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samedi 11 octobre 2014

La vie de Martin Luther (partie 2)

" Je n'ai pas honte de l'évangile car il est la puissance de Dieu pour sauver quiconque croit… Car la justice de Dieu y est révélée sur la base de la foi, pour la foi, ainsi qu'il est écrit : «Or le juste vivra de foi».
Romains 1. 16, 17


En lisant la Bible, Martin Luther découvre avec effroi la grandeur de Dieu, son absolue sainteté et l'incapacité de tout homme à répondre aux exigences de sa justice, justice qu'il ne conçoit que comme un nécessaire jugement à l'encontre de l'homme pécheur.

En 1545, Luther écrit : «Enfin, Dieu me prit en pitié. Je commençais à comprendre (en lisant le verset cité plus haut) que “la justice de Dieu” signifie : la justice que Dieu donne et par laquelle le juste (celui qui la reçoit) vit au moyen de la foi».

Cette justice qui nous est acquise gratuitement et dont Dieu nous revêt, Jésus Christ nous l'a acquise sur la croix où il est mort et où il a porté le jugement contre nos péchés comme notre substitut.

Et Luther écrit alors : «Aussitôt, je me sentis renaître et il me sembla être entré par des portes largement ouvertes dans le paradis même… Autant j'avais détesté ce terme de justice de Dieu, autant je chérissais maintenant ce mot si doux».

Luther va plus loin : cette justification n'empêche pas le croyant de pécher, mais il va dès lors chercher à accomplir les œuvres de Dieu. Parce qu'il est justifié et donc sauvé, les œuvres deviennent une conséquence du salut, et non un moyen pour se l'approprier.

Luther a ainsi redécouvert le sens de la justice divine, ainsi que la gratuité du salut par la foi, bases du vrai christianisme.

Ces importantes vérités, il les a trouvées dans la Bible, Parole de Dieu. Défenseur de l'autorité souveraine de l'Écriture sainte, il proclamera : “L'Écriture seule”.
Par rapport à sa manière de vivre, il dira : "J'ai essayé de conserver certaines choses dans mes propres mains et je les ai toutes perdues ; mais celle que j'ai remises entre les mains de Dieu, je les possède encore"
Article écrit par Sébastien, membre du GBU d'Angers