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samedi 28 février 2015

Une analyse de "Assis sur le rebord du monde" (partie 2)


Lorsque nous examinons le texte de cette magnifique chanson, nous découvrons qu'elle s'enracine, à première vue, dans la conception très occidentale du divin. En effet, dans la phrase suivante : « J'avais commencé une histoire, sur une planète nouvelle, toute bleue […] Voir ce que les hommes en ont fait », on retrouve une certaine réminiscence de l'image gréco-romaine de la divinité selon laquelle celle-ci amorce une histoire sans y participer. Elle met en branle un processus. Mais nous y retrouvons aussi l'idée de sculpteur ou de peintre, reprenant ainsi une image plus biblique de Dieu : « J'y avais mis des gens de passage, j'avais mélangé les couleurs, je leur avais appris le partage […] Puis j'ai planté des arbres à pommes où tous le monde à mordu de bon cœur. »


Arrêtons-nous quelques instants à cette toute dernière assertion. Serait-ce une allusion au fruit de la connaissance du Bien et du Mal dépeint fréquemment, en Occident, par l'image d'une pomme (Gn 2,17)? On peut le supposer. Quoiqu'il en soit, il s'agit là d'une critique implicite de la lecture « traditionnelle » où la manducation du fruit a provoqué une « chute » (Gn 3,4ss). Ici, F. Cabrel, rejette cette lecture pour adopter celle où la nourriture apporte joie et bonheur aux êtres humains.

Dans le regard de l'auteur-compositeur, les humains possédaient un Éden, une vie idyllique de partage et d'harmonie, d'égalité et de vie. C'est un peu l'héritage divin à conserver et à faire fructifier. Comme le présuppose la dernière strophe, il s'agissait de l'espérance divine en l'être humain.

La chanson de F. Cabrel présente toutefois un terrible constat : «Dieu qui s'est assis sur le rebord du monde et qui pleure de le voir tel qu'il est ». Il s'agit d'un véritable réquisitoire : l'être humain n'est pas parvenu à maintenir et à faire croître cette vie « parfaite » créée par Dieu. Au contraire, F. Cabrel suggère avec force toute l'horreur de la déshumanisation et de la destruction du monde. En ce sens, il suit le schéma habituel : d'une condition merveilleuse, l'être humain s'est trompé de chemin, a manqué son objectif, sa cible. Cette chanson serait-elle alors une expression de désespoir total?

Peut-être pas, car F. Cabrel prend ses distances avec les images traditionnelles de Dieu. En effet, même si le Dieu auquel il se réfère possède des attributs masculins : « Dieu et sa barbe blonde », celui-ci ne correspond pas vraiment au modèle patriarcal. Selon celui-ci, la divinité exercerait une vengeance ou une punition. D'une part, l'action divine, dans le texte de la chanson, décrit un acte faisant naître la vie en abondance; d'autre part, le geste de pleurer reflète très peu une notion traditionnelle axée sur l'exercice du pouvoir et dénote plutôt de la sensibilité et même de la vulnérabilité. Ainsi, la conclusion du texte de Cabrel ouvre en quelque sorte la voie à d'autres perspectives.

Quelques pistes de réflexion

Dans la tendance culturelle contemporaine, (notamment au cinéma et dans la littérature), il n'est pas exceptionnel de retrouver le schéma « paradis / chute » tel qu'illustré dans la chanson de F. Cabrel. Précisons cependant que dans les récits de création biblique, la consommation du fruit ne correspond pas nécessairement à la chute et à la détérioration de la condition humaine. Au contraire, ce n'est qu'après avoir pris du fruit que le couple humain se reconnaît réellement comme sujet et que l'homme et la femme portent des noms : « Ève » (Genèse 3,20) et « Adam » (Genèse 4,25) alors que dans les versets précédents, le texte les désigne seulement comme mâle et femelle, sans aucun nom propre. Ce statut de sujets responsables se perçoit également dans le fait qu'ils portent des vêtements de peau. Cela indique un changement révélant une nouvelle dimension, une autre étape dans la conscience de soi. Ayant ainsi accédé à la condition de sujet responsable, l'être humain peut à présent se solidariser pleinement avec l'ensemble du monde et amorcer sa propre histoire.

Selon cette lecture, l'action de Dieu se perçoit davantage au cœur du monde non plus comme un architecte ou un potier mais plutôt source de toute vie. La divinité insuffle la vie à tout ce qui existe. C'est donc dans l'existence même de l'insurpassable beauté de la complexité et de la diversité de l'ensemble du vivant et de la matière que se révèle la présence de la divinité. Autrement dit, c'est dans la totalité de la matière inerte et de la vie (plantes et animaux) que s'exerce l'action divine .

