Vous étiez en ce temps-là sans Christ,... n'ayant pas d'espérance, et étant sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui étiez autrefois loin, vous avez été approchés par le sang du Christ.
Ephésiens 2. 12-13
Deux fois libéré
Un matin d'avril 1822, deux navires de guerre britanniques, chargés de la lutte contre la traite des esclaves, arrêtent un bateau négrier. Dans la cale, 187 captifs sont entassés, amaigris, affamés !
Parmi eux un adolescent, Ajayi, originaire d'un village non loin de la côte du Bénin. Une guerre civile avait éclaté et Ajayi avait dû fuir dans la forêt avec sa mère et ses deux sœurs. Alors qu'il courait, il avait senti une corde tomber sur ses épaules et lui serrer le cou. Il était pris au lasso comme une chèvre sauvage ! Il fut séparé des siens, vendu et revendu plusieurs fois. Désespéré, il tenta deux fois de mettre fin à ses jours, mais Dieu veillait sur celui dont il voulait faire son serviteur.
A présent Ajayi est libre, il peut courir et sauter sans fers aux pieds. Le navire fait voile pour Freetown en Sierra Leone, où les esclaves libérés sont accueillis et instruits. C'est là qu'il devient chrétien. «Environ trois ans après avoir été libéré de l'esclavage des hommes, écrivit-il, je découvris qu'il existe un autre esclavage dont j'étais inconscient, celui du péché et de Satan. Il plut au Seigneur de m'ouvrir le cœur et de me libérer de cette servitude pire que la première».
Quelques années plus tard, Ajayi part comme missionnaire au cœur de l'Afrique et y reste 62 ans. Plus de haine pour ceux qui l'avaient tant fait souffrir ; au contraire une grande compassion et un dévouement sans faille pour ceux qui étaient encore esclaves des hommes et esclaves du péché ! Le Seigneur le reprit à lui à l'âge de 89 ans.
Parmi eux un adolescent, Ajayi, originaire d'un village non loin de la côte du Bénin. Une guerre civile avait éclaté et Ajayi avait dû fuir dans la forêt avec sa mère et ses deux sœurs. Alors qu'il courait, il avait senti une corde tomber sur ses épaules et lui serrer le cou. Il était pris au lasso comme une chèvre sauvage ! Il fut séparé des siens, vendu et revendu plusieurs fois. Désespéré, il tenta deux fois de mettre fin à ses jours, mais Dieu veillait sur celui dont il voulait faire son serviteur.
A présent Ajayi est libre, il peut courir et sauter sans fers aux pieds. Le navire fait voile pour Freetown en Sierra Leone, où les esclaves libérés sont accueillis et instruits. C'est là qu'il devient chrétien. «Environ trois ans après avoir été libéré de l'esclavage des hommes, écrivit-il, je découvris qu'il existe un autre esclavage dont j'étais inconscient, celui du péché et de Satan. Il plut au Seigneur de m'ouvrir le cœur et de me libérer de cette servitude pire que la première».
Quelques années plus tard, Ajayi part comme missionnaire au cœur de l'Afrique et y reste 62 ans. Plus de haine pour ceux qui l'avaient tant fait souffrir ; au contraire une grande compassion et un dévouement sans faille pour ceux qui étaient encore esclaves des hommes et esclaves du péché ! Le Seigneur le reprit à lui à l'âge de 89 ans.