reconnaissant sa voix. Toutes les personnes voulaient du poisson. Très rapidement, il ne resta plus de poissons.

C’est alors que le chrétien donnait les deux derniers poissons que surgit la vielle dame qui avait refusé le poisson au départ.

Elle cria : « Mais pourquoi n’en ai-je pas aussi ? Mes enfants sont affamés comme tous les enfants de ces personnes ! ».

Le marchand répliqua : « Mais monsieur, c’est elle qui les a refusés toute à l’heure ».

Elle répliqua : « Ce n’est pas vrai ! Je ne croyais pas que c’était sérieux ! ».

Le vendeur lui répondit simplement : « Eh bien ! Tant pis pour vous. Il fallait me croire ».

La vielle dame partit sans rien.

Le marchand revient remercier le chrétien et lui dire au revoir.

Certaines personnes sont pires que cette femme. Il faut bien comprendre que la Bible nous dit que toute personne qui fait une chose de mal est condamnée par Dieu (Romains 6,23) mais aussi que « le don gratuit de Dieu, c’est la vie Eternelle en Jésus-Christ et celui qui met sa confiance en Lui est donc sauvée » (Jean 3, 36). Certains refusent ce salut gratuit. Dieu nous laisse libre par rapport à ce choix.

Source : Tournesol

Un poéme sur Dieu

Quand j'étais seul et que je n'avais rien,
J'ai demandé un ami pour m'aider à supporter ma douleur.
Personne ne vint sauf… DIEU

Quand j'avais besoin d'un souffle pour me lever
De mon sommeil, personne ne put
M'aider sauf… DIEU

Quand tout ce que je voyais était la tristesse
Et que j'avais besoin de réponses, personne
Ne m'entendit sauf… DIEU

Donc lorsqu'on me demande à qui je
Donne mon amour inconditionnel,
Ne cherche aucun autre nom
Que.....DIEU!

Tupac Shakur alias 2 PAC, rappeur américain.

Arraché à la perdition

Avant la mort de ses parents, alors qu'il n'avait que six ans, John Newton (1725-1807) bénéficia d'une forte influence chrétienne. Il fut envoyé alors vers un parent incrédule, qui se moqua du christianisme et abusa de lui. Enfin, pour échapper à ces conditions, Newton se porta volontaire dans la marine britannique, où il devint esclave des péchés les plus grossiers. Il déserta, et partit pour une région d'Afrique où il pouvait, comme il disait, «faire son plein» de péché et vivre dans une dégradation inqualifiable. De là, il se fit embaucher comme navigateur sur un navire d'esclavagiste, où il continua sa vie dévergondée. Un jour il réussit à forcer le cadenas du local où était stocké le rhum; il se soûla au point de perdre son équilibre et tomber à la mer, d'où un officier le repêcha en plantant un harpon dans sa cuisse. Il en porta l'énorme cicatrice jusqu'à la fin de ses jours !

Vers la fin du voyage le navire entra dans une tempête violente, perdit son cap et commença à sombrer. Newton fut envoyé dans les soutes, là où gisaient les esclaves, avec l'ordre d'actionner les pompes. Pendant des jours, terrifié et convaincu que la mort était proche, il travaillait à pomper l'eau, et commença à prier le Seigneur. Des versets bibliques, appris sur les genoux de sa mère, qu'il croyait oubliés depuis longtemps, lui vinrent en mémoire, et il fut miraculeusement transformé, engendré de nouveau.

Rentré en Angleterre, il devint un prédicateur puissant de la Parole de Dieu, et eut l'occasion de prêcher devant la reine. C'est en rappelant les circonstances de sa conversion qu'il composa les paroles du cantique célèbre, Amazing Grace. Car il avait appris, comme tout chrétien, que la grâce de Dieu dépasse toutes nos catégories, et que cette grâce a trouvé son expression suprême dans la mort et la résurrection du Seigneur Jésus-Christ.

Source : Raconté par James M. Boice in The Gospel of John, Vol. 1, Zondervan, Grand Rapids, Mich., 1975, p.110 s

Charles BAUDELAIRE parle de Satan

Charles BAUDELAIRE

Poète français du 19iéme Siècle

"Il y a dans tout homme, à tout heure, deux postulations simultanées, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan."

Il est plus difficile d'aimer Dieu que de croire en Lui. Au contraire, il est plus difficile aux gens de ce siècle de croire au Diable que de l'aimer. Tout le monde le sent et personne n'y croit. Sublime subtilité du Diable.

Projet de Préface aux "Fleurs du Mal".