Sur son lit de mort, lorsqu'il sentit que la fin approchait, le compositeur Georges Friederich Haendel se fit lire par son fidèle serviteur le Psaume 91. Quand la lecture fut achevée, il dit :
- Que c'est beau. Voilà une nourriture qui rassasie et qui restaure. Lis-moi encore quelque chose. Prends-moi le chapitre de la résurrection (1Corinthiens 15).
Au verset 10, le mot "grâce" l'arrête.
- Répète-le. Tout est dans ce mot. Plusieurs fois le malade interrompait la lecture pour la faire répéter.
Quelques instants après, il voulut qu'on lui lût dans le recueil de cantiques de sa mère.