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dimanche 16 mars 2014

La conversion de Charles Spurgeon (partie 2)

Voici la suite du récit de Charles Spurgeon.
"Cet heureux jour, où je trouvai le Sauveur, et appris à me cramponner à ses pieds adorés, jamais je ne l'oublierai. J'écoutai la Parole de Dieu, et ce texte précieux me conduisit à la croix de Christ. Je peux affirmer que je connus ce jour-là une joie absolument indescriptible. J'aurais pu sauter, j'aurais pu danser; aucune extériorisation, même fanatique, n'aurait pu dépasser la joie de ce moment-là. Depuis, mon expérience chrétienne s'étale sur de nombreuses années, mais pas un seul jour ne m'a donné la plénitude de joie, le délice étincelant, de ce premier jour.
J'aurais pu sauter de mon siège et crier avec le plus fanatique de ces frères méthodistes: "Je suis pardonné! Je suis pardonné! Quel monument de grâce! Un pécheur sauvé par le sang !" Mon esprit vit ses chaînes brisées en mille morceaux. Je me sentis une âme affranchie, un héritier du ciel, pardonné, accepté en Jésus-Christ, arraché de la fosse de destruction et du bourbier, mes pieds ancrés sur un roc et mon devenir bien établi.
Dans les deux heures entre mon entrée dans ce temple et mon retour à la maison, quel changement s'était produit en moi! En regardant simplement vers Jésus, j'avais été délivré du désespoir, et amené dans une telle joie que lorsque la famille me vit rentrer, ils me dirent: "Quelque chose de merveilleux t'est arrivé", et je brûlais de tout leur raconter. Oh! quelle joie ce jour-là chez nous, quand tous entendirent que le fils aîné avait trouvé le Sauveur et se savait pardonné !"La conversion de Spurgeon fut le grand tournant de sa vie. II était véritablement "une nouvelle création". Ce terrible fardeau oppressant qui, si longtemps, avait pesé sur lui, avait disparu, et maintenant tout était nouveau devant lui.
La souffrance par laquelle il passa eut, toutefois, un effet durable sur lui. Une prise de conscience de l'extrême horreur du péché s'enracina profondément dans son esprit, et lui fit haïr l'iniquité et aimer de tout son cœur la sainteté. L'incapacité des prédicateurs qu'il avait entendus à présenter l'Evangile, et cela d'une manière simple et directe, le poussa durant tout son ministère à expliquer aux pécheurs, dans chaque sermon, et de la manière la plus directe et la plus compréhensible possible, comment être sauvé.