L'histoire nous apprend que le cardinal
Jules Mazarin (1602-1661) était avare et qu'il se serait enrichi aux
dépens de l'État. Il profita des dernières années de son activité auprès
du roi pour augmenter sa fortune personnelle. Il donna dans son palais
des fêtes somptueuses et y accumula les plus belles collections d'art.
Le comte Charles-François de Brienne (1637-1720), son secrétaire,
raconte un épisode d'une de ses dernières journées :
“Je l'entendis venir au bruit que
faisaient ses pantoufles ; je me cachai. Il parlait tout seul en
parcourant la galerie des tableaux : “Il faut quitter tout cela !” Il s'arrêtait, jetait les yeux sur un autre objet, et répétait encore en soupirant : “Il faut quitter tout cela… Adieu, chers tableaux, que j'ai tant aimés. Je ne vous verrai plus là où je vais…”