Cette proposition oriente le regard différemment. Elle implique une inversion de la logique traditionnelle face aux récits de création bibliques : le jardin d'Éden représente beaucoup moins un point de départ ou une réappropriation d'un état béatifique originel qu'une utopie à bâtir ou un projet à construire .

Selon cette hypothèse, les récits bibliques de création proposent des prototypes plutôt que des archétypes. Ceux-ci demeurent statiques et ne changent aucunement alors que les prototypes sont plus dynamiques peuvent évoluer. Le modèle de lecture faisant appel au concept de prototype pointe vers le futur, vers un mieux-être qui s'édifie par la solidarité et l'étroite coopération de l'ensemble du cosmos.

La chanson de F. Cabrel illustre ces deux regards : d'une part, le texte traite d'une certaine dérive opérée par les humains par rapport à l'orientation divine mais, en même temps, il place une importance considérable dans l'idée que les humains pourraient œuvrer pleinement à la croissance de la vie dans toutes ses potentialités.

vendredi 27 février 2015

Grâce repoussée

C'était une personne qui forçait l'estime. Attachée de tout cœur à sa religion, zélée pour tous les services qui s'y rattachaient, elle s'occupait des pauvres avec une générosité peu courante et multipliait les œuvres de bienfaisance.
Son jardinier était bien différent. Il ne connaissait qu'un livre : la Bible. Il ne parlait que d'une personne, Jésus. Il avait mis en lui toute sa confiance, l'ayant reçu d'abord comme sauveur, le servant ensuite comme son maître.
La dame tomba malade. Les plus éminents médecins furent appelés. Le cas était grave et l'issue fatale. La riche propriétaire fit appeler ses domestiques pour leur faire ses adieux. Jean arriva le dernier. Lorsqu'il vit sa maîtresse aux portes de la mort, les sanglots l'empêchèrent de parler. Pourtant il avait quelque chose à dire. La dame le comprit et le mit à l'aise.
"- Madame, comme je suis triste de vous voir ainsi ! Mais je voudrais, avec tout le respect que je vous dois, vous demander si vous êtes sauvée ?".
Ces paroles firent l'effet d'une bombe tombée dans la chambre. La malade indignée se dressa sur son lit : "- tu connais ma vie, Jean, j'ai toujours fait le bien et mes œuvres témoigneront assez..." Elle retomba sur l'oreiller, épuisée par l'effort qu'elle venait de faire.
"- Mais, Madame, nos meilleures œuvres ne valent rien pour obtenir le pardon de Dieu. Il faut venir à Lui repentant et avec foi comme le brigand sur la croix".
Blessée dans son orgueil, la maîtresse arrêta son domestique et s'écria : "- Comme le brigand... Aller à Jésus comme le brigand ? Jamais. J'aime mieux mourir damnée..." Et, retombant sur sa couche, elle rendit le dernier soupir...
Source : Topchrétien

jeudi 26 février 2015

Une douce surprise


« Ce n'est pas la toute-puissance de Dieu qui nous menace... mais sa douceur.
» 
Il y a un autre monde
André Frossard
Ecrivain, journaliste français

mercredi 25 février 2015

Les mains de Dürer


Le grand peintre et graveur allemand Albert Dürer (1471-1528) eut une jeunesse difficile. Il habitait avec un ami, peintre comme lui. Comme ils manquaient d'argent, ils décidèrent que l'un ferait quelques travaux manuels pour assurer leur subsistance commune tandis que l'autre se consacrerait à son art. Puis on intervertirait les rôles.

L'ami de Dürer trouva un emploi de domestique dans une auberge. Il devait couper le bois, apporter l'eau et balayer les étages. Pendant ce temps, Dürer travaillait sur ses toiles. Puis, ce fut au tour de son ami de reprendre les pinceaux. Mais une terrible déception l'attendait : ses doigts, accoutumés aux plus rudes travaux, ne pouvaient plus dessiner.
Un soir, en rentrant, Dürer trouva son ami à genoux, qui tendait vers Dieu ses mains noueuses. Il fut bouleversé et se dit : "l faudrait que le monde entier sache ce que mon ami a fait pour moi". Et, sur une toile, il esquissa ces mains qui s'étaient sacrifiées pour lui. On sait que ce tableau est devenu célèbre.

