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dimanche 4 avril 2010

Nietzsche a dit "Dieu est mort"

Nietzsche a dit "Dieu est mort". Qui est-il et que veut dire cette phrase ?

Friedrich Nietzsche

(1844 - 1900)
Friedrich Nietzsche, philosophe allemand qui annonça que 'Dieu est mort'

Biographie de Friedrich Nietzsche :

Philosophe allemand issu d'une famille de pasteurs. Après avoir renoncé à la carrière de pasteur, Friedrich Nietzsche étudie la philologie et s'intéresse à Arthur Schopenhauer. Il devient professeur de philosophie en 1869 à l'université de Bâle, mais il doit s'arrêter d'enseigner en 1879 pour raisons de santé. Nietzsche se lie d'amitié avec Richard Wagner avec lequel il finira par se brouiller.

Sa pensée philosophique est portée par la passion, au risque de parfois s'égarer. Elle ne s'embarrasse pas de théories ou de systèmes démontrés. Le principe de sa philosophie est l'enthousiasme de la vie et sa morale une critique des idées chrétiennes de pitié et de résignation. Pour Nietzsche, la "morale d'esclaves" chrétienne place l'homme dans un état d'infériorité, et en fait une vertu ; cette morale doit céder sa place à la "morale des maîtres" (Par delà le bien et le mal, 1886).

En déclarant "Dieu est mort" dans "Ainsi parlait Zarathoustra" (1883), Nietzsche considère la religion comme un alibi devant la faiblesse humaine et le malheur. Il fustige la morale ascétique des Eglises et rejette Dieu que l'homme a inventé pour contraindre l'humanité à la résignation. Mais Dieu étant mort, l'homme aliéné se libère du fardeau de la transcendance divine et de ses exigences morales et métaphysiques. Nietzsche constate cependant que l'homme, qui a tué Dieu, n'en a pas tiré toutes les conséquences en se contentant de transformer le christianisme en humanisme ou en se tournant vers un athéisme religieux.

L'oeuvre de Nietzsche est une lutte pour la sauvegarde de l'homme devant le danger de la faiblesse et du
nihilisme
de la culture occidentale, produit par le christianisme qui détruit la vie en voulant la sauver. L'effort permanent pour surmonter le pessimisme doit transformer l'homme en "surhomme", être exceptionnel, libre de toute servitude, qui saura assumer sa finitude. Par sa finesse d'analyse psychologique, Nietzsche peut être considéré comme un précurseur de Freud.

A partir de 1879, sa santé ne lui permet plus de travailler. Nietzsche vit seul et mène une vie d'errance en Italie et dans les Alpes où il trouve l'inspiration pour ses dernières œuvres. Il sombre dans la démence à partir de 1890.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Nietzche a voulu être un "surhomme" mais sa théorie n'a pas marché. ce n'était qu'un homme comme les autres. sur la fin il a reconnu qu'il avait besoin de Dieu mais c'était juste avant de mourir de démence. quelle dommage.

Anonyme a dit…

Honnêtement, je ne fréquente pas l'oeuvre de Nietzsche pour me risquer à un simple jugement gratuit. Mais, ce que je retiens de l'article bio sur lui c'est outre sa célèbre phrase à polémique Dieu est mort, qu'il considère le croyant comme un être résigné. Ceci est faux pour moi chrétien parce que c'est en me plaçant sous la protection divine que j'ai retrouvé le goût d'être vainqueur dans ma vie qui avait connu un sérieux coup d'arrêt à cause d'un embourbement dans les études ne débouchant point sur un métier immédiat.
A partir de ma conversion à Dieu, ma vie a repris un cours normal me procurant le meilleur sur le plan professionnel. Amen !

Anonyme a dit…

Je fouine de temps en temps dans les bouquineries et je suis tombé sur un drôle d'ouvrage de Nietzsche : l'Antéchrist. J'ai osé en lire quelques passages et c'est proprement hallucinant de charges gratuites contre les Evangiles dans un langage écrit nébuleux. Honnêtement dire du Nouveau Testament que c'est plein d'immondices sur un ton hautain prouve que l'auteur avait commencé à être fou bien avant 1890. On ne se fiche pas de Dieu sans risque...
On n'est pas esclave de Dieu en chérissant ses commandements : on devient libre des entraves des choses terrestres auxquelles on n'a pas à se résigner de s'y attacher sous prétexte que la majorité de la planète le fait.
Etre chrétien est une identité dont je n'ai pas honte, ne me permettant pas de fustiger, comme l'a fait Nieztsche pour les chrétiens, les athées. L'Evangile a ceci de formidable qu'il propose un choix simple, celui de suivre ou non la voie du Fils de Dieu, Jésus, conduisant à l'Amour de son Père, Dieu.