Le 30 juin 2000, dans une ville du Danemark, un concert de rock avait été organisé à grand renfort de publicité pour le groupe Pearl Jam.
Le jour venu, bien avant l'heure, la salle était comble. Il était aisé de comprendre, en écoutant les trépignements et les cris discordants de l'assistance que le ton montait rapidement et que l'atmosphère n'allait pas tarder à devenir infernale. Celle-ci, portée à son apogée dès les premiers chants, mit la foule en délire. Déchaînée, elle se leva d'un bloc, escaladant l'estrade pour voir et toucher ses idoles. Ce fut la bousculade, la panique, des cris déchirants, des hurlements de terreur de personnes que l'on foulait aux pieds et qui périrent écrasées, étouffées, asphyxiées. Bien triste bilan pour une soirée qui se devait d'être magnifique : dix morts et de nombreux blessés !
Le commentateur d'un journal écrivit : "Les hommes ont perdu le goût du calme qui était un état naturel autrefois. Ils paraissent même avoir peur et s'étourdissent de musique criarde, de télé jacassante, de tapage discordant et d'agitation riche en décibels".
"La société sans Dieu que l'on nous prépare est une société de fantômes car l'homme a besoin de Dieu" écrivait un autre journal.