Ce récit nous fait penser à d'autres mains : celles du Seigneur Jésus-Christ. Une semaine après sa résurrection, il s'est présenté à Thomas et lui as dit : "Regarde mes mains... ne sois pas incrédule, mais crois".

( par La Bonne SEMENCE le 26 Juin 2007 )

mardi 24 février 2015

Questionnement

La richesse et la puissance matérielles ne sont pas des maux en soi ; le mal, c'est de croire qu'elles sont la condition de la vraie grandeur.
Michel Quoist (1921-1997), auteur chrétien

lundi 23 février 2015

Le mystère de la vie humaine

Le mystère de la vie humaine n'est pas juste de rester en vie, mais de trouver quelque chose pour laquelle on doit vivre - Fédor Dostoïevski

dimanche 22 février 2015

Une conversion radicale




Jésus dit : En vérité je vous le dis : si vous ne vous convertissez pas et ne devenez pas comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux.
Matthieu 18. 3
Une conversion radicale
Sir George Lyttleton, agnostique britannique du 19ème siècle, était convaincu qu'il était impossible qu'un homme tel que Saul de Tarse (qui est devenu l'apôtre Paul) ait eu le cours de sa vie changé aussi radicalement que le rapporte le Nouveau Testament. Il décida d'écrire un livre pour défendre son point de vue et semer le doute dans la chrétienté en prouvant que la conversion de Saul n'était qu'une façade. Après des recherches intensives, la conclusion de Sir George fut la suivante :
« Tout bien considéré, la conversion de Paul et son apostolat prouvent que la conversion au christianisme vient d'une révélation divine ».
Lord Lyttleton lui-même devint chrétien, se confiant en Jésus comme son Sauveur personnel.
Luc, l'auteur du livre des Actes des Apôtres, considérait la conversion de Saul comme un événement de très grande importance. Il la relate trois fois dans le livre (chapitres 9, 22, 26) avec beaucoup de détails. La vie de Paul nous montre l'exemple d'une conversion radicale, qui va bien au-delà des mots et d'une adhésion intellectuelle, pour toucher la vie entière et provoquer un attachement à Dieu sans limites.
Source : La Bonne Semence 2000

samedi 21 février 2015

La force de la foi


C'est la foi qui pénètre le monde spirituel de Dieu.

Homer Payne 

vendredi 20 février 2015

La Bible et les choix humains


La Bible nous montre que nous avons tous à choisir. Nous ne devons pas seulement choisir entre Dieu et le diable, entre le ciel et l’enfer, c’est bien plus subtil que cela. Chaque jour, vous et moi, nous devons choisir le genre de trésor auquel nous allons consacrer nos vies. Soit nous passerons nos vies à remplir notre grenier et notre garage avec tout ce que nous aurons amassé durant notre vie, ou nous passerons nos vies à amasser un trésor dans le ciel (Luc 12.33,34).
Mark Tabb, "Living with Less".

jeudi 19 février 2015

Le dernier mot de Guy de Maupassant


L'écrivain français GUY DE MAUPASSANT (1850-1943) écrivit sa propre épitaphe : “J’ai tout convoité, et je n’ai joui de rien”.

Cité par Ravi Zacharias dans “Les cris du coeur” p. 176

mercredi 18 février 2015

La création du monde, un hasard ?


Le docteur en paléontologie Kurt Wise, qui est professeur assistant au département de mathématiques et de science naturelle du Bryan College, connu pour son opposition à la théorie de l'évolution et sa foi solide en Dieu.
« La création n'est pas une théorie » dit-il. « Le fait que Dieu a créé l'univers n'est pas une théorie : c'est la vérité. »

mardi 17 février 2015

Hier et demain


"Il y a 2 jours dans la semaine durant lesquels et à propos desquels je ne me fais jamais de souci… Hier et
demain." 
Robert Jones Burdette

lundi 16 février 2015

Théisme, Athéisme ou Agnosticisme ? (2)


