«Pour
moi, la croix est suffisante: j’y vois la révélation de l’amour; j’y
découvre aussi le reflet de moi-même, à savoir que je suis homme et
comme tel, pécheur... Celui que la race humaine crucifie est le
Rédempteur; appartenant à la race humaine, je découvre que moi aussi
j’ai besoin d’un Sauveur...
Craintif devant la vie, je cherche mon refuge dans le crucifié. Je le prie de me délivrer du malin et de moi-même.»
Craintif devant la vie, je cherche mon refuge dans le crucifié. Je le prie de me délivrer du malin et de moi-même.»
On raconte que Jean-Sébastien Bach, au
moment où il composa sa Passion selon saint Matthieu, arrivé au récit de
la crucifixion, s’écria: «Dieu, abandonné de Dieu! Qui peut saisir ce mystère?»