L’homme d’église et poète anglais George Herbert mourut le 1er mars 1633. Alors que le moment de sa mort approchait, il concentra de plus en plus son attention sur l'idée qu’il allait passer l’éternité avec Dieu. Ses dernières paroles furent, : "Je serai libre du péché, et de toutes les tentations et les anxiétés qui l’accompagnent. Je demeurerai là où mes yeux verront mon Maître et Sauveur."
Né en 1593 et élevé sous la forte influence de sa mère, Herbert était devenu un grand érudit. Il avait enseigné de nombreuses années à l’université de Cambridge, où il développa ses talents d’écriture, et écrivit quantité de poèmes. Avec le temps, ses poèmes exprimaient toujours plus sa foi.
Un des ses poèmes les plus connus, intitulé "The Windows" (trad. "Les fenêtres"), est considéré comme un chef-d’oeuvre par les spécialistes. Herbert y chercha à décrire la manière dont la lumière de l’Évangile peut briller au travers de vases de chair. Il l’écrivit comme une prière, demandant : "Seigneur, comment l’homme peut-il prêcher ta parole éternelle ?"
Herbert savait qu’aucun d’entre nous n’est parfaitement pur, et que l’homme "est un verre fragile et imparfait". Mais le miracle, c’est que Dieu puisse encore faire de chacun de nous "une fenêtre par sa grâce".
Source : Topchrétien