L’agnosticisme

L'agnostique prétend qu'on ne peut pas savoir s'il y a un Dieu ou non. Peut-être que oui, peut-être que non. Nombreux sont ceux qui en restent à ce stade un certain temps dans leur recherche de Dieu. Nous devons le respect à celui qui sincèrement ne sait pas, mais parfois les gens sont agnostiques d'une manière plus agressive, par exemple lorsqu'ils disent: «Personne ne peut être sûr de rien; je ne m'engagerai donc ni dans un sens ni dans un autre.» Ce sont des agnostiques perpétuels !Pour sensée que cette position paraisse de prime abord, elle soulève cependant des problèmes dès que l'on s'y attarde un peu.
Raisonnons logiquement. Ou il y a un Dieu, ou il n 'y en a pas. C'est l'un ou l'autre. A la question : «Etes-vous marié ?», il n'y a que deux réponses possibles: « Oui » ou « Non ». Répondre «peut-être» serait une absurdité. Il se peut que l'athée ait raison, il se peut que celui qui croit en Dieu ait raison... Mais l'agnostique a de toute façon tort.
Certains considèrent que leur agnosticisme est sur le plan intellectuel supérieur au simple christianisme, comme si en restant entre deux chaises, ils tiraient le meilleur de ces deux positions. Mais une telle attitude peut être suicidaire ! Imaginez un instant que vous soyez en train de vous noyer en haute mer, et que deux bateaux se portent à votre secours. Ils arrivent au moment où vous buvez la tasse pour la troisième fois. Vous savez qu'il y a dans l'un des deux navires une bombe à retardement qui va exploser dans les minutes qui suivent, mais vous ne savez pas dans lequel. Et puisque vous savez qu'un seul de ces bateaux est sûr, vous choisissez de rester dans la «sécurité» de l'eau. Effectivement, un des deux paquebots coule comme une pierre, tandis que l'autre rentre à bon port. Et vous, vous vous noyez ! Vous aviez absolument raison quant au naufrage d'un des deux bateaux, et absolument tort de rester dans l'eau. Mortellement tort. Le choix que vous avez fait était irrémédiablement voué à l'échec. Au moins, en choisissant l'un des navires, vous aviez une chance sur deux de survivre.
L'agnostique est dans le même cas. Rejetant en permanence les deux possibilités, il est condamné au mauvais choix. Loin d'être une position supérieure, celle-ci se révèle être le pire des choix possibles. Et ce n'est pas tout. Nombreux aujourd'hui sont ceux qui font appel à une puissance au-delà d'eux-mêmes. Qui d'entre nous n'a pas, en pleine crise, lancé dans un souffle une prière à Dieu ? L'athée vous dira de ne pas user votre salive. Le ciel est vide ; serrez les dents et allez de l'avant. Le chrétien peut vous dire qu'un Dieu d'amour veut vous aider. Mais l'agnostique ne peut offrir que confusion et doute. Imaginez qu'un de vos amis, malade, est dans un état désespéré. Vous voulez l'emmener à l'hôpital dans une ville inconnue. «Où est l'hôpital ?» Si l'on vous répond qu'il n'y en a pas, vous êtes déçu mais résigné au fait que vous ne pouvez rien faire de plus. Si l'on vous dit qu'il y a un hôpital et où il se trouve, vous vous y précipitez avec joie pour que l'on secoure votre ami. Mais si quelqu'un vous dit qu'il se peut qu'il y ait un hôpital mais qu'il n'en a jamais entendu parler, et s'il y en a un qu'il ne sait pas où il se trouve... Ce sera frustrant, exaspérant. Une lueur d'espoir sans pouvoir arriver au but ! «Merci du renseignement !» direz-vous.
On commence à le voir, cette attitude de «non-savoir» n'est pas aussi ingénieuse qu'on pouvait le croire de prime abord. Comme étape à franchir dans une découverte, elle est tout à fait sensée; mais comme opinion arrêtée, elle est erronée, dangereuse et d'aucune utilité pour les autres. L'agnosticisme est comme le tunnel du Mont Blanc : un très bon point de passage, mais y vivre serait un cauchemar.

dimanche 15 février 2015

Emil Michel Cioran parle des religions


Plus les hommes s'éloignent de Dieu, plus ils avancent dans la connaissance des religions. 
Emil Michel Cioran
Philosophe et écrivain roumain d’expression française (1911-1995)
Extrait de De l'inconvénient d'être né

samedi 14 février 2015

L'Evangile selon Napoléon


« L'Évangile (dans le Nouveau Testament) possède une vertu secrète, je ne sais quoi d'efficace et de chaleureux qui agit sur l'entendement et qui charme le cœur, l'Évangile n'est pas un livre : c'est un être vivant ».
Napoléon 1er

vendredi 13 février 2015

Lui seul ordonne et accomplit ses promesses !


