« J'avais abandonné jusqu'aux moindres formes extérieures de la religion. Ma religion à moi, c'était de donner libre cours à ma personnalité! Je trouvais très bonne cette religion, elle me rendait fier de moi; ma réputation était excellente et je m'étais taillé une place agréable dans le monde !
Je m'étais dit : « balaie de ton esprit tes craintes de l'au-delà» me croyant assez intelligent pour que personne ne me prouve l'existence de Dieu . Mais une partie de moi-même, que je ne voulais pas montrer à mon entourage, restait plongée dans la nuit, et je demeurais anxieux. Je me plongeai dans la théosophie, dans le spiritisme sans obtenir de résultat ; je côtoyai un abîme où je tomberai fatalement un jour.
Un soir , accablé de tristesse, je me dirigeai vers un lieu de plaisir. J'entendis un chant qui m'attira. J'entrai dans la salle; c'était une réunion « évangélique » qui s'y tenait. Il y avait là des gens qui priaient et chantaient. Je fus très sensible à l'affection que me témoignèrent ces personnes et je puis dire maintenant que c'est Dieu qui avait eu pitié de moi et il m'avait conduit là. J'entendis le message de l' Evangile et mon cœur fut touché.
C'était sur la mort et la résurrection de Jésus-Christ. L'arsenal de l'incrédulité ne contient que des épouvantails ; on s'en aperçoit dès que la vraie lumière les démasque, quand le coeur s'ouvre à la Parole de Dieu. Ce qu'aucun homme n'eut pu faire, la grâce divine le réalisa.
J'acceptai Jésus comme le don de Dieu et comme mon sauveur personnel, mon esprit fut libéré, et la paix de Dieu descendit sur moi. J'étais sauvé ! »
Témoignage recueilli par Jules Depiere ( Le Trésor Quotidien ).