Le lieutenant Marcel Lugrin (1891 - 1915) un des plus sympathiques aviateurs de l'armée suisse, s'est tué au cours d'un vol à Zurich, à l'âge de vingt-quatre ans, le jeudi 24 juin 1915. Il est mort au service de son pays.
Le hardi pilote était chrétien. On a retrouvé dans sa vareuse, après sa mort, une feuille portant le cantique :
Mon cœur joyeux, plein d'espérance,
S'élève à toi, Jésus, mon Rédempteur...
avec cette mention de sa main : « Pour chanter quand je suis dans les airs. » Aux obsèques solennelles qui lui furent faites à Lausanne le 28 juin, au temple d'Ouchy, en présence de nombreux officiers supérieurs et d'une foule énorme, M. le pasteur Jules Amiguet, un ami du défunt, a raconté le fait suivant:
Le hardi pilote était chrétien. On a retrouvé dans sa vareuse, après sa mort, une feuille portant le cantique :
Mon cœur joyeux, plein d'espérance,
S'élève à toi, Jésus, mon Rédempteur...
avec cette mention de sa main : « Pour chanter quand je suis dans les airs. » Aux obsèques solennelles qui lui furent faites à Lausanne le 28 juin, au temple d'Ouchy, en présence de nombreux officiers supérieurs et d'une foule énorme, M. le pasteur Jules Amiguet, un ami du défunt, a raconté le fait suivant:
« Le lieutenant Lugrin espérait en ce ciel, à ses sublimes promesses, auxquelles il croyait fermement. A un ami qui s'étonnait de la fermeté de sa foi et de sa confiance religieuse, il répondit, il n'y a pas longtemps : « Quand on est aviateur, on doit toujours être prêt ! » Il était prêt.