Ainsi donc, les promesses de Dieu donnent ce qu’exigent les commandements et réalisent ce qu’ils ordonnent, en sorte que tout, commandement et accomplissement, ne revienne qu’à Dieu seul : lui seul ordonne, et lui seul accomplit. 
Martin Luther, De la Liberté du Chrétien

jeudi 12 février 2015

Le pardon d'une veuve


Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant les uns aux autres comme Dieu aussi, en Christ, vous a pardonné. Ephésiens 4. 32

Vous pardonnant les uns aux autres... comme aussi le Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même. Colossiens 3. 13

Le pardon
Benjamin Dubé, un pasteur noir vivant en Afrique du Sud, ne cessait de dire : «Nous ne devons haïr personne parce que Jésus nous aime tous». On lui répondait : «Toi qui es noir, tu voudrais alors qu'on aime aussi les blancs ?»
Un soir, sa voiture fut arrêtée, on le battit à mort. Ses meurtriers prirent sa Bible et la trempèrent dans son sang. Son fils, âgé de douze ans, parvint à échapper à cet affreux massacre.
Quelques années plus tard, l'épouse de Benjamin et son fils, au cours d'une réunion, donnèrent le témoignage de leur épreuve et des consolations que le Seigneur leur avait prodiguées. Ils conclurent en chantant ce cantique : «Père, pardonne-leur». Les auditeurs écoutaient, fascinés. Quelques personnes demandèrent qu'on prie pour elles. Parmi elles, un homme hésitait. Il paraissait tourmenté. «J'ai besoin de votre Jésus, dit-il. J'ai besoin de pardon... je faisais partie de ceux qui ont tué votre mari».
«Effrayée, je me mis à trembler, raconte la veuve. Que devais-je faire ? Le Seigneur me le montra. Je pris le tueur dans mes bras et je lui dis : Je te pardonne comme Jésus nous a pardonné. Maintenant, tu es mon frère».
Nous ne pouvons qu'admirer la réaction de cette chrétienne ; elle a vraiment suivi de près l'exemple de son Sauveur. Mais nous sommes encore plus émerveillés quand nous pensons aux paroles de Jésus sur la croix : «Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font» (Luc 23. 34).
Issue de "la Bonne Semence" 2003
"L'erreur est humaine, le pardon divin." Alexander Pope
Extrait de Essai sur la critique

mercredi 11 février 2015

Comment prier ? (2)


La prière est hors de tout doute la plus haute activité de l'âme humaine. L'homme est à son meilleur et à son plus haut quand, sur ses genoux, il vient face à face avec Dieu. La prière est le test ultime révélant le vrai état spirituel d'un individu.
Martin Lloyd-Jones (1899-1901), pasteur anglais

mardi 10 février 2015

Justin et la recherche de la vérité

La prophétie n'est jamais venue par la volonté de l'homme, mais c'est poussés par l'Esprit Saint que de saints hommes de Dieu ont parlé.
2 Pierre 1. 21
Après avoir reçu (des apôtres) la parole de la prédication qui est de Dieu, vous avez accepté, non la parole des hommes, mais (ainsi qu'elle l'est véritablement) la parole de Dieu.
1 Thessaloniciens 2. 13
L'amour de la vérité
Justin (environ 140 ans après Jésus Christ) est né à Naplouse, ville de la Palestine. Dès sa jeunesse, il s'est adonné à l'étude de la philosophie. Pour parvenir à connaître la vérité, il avait décidé de ne se donner ni trêve ni repos, de s'imposer les plus grands sacrifices jusqu'à ce qu'il l'ait trouvée.
Un jour, en se promenant au bord d'un lac, Justin rencontre un vieillard d'aspect doux et vénérable. Celui-ci, en observant Justin, devine ses tourments, l'interroge et découvre en lui un homme consumé par la recherche de la vérité. Avec bonté le vieillard lui fait remarquer que la philosophie laisse l'esprit dans l'incertitude sur les plus graves problèmes. «Où donc, s'écrie Justin, trouver la vérité, si ce n'est auprès des philosophes ?
-- Avant les philosophes, répond le vieillard, des hommes éclairés, amis de Dieu, ont parlé par son Esprit. On les appelle les prophètes. Par le Saint Esprit, ils ont communiqué aux hommes ce qu'ils avaient entendu et vu. Ils ont célébré ce Dieu, créateur et père de tous les êtres, et ils ont célébré le Christ, son Fils. Demande maintenant que les portes de la lumière s'ouvrent aussi pour toi».
Emu et intrigué, Justin se met aussitôt à l'oeuvre. Il étudie les prophètes et surtout l'enseignement de Jésus Christ. Bientôt il sera compté comme un illustre et infatigable défenseur de la foi chrétienne. Autrefois philosophe, il a témoigné parmi les philosophes et les grands de ce monde. Cela lui a coûté la vie. L'histoire se souvient de lui, non comme Justin le philosophe, mais comme Justin martyr.
Portrait de Justin

