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samedi 24 mars 2012

Les Paroles de Jésus sur la croix


Les Paroles de Jésus sur la Croix
Les évangiles nous rapportent des paroles que Jésus a prononcées lorsqu'il était cloué sur la croix. Nous allons voir ici ces courtes phrases qu'il nous faut méditer pour connaître qui était Jésus et quel est le sens de sa mort.
Alors même que les clous transpercent ses mains et ses pieds, il intervient en faveur de ceux qui lui font du mal. Et qui est celui qui prie ainsi ? C'est le Fils de Dieu qui va mourir. Jésus seul peut prononcer cette prière sublime, parce que le pardon en question concerne le péché le plus horrible, celui d'avoir crucifié le Fils de Dieu. La mise en croix de Jésus a montré toute la méchanceté humaine, mais elle a démontré dans son absolu l'immensité de l'amour divin : l'amour du Père qui donne le Fils pour le salut de tous ceux qui croient en lui, l'amour du Fils qui se donne volontairement pour des coupables.


Cette parole de Jésus sur la croix est une promesse de salut faite par le Juge suprême à un accusé. Non pas un pardon temporaire, mais la paix éternelle ; non la vie continuée sur la terre, mais le royaume de Dieu et la résurrection pour une vie nouvelle dans le ciel. Au début, les deux brigands crucifiés avec lui insultent Jésus. Par la suite, l'un d'entre eux change d'attitude. Il reconnaît sa culpabilité et témoigne de l'innocence de Jésus : «Nous recevons ce que méritent nos crimes, dit-il à son compagnon, mais celui-ci n'a rien fait qui ne doive se faire». A ce moment crucial, il discerne la perfection de Jésus et le prie : «Seigneur, souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton royaume». La réponse est immédiate, la promesse certaine : «Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis». Pas de phase transitoire, pas de jugement à attendre. Le brigand condamné par les hommes est absous par Dieu. Il reçoit l'assurance du salut par la parole du Sauveur lui-même. Merveilleux avenir apporté par l'œuvre de Jésus ! Jésus est le Sauveur des vies gâchées comme de celles qui ne le sont pas. Ne désespérons pas à cause du mal que nous avons commis. Il a connu l'humiliation la plus grande, l'abaissement le plus profond, la mort honteuse de la croix, afin de nous faire connaître l'amour de son Père. Pour l'éternité !


Nous ne pouvons aborder cette parole de Jésus crucifié qu'avec un profond respect. C'est une parole d'importance capitale, d'une immense densité et qui reste insondable pour nous. Depuis midi, il fait nuit sur Jérusalem. Des ténèbres surnaturelles ont recouvert le pays. Plus de moqueries, plus d'injures, les hommes sont mis de côté. Dieu soustrait son Fils aux regards humains. Ce qui se passe à ce moment-là ne peut être vu ni compris par une créature. Personne ne pourra jamais entrer dans la détresse de Jésus, pendant ces trois heure. Notre Sauveur demeura dans une solitude absolue, abandonné de son Dieu parce qu'il expiait les péchés de tous ceux qui croiraient en lui. Lui, le Fils bien-aimé du Père, était, à ce moment-là, privé de la présence de son Dieu. Pourquoi ? Parce qu'il s'était, par amour, identifié à nous, pécheurs. Il a pris sur lui la malédiction que nous méritions à cause de nos péchés. Souvenons-nous toujours de la souffrance de Jésus sur la croix. Sans les heures d'expiation, personne n'aurait pu être sauvé. Le châtiment de nos fautes serait toujours devant nos yeux. Dans ces heures d'abandon, la sainteté de Dieu brille d'un éclat insoutenable : Eternel sujet d'adoration pour nous, croyants !

J'ai soif. Jean 19.28-29
Les heures de ténèbres, celles de l’abandon de Dieu, celles du sacrifice, sont passées. Expression de souffrance, ou parole d’attente intense ? La soif, ici est associée à la réalité physique des souffrances de la croix, mais aussi à cette parole touchant la sécheresse absolue que nous lisons au Psaumes 102:5-8 « À cause de la voix de mon gémissement, mes os s'attachent à ma chair. Je suis devenu semblable au pélican du désert ; je suis comme le hibou des lieux désolés. Je veille, et je suis comme un passereau solitaire sur un toit. Tout le jour mes ennemis m'outragent ; ceux qui sont furieux contre moi jurent par moi. » Ces paroles viennent en écho à la parole précédente, Psaumes 22:1 « Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m'as-tu abandonné ? » Cette cinquième parole n’est pas une demande à l’homme, elle ne lui est pas adressée, mais les hommes l’ont entendue et y ont répondu selon que nous lisons au Psaume 69.21 : « Dans ma soif, ils m'ont abreuvé de vinaigre. » Cette parole rejoint la prière formulée quelques heures plus tôt : Père, je veux, quant à ceux que tu m'as donnés, que là où moi je suis, ils y soient aussi avec moi… (Jean 17.24) et l’annonce au Livre d’Esaïe : Il verra du fruit du travail de son âme, et sera satisfait. (Esaie 53.11). Jésus prit le vinaigre, en accomplissement du Psaume 69.
Tout est accompli. Jean 19.30
Les trois heures de ténèbres sont terminées. Dans un dernier geste d'obéissance, Jésus vient de boire le vinaigre ; il s'écrie alors : «C'est accompli». Sa mission sur la terre s'achève. A sa venue, il avait pu dire : «Je viens pour faire, ô Dieu, ta volonté» (Hébreux 10.7). Maintenant, il a achevé là tout ce que le Père lui avait donné à faire (Jean 17.4). Jésus a parfaitement glorifié Dieu. Chaque croyant peut dire : «Le Fils de Dieu... s'est livré lui-même pour moi» (Galates 2.20). Tout découle de la croix : le salut de chaque croyant, la formation de l'Eglise, l'accès au Père, l'établissement des nouveaux cieux et d'une nouvelle terre «dans lesquels la justice habite» (2 Pierre 3.13)... tout repose sur la mort de Jésus. L'œuvre de Jésus à la croix est parfaite et achevée. Notre confiance quant à notre salut éternel ne peut reposer ni sur nos actions, nos mérites ni sur quoi que ce soit qui vienne de nous-mêmes, mais simplement sur le sacrifice de Jésus Christ, parfait, complet, accepté par Dieu.

Cette dernière parole de Jésus sur la croix évoque toute l'intimité de l'amour et de la communion entre Jésus et son Père. Comme avant les trois heures de ténèbres, Jésus dit à nouveau : «Père». Jésus est mort en victime innocente pour la gloire de son Père et pour permettre aux hommes d’avoir une relation avec Dieu. En parfaite paix, en pleine conscience, Jésus va alors laisser sa vie, donner sa vie. Ayant baissé la tête, il remet son esprit au Père. C'est l'acte final de son sacrifice volontaire. Personne n'avait le pouvoir de lui ôter la vie ! (Jean 10.18), mais il l'a offerte afin que nous puissions recevoir une vie nouvelle, spirituelle, en nous confiant en lui. Jésus va au-devant de la mort, paisiblement, en vainqueur, sachant que Dieu ressuscitera son corps (Actes 2.27). Il a détruit, par sa mort, la puissance du diable (Hébreux 2.14). A la suite de Jésus, nous pouvons, devant la mort, nous confier paisiblement en notre Dieu et Père.
Si une de ces phrases t'a parlé, n'hésitez pas à laisser vos commentaires et a bientôt.