Félix Neff (1798-1829), prédicateur actif, abordait toujours de façon très directe ses interlocuteurs dans le souci qu'il avait de leur sort éternel. Un jour, à Lausanne, il crut reconnaître de dos une personne à qui il avait souvent parlé du Seigneur Jésus. Il pressa le pas, la rejoignit, posa la main sur son épaule et lui demanda : "Qu'en est-il de ton âme ?". La personne interpellé se retourna et Félix Neff reconnut son erreur. Il s'excusa et passa son chemin. Quatre ans plus tard, à la fin d'une réunion tenue par Félix Neff, un homme s'avança vers lui en disant : "J'ai une grande dette de reconnaissance envers vous". Neff le regarda tout étonné. L'homme reprit : "vous ne me reconnaissez pas ? Vous m'avez un jour, par erreur, posé la question : qu'en est-il de votre âme ? Ce fut comme une flèche enfoncée dans ma conscience. Je ne pouvais pas m'en défaire. J'ai apporté au Seigneur Jésus le fardeau de mes péchés. Je les ai confessés et je sais qu'ils ont été pardonnés".
Posons-nous chacun cette question solennelle : où en est mon âme ? Nous ne pouvons pas continuer notre chemin sans résoudre cette question. Si nous arrivions à la fin de notre vie sans nous être préparés à rencontrer Dieu, nous serions perdus. Si nous ne le rencontrons pas comme un Dieu sauveur avec qui la paix a été faite, nous le rencontrerons comme un Dieu juge des vivants et des morts qui nous demandera des comptes.
Posons-nous chacun cette question solennelle : où en est mon âme ? Nous ne pouvons pas continuer notre chemin sans résoudre cette question. Si nous arrivions à la fin de notre vie sans nous être préparés à rencontrer Dieu, nous serions perdus. Si nous ne le rencontrons pas comme un Dieu sauveur avec qui la paix a été faite, nous le rencontrerons comme un Dieu juge des vivants et des morts qui nous demandera des comptes.