lundi 9 février 2015

L'espérance de George Brassens



"Il n'y a pas d'autre révolution possible que d'essayer de s'améliorer soi-même. Si chacun tente quelque chose, le monde ira mieux". (George Brassens, chanteur français du 20ième Siècle)

dimanche 8 février 2015

Les refus d'un chauffeur de bus


“Tu as mis Ta main sur moi.” Psaume 139.5
Un chauffeur de car londonien avait été assigné à une ligne desservant Wembley Stadium où
devait se dérouler une campagne d’évangélisation de Billy Graham. L’un des passagers l’invita, avant de descendre, à venir écouter le célèbre prédicateur, offre qu’il refusa en souriant.
Un an plus
tard, il émigra aux Etats-Unis et trouva un emploi dans les transports de New York. Peu de temps après il se retrouva sur une ligne desservant Madison Square Garden où Billy Graham devait prêcher plusieurs soirs de suite. Alors qu’il garait son bus, une dame lui demanda s’il n’aimerait pas venir l’écouter au moins une fois. Il refusa poliment, une fois encore.Des années passèrent. Il rencontra une Australienne avec laquelle il se maria et se retrouva à Sidney, employé dans les transports de la ville. Le jour où Billy Graham arriva pour une campagne d’évangélisation qui devait avoir lieu dans le plus grand stade de Sidney, notre chauffeur fut à nouveau assigné sur la ligne desservant précisément ce stade. Cette fois, lorsqu’un passager l’invita à assister à la soirée, il se rendit compte qu’il ne pouvait continuer à échapper à ces invitations. Il accepta.
Plus tard, rendant témoignage de son parcours, il s’écria : “Où que j’aille dans le monde, je
me retrouvais face à Billy Graham, aussi ai-je enfin décidé d’aller l’écouter et ce soir-là j’ai donné ma vie à Christ. Ce fut la plus belle décision de ma vie !

Issu d'un magazine chrétien

samedi 7 février 2015

Théisme, Athéisme ou Agnosticisme ? (1)


Extrait du livre C’est l’évidence même de Stephen Gaukroger.
Puis-je vraiment croire en Dieu ?

Voilà la grande question. Tout le reste dépend de la réponse qu'on lui donne. Dieu existe-t-il vraiment, ou n'est-il que le fruit de l'imagination des chrétiens ? Et si l'on parvient à prouver que Dieu n'est effectivement rien d’autre, ne faudrait-il pas le lui faire savoir ? Certaines personnes donnent aujourd'hui l'impression que les gens qui réfléchissent un tant soit peu ne croient plus en Dieu; on l'aurait relégué au rang du Père Noël ou des contes de fées, «de ces choses auxquelles on croit quand on est petit». Les chrétiens ne seraient-ils donc que des gens crédules et mal informés ? A moins que ce ne soit le cas des athées ? Essayons d'examiner aussi honnêtement que possible les différents éléments à notre disposition.

