Je suis assuré que ni mort, ni vie, ni anges, ni principautés, ni choses présentes, ni choses à venir, ni puissances, ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus, notre Seigneur. Romains 8, 38-39
Un auteur ancien, H. de Mirmand (1650-1721), a écrit ceci : "On nous invite à nous familiariser avec l'idée de la mort, et on oublie qu'il faudrait d'abord se familiariser avec Dieu, et profiter de sa miséricorde en Jésus Christ. Si nous nous approchions de lui comme des enfants remplis d'amour pour lui, serait-il possible que la pensée de nous trouver dans sa compagnie ne soit pas pour nous une source de joie ?
La véritable raison de notre crainte de la mort, c'est que nous n'aimons Dieu que trop faiblement. Le remède, c'est de nous pénétrer des vérités de l'Evangile qui nous permettraient de dire avec l'apôtre Paul : Ayant le désir de nous en aller pour être avec Christ, car cela est de beaucoup meilleur" (Philippens 1, 23)."
La véritable raison de notre crainte de la mort, c'est que nous n'aimons Dieu que trop faiblement. Le remède, c'est de nous pénétrer des vérités de l'Evangile qui nous permettraient de dire avec l'apôtre Paul : Ayant le désir de nous en aller pour être avec Christ, car cela est de beaucoup meilleur" (Philippens 1, 23)."
Certes l'auteur ne pouvait oublier la douleur des séparations d'avec nos proches, douleur que le Seigneur comprend.
C'est ainsi qu'il écrivait à un ami, trois mois avant sa fin qui fut pénible :
"Je vous remercie de compatir aux souffrances où il plaît à Dieu de m'engager. Il me fait la grâce d'être content de mon état. Et s'il m'appelle à le glorifier par ma patience et ma soumission à sa volonté en m'accordant le secours nécessaire pour cela, je dois être satisfait, car, pourvu que Dieu soit glorifié, cela me suffit. Ne vous affligez donc pas à mon sujet et continuez-moi le secours de vos prières, afin qu'à mesure que l'homme extérieur dépérit en moi, l'intérieur se renouvelle de plus en plus ...".
C'est ainsi qu'il écrivait à un ami, trois mois avant sa fin qui fut pénible :
"Je vous remercie de compatir aux souffrances où il plaît à Dieu de m'engager. Il me fait la grâce d'être content de mon état. Et s'il m'appelle à le glorifier par ma patience et ma soumission à sa volonté en m'accordant le secours nécessaire pour cela, je dois être satisfait, car, pourvu que Dieu soit glorifié, cela me suffit. Ne vous affligez donc pas à mon sujet et continuez-moi le secours de vos prières, afin qu'à mesure que l'homme extérieur dépérit en moi, l'intérieur se renouvelle de plus en plus ...".