Malgré les supplications de sa mère, Pierre sortit ce soir-là pour rejoindre ses copains. Il pensait : “Il faut bien se distraire un peu. Les parents sont d'une autre génération. On n'a pas toujours vingt ans”. Comme il franchissait la porte, sa mère lui dit : “Pierre, tu sais, je prierai pour toi jusqu'à ce que tu reviennes”.
Ce soir-là, le plaisir lui parut fade. L'ambiance n'y était pas. Il décida de rentrer à la maison.
La chambre de sa mère était encore éclairée. Il s'en étonna et entra dans la pièce. La maman était à genoux, au pied de son lit, la tête appuyée sur les couvertures. Il s'approcha. Elle était morte.
Ce fut pour lui un coup terrible. N'était-ce pas le chagrin qui avait tué sa mère ? N'était-il pas responsable de sa mort, lui, un fils indigne ? L'irréparable était devant lui.
Dieu lui parla. Il avait vu l'exemple, entendu les conseils d'une mère à la foi vivante, et il allait y répondre. Cette nuit-là, Pierre se tourna vers Dieu. Il reconnut ses péchés et accepta Jésus pour son Sauveur.
Pendant de longues années, attaché à Jésus, son Maître, il a été un chrétien zélé pour proclamer le grand salut que Dieu offre à celui qui croit. Il l'avait accepté lui-même dans des conditions si tragiques.
Source : le calendrier "La Bonne Semence"