Une personne à qui j'offrais un évangile me répondit, sur un ton amusé : “Ah, l'évangile, je maîtrise !”. Que voulait-elle dire par là ? Sa connaissance de l'évangile était-elle accompagnée d'une foi véritable ? Je ne peux pas savoir, mais pour moi, la foi ne se limite pas à une connaissance intellectuelle. Elle concerne notre vie tout entière, notre conscience, notre volonté, nos pensées, notre cœur. On ne maîtrise pas l'évangile comme on maîtrise un cours d'histoire ou de mathématiques. Une amie, parlant de sa conversion au Christ, me disait : “Avant, je lisais la Bible comme un livre d'histoire, mais après, elle est devenue un livre vivant”.
Le mot évangile signifie “bonne nouvelle” : Dieu sauve celui qui croit au Seigneur Jésus. Quand je reçois une bonne nouvelle, je la crois et je m'en réjouis. Ou alors je ne la crois pas, et elle me laisse froid.
“Croyez à l'évangile” : c'est la parole du Seigneur rapportée par les évangélistes (Matthieu, Marc, Luc, Jean) qui ont écrit ces quatre livres de la Bible concernant la personne et la vie de Jésus. Il est le Fils de Dieu, il est aussi l'homme parfait, plein de grâce, qui a répandu bienfait sur bienfait. Croire l'évangile, c'est croire en Jésus mort pour nos péchés, croire en son triomphe sur la mort par sa résurrection. C'est accepter qu'il a été mon substitut en prenant à la croix la condamnation que je méritais à cause de mes péchés. Maintenant, Dieu donne gratuitement une place dans son ciel à tous ceux qui croient, car il a fait d'eux ses enfants bien-aimés. Rien de moins !