L'athéisme
Un athée dit que Dieu n'existe pas. Cette affirmation appelle plusieurs observations : C'est une déclaration de foi.
Absolument ! L'athée n'a aucune preuve logique ou irréfutable pour étayer son point de vue. Il pourra avancer certains arguments philosophiques, des expériences personnelles ou un «avis autorisé», mais rien en fin de compte n'a valeur de preuve absolue. En outre, en raison de sa nature même, son point de vue est plus délicat, car il est toujours plus difficile d'établir la non-existence d'une chose que de prouver le contraire. Imaginez que j'appelle ma femme, le matin, pour lui dire que je ne trouve pas mes chaussettes. Elle me répond : «Elles sont dans la chambre d'amis.»Je cherche pendant un moment, puis lui crie: «Non, elles n'y sont pas.- Si !» réplique-t-elle.
Il lui sera beaucoup plus facile de prouver qu'elle a raison. Si elle va dans la chambre d'amis et trouve les chaussettes, elle aura eu raison. Même si elle ne les trouve pas immédiatement, elle aura toujours eu raison si on les trouve plus tard. Quant à moi, pour prouver que j'ai raison, je devrais explorer chaque centimètre carré de la pièce, ne laissant pas le moindre recoin inexploré. Alors seulement la preuve sera faite que ma femme avait tort.
De même, la preuve de la justesse de l'athéisme ne pourra être faite que si l'on déniche et analyse la moindre parcelle d'information susceptible de nous mettre sur la trace de Dieu. Une mission impossible ! Même le plus, arrogant des êtres humains ne peut prétendre tout connaître, mais sans une telle connaissance, comment l'athée pourrait-il tenir pour certain le fait que Dieu n'existe pas ? L’affirmation «II n'y a pas de Dieu» porte le label «pas de preuve à l'appui». C'est une position hasardeuse.
Être athée, c'est vivre chaque jour dans la crainte de voir surgir la preuve que l'on a tort. Revenons aux chaussettes. Tant que nous les cherchions, je pouvais à chaque instant voir surgir la preuve que j'avais tort, et que ma femme avait raison. Je ne pouvais être sûr d'avoir raison qu'au terme d'une longue et minutieuse exploration. Tandis que ma femme pouvait l'être à n'importe quel stade de notre recherche.
Cette illustration est toute banale, mais si l'objet de notre recherche avait été d'une importance capitale, j'aurais à chaque instant appréhendé de voir surgir la preuve que j'avais tort; tandis que ma femme aurait à chaque instant espéré voir apparaître la preuve qu'elle avait raison. Ainsi, logiquement, un athée ne pourra jamais être sûr d'avoir raison tant qu'il n'aura pas examiné toutes les possibilités. George Bernard Shaw, qui était athée et auteur de My Fair Lady, a bien formulé la précarité d'une telle position : «La science à laquelle j'ai accroché ma foi a fait faillite. J'y ai cru un jour. En son nom, j'ai participé à la destruction de la foi de millions d'adorateurs dans les temples de mille et une confessions. Et aujourd'hui, en me regardant, ils sont témoins de la tragédie d'un athée qui a perdu sa foi.» (G.B.Shaw, Too True to be Good) L'athéisme est impuissant, A t-on jamais entendu quelqu'un affirmer: «Je viens de devenir athée, et cela a changé toute ma vie. J'étais alcoolique, je battais ma femme, et je suis maintenant un chef de famille idéal» ? L'athéisme n'a pas du tout cette puissance morale. Le chrétien, par contre, pourra citer des dizaines d'exemples où le fait de connaître Dieu a produit un changement radical dans la vie de ces personnes. Au siècle dernier, un éminent penseur du nom de Charles Bradlaugh a défié un évangéliste local de se mesurer à lui lors d'un débat public. Il s'agissait de comparer les prétentions du christianisme et celles de l'athéisme. L'évangéliste accepta à une condition : que Bradlaugh amène avec lui cent personnes dont l'engagement dans l'athéisme avait transformé la vie. S'il y parvenait, Hugh Price Hughes amènerait avec lui une centaine de personnes dont la vie avait été transformée par leur connaissance de Dieu. Pour être certain de bien faire passer son message, il offrit à Bradlaugh d'accepter le débat si celui-ci lui ramenait cinquante personnes dont le contact avec l'athéisme avait transformé la vie, puis vingt personnes, puis dix, et finalement s'il pouvait lui ramener un homme ou une femme dont la vie aurait changé en mieux grâce à son contact avec « l'athéisme ». Comme l'on pouvait s'y attendre, Charles Bradlaugh annula son invitation au débat. L'athéisme n'a aucune puissance morale susceptible de changer une vie. Devant ces faiblesses de l'athéisme, nous devrions peut-être reporter notre attention sur l'agnosticisme.
http://www.eglisedrancy.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=26&Itemid=45

vendredi 6 février 2015

Louer Dieu en priant


« C’est une bonne habitude que de commencer chaque prière par des actions de grâces et des louanges. En offrant des actions de grâce nous nous réjouissons du don, en offrant des louanges nous nous réjouissons du donateur. »
Virginia Whitman

jeudi 5 février 2015

La science a-t-elle remplacé Dieu ? (partie 2)

