Si Jésus est la révélation complète de Dieu, alors tous les sentiments qu’il a éprouvés en face de la détresse humaine et toutes les souffrances qu’il a endurées sont ceux de Dieu. Mais au fond, cela se comprend comme l’écrit le théologien allemand, Jürgen Moltmann : « Si Dieu était incapable de souffrir, Il serait aussi incapable d’aimer ; celui qui est capable d’aimer est aussi capable de souffrir, car il s’expose à la souffrance introduite par l’amour ».
John Stott, La Croix de Jésus-Christ, Bâle, EBV, 1987, p. 332).