Pour le chrétien, mourir c'est cesser d'être
visible ; ce n'est pas cesser d'être, ce n'est même pas changer de mode
d'existence, c'est prendre possession d'une vie commencée depuis
longtemps déjà. La mort devient une naissance et l'homme intérieur
s'épanouit aux réalités invisibles. Ceux qui s'avancent vers le soleil
ne remarquent pas l'ombre qui les suit ; les yeux fixés sur l'aube
naissante, ils courent au-devant des clartés éternelles.
Auteur anonyme