Si l’intelligence humaine cherche la vérité, elle ne peut que rencontrer l’intelligence de Dieu.
En 1989, l’historien Jean Delumeau a rédigé un ouvrage avec des scientifiques et des croyants intitulé « Le savant et la foi ». Dans sa préface, il justifie son livre « parce que règne dans l’opinion la conviction qu’un scientifique ne peut être qu’athée ou agnostique ».
Dans son ouvrage l’auteur interroge une vingtaine de savants et de chercheurs de haut niveau qui tous disent oui à la foi. Il écrira : « Aucun des auteurs qui ont collaboré à la rédaction du livre n’a ressenti la lecture de la Bible comme un frein à la recherche scientifique, ni l’attrait de la recherche comme un frein à la lecture biblique... ». Science et foi ne s’opposent pas. Elles s’harmonisent quand le cœur est humble devant l’intelligence et la sagesse de Dieu.
Galilée, physicien, astronome italien notamment à l’origine d’une révolution dans l’observation de l’univers, écrivait : « L’Ecriture est toujours véritable, elle a toute autorité sur les questions de foi, mais sa profondeur mystérieuse est souvent impénétrable à notre faible esprit. Si la vérité se trouve dans les livres sacrés, elle n’y est pas claire pour tous. Et il faut se servir, pour l’y apercevoir, de l’intelligence et de la raison que Dieu nous a données. Le Saint-Esprit les a dictées et il est vrai qu’il ne se trompe jamais. Mais lorsque nous interrogeons la nature c’est lui aussi, le Saint-Esprit, qui nous répond et nous enseigne. Les ouvrages de Dieu ne se démentent pas les uns les autres. Les contrariétés ne sont qu’apparentes. Il faut les concilier car la science ne peut être un affaiblissement de la foi ».Cet homme de science avec toute sa foi reconnaît dans l’Ecriture et dans la nature l’œuvre de Dieu. Ce grand savant a énoncé un principe fondamental : Dieu est à la fois l’auteur de la Bible et le créateur de l’univers. La Bible et la nature sont en harmonie. Elles ont un même auteur, le Créateur qui a inspiré l’Ecriture. Dieu dit la même chose dans la nature et dans sa Parole. La nature, riche, prodigieuse, magnifique, complexe, est un livre ouvert où Dieu se révèle, où nous pouvons lire sa puissance.
David avait bien compris cette vérité. Dans la première moitié du psaume 19, il fait l’éloge de la nature, de la création divine, et dans la seconde celle de la Parole de Dieu. David avait déjà découvert que la nature et l’Ecriture ont un seul Auteur, Dieu lui-même. Toutes deux ont un même langage.
Ainsi Galilée affirmait : « L’Ecriture est toujours véritable. Le Saint-Esprit est à l’origine de la Bible et de l’univers. L’Esprit Saint ne se trompe jamais. Les contradictions entre science et foi ne sont qu’apparentes. La science ne peut être un affaiblissement de la foi ». Cet homme de foi et de science a risqué sa vie (l’Eglise catholique le condamnait au bûcher s’il ne se reniait pas). Il a étudié avec beaucoup d’intelligence ce rapport entre la science et la foi.
En 1993, 360 ans après avoir condamné Galilée et ses découvertes, le Vatican a enfin reconnu son erreur et réhabilité le savant italien. Ce dernier avait interrogé la nature et ensuite partagé ses conclusions. Job disait déjà : « Interroge les bêtes, elles t’instruiront ; les oiseaux du ciel, ils te l’apprendront ; parle à la terre, elle t’instruira ; et les poissons de la mer te le raconteront. Qui ne reconnaît chez eux la preuve que la main de l’Eternel a fait toutes choses ? » (Job 12 : 7). Job ne faisait que dire la même vérité découverte par Galilée et tous les autres savants humbles et illustres précités.

mercredi 4 février 2015

Ce qu'est le christianisme



“ Le christianisme n’est pas seulement une foi et un moyen de grâce, c’est aussi une manière de vivre” 
Harris-Franklin Rall, un théologien.

mardi 3 février 2015

Voltaire parle de Dieu


"Si Dieu nous a fait à son image, nous lui avons bien rendu."

Voltaire
Écrivain français (1694-1778)
Selon toi, que voulait dire Voltaire ?
Ton avis m'intéresse. Merci par avance pour ta réponse.

lundi 2 février 2015

Des sportifs parlent de Jésus (2)

Michael CHANG
Joueur professionnel de tennis, vainqueur de l'Open de France en 1989, Finales des US Open et Open d'Australie en 1996.
"Ensemble en tant qu'équipe, nous avons pris la décision de glorifier Dieu, de nous concentrer sur lui, de le prier, de le remercier et d'apprendre de lui. C'est avec ce désir et dans cette attitude que nous sommes allés à l'US Open. Et même si je n'ai pas gagné, nous avons eu le sentiment que ce fut une réussite et que la volonté de Dieu s'était accomplie."

JORGINHO 
Champion du monde de football avec le Brésil en 1994, champion olympique en 1988, champion d'Allemagne avec le Bayern de Munich en 1994.

"La chose la plus importante de ma vie n'a, à première vue, rien à faire avec le football. Ma vie est entièrement basée sur une foi vivante en Jésus-Christ."

 

dimanche 1 février 2015

George Washington parle de la Bible



« Il est impossible de gouverner droitement le monde sans Dieu et sans La Bible. »
Georges Washington (1732-1799). Il fut le 1er Président des Etats-Unis.