“Face à la mort, le corps affaibli, la
santé minée par mes débauches, l'âme condamnée à la perdition éternelle
(car Dieu a dit : ”L'ivrogne n'héritera pas du royaume de Dieu“), je
laisse comme legs :
– à la société, une influence aussi
néfaste que possible par l'exemple d'un homme qui a tout fait pour
satisfaire ses appétits déréglés.
– à mes parents, frères et sœurs, la poignante pensée que celui qu'ils avaient tant aimé s'est perdu corps et âme.
– à ma femme, un cœur brisé, les marques de mes mauvais traitements, la misère et la honte.
– à mes enfants, un nom déshonoré, un avenir lésé, le souvenir des débauches de leur père”.
(Auteur anonyme athée du 19e siècle)