Quand l'Empereur Flavius Valens (364-378) a envoyé des messagers pour
induire Eusèbe en hérésie par des belles paroles et des promesses
alléchantes, le chrétien leur a répondu: "Hélas,
messieurs, ces paroles sont parfaitement bonnes pour attraper des
enfants ; Mais nous, qui sommes enseignés et nourris par les Saintes
Ecritures, sommes prêts à souffrir mille morts, plutôt que de permettre
qu'un titre des Saintes Ecritures soit changé."
Alors
l'empereur a menacé de prendre par force tous ses biens, de le torturer,
le bannir, et même de le tuer. Le chrétien courageux a répondu :
"Il
n'a pas besoin de craindre la confiscation celui qui n'a rien à perdre ;
Ni bannissement, celui pour qui le ciel est son pays ; Ni tourments,
quand son corps peut être détruit d'un coup ; Ni craindre la mort qui
est la seule façon de le libérer du péché et de la peine."