Par Paul Ettori
À l’école, il ne se trouvait aucun volontaire pour passer au tableau, le jour de la dictée. En effet, ce qu’appréhendait tout élève désigné pour cet exercice périlleux, c’était le moment de la correction, si redouté de tous.
Après le "point final" qui concluait notre effort, dans un soulagement général, nous échangions notre cahier avec celui du voisin. Pendant ce temps, les panneaux pivotaient, accompagnés d’un grincement sinistre, pour laisser apparaître la dictée d’un malheureux. Déjà le maître brandissait l’instrument de torture : la redoutable craie rouge. Chaque faute, chaque demi-faute et chaque quart de faute étaient impitoyablement sanctionnés, soulignés en rouge et exposés à la risée des camarades. Et quand la classe entière pouffait de rire parce que la faute était grossière, la honte s’emparait du supplicié. Mais venait l’instant - ô combien doux et agréable au souvenir - où l’instituteur, saisissant l’éponge humide, se mettait à effacer. Alors, en quelques secondes, la dictée et les fautes qui la peuplaient, disparaissaient pour toujours !
Le divin Maître est venu ôter toutes les fautes de nos cœurs, gravées par le burin du péché. Quand il pardonne à celui qui se repent, tout est effacé !
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