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mercredi 8 juillet 2009

Le Christianisme, c’est bien, mais ... (partie 2)


I. Ce dont les gens bien ne veulent pas, c’est un sauveur.
La religion naturelle de l’homme, c’est de considérer l’entrée au paradis comme un examen : si on fait les choses assez bien, si on a la moyenne, alors Dieu nous acceptera au paradis. C’est exactement la manière d’aborder les choses que l’on trouve dans ce texte. V.18 : ‘Un chef interrogea Jésus et dit: «Bon maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ?»’. Voyez comment il formule sa question : « que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ?». Cet homme avait l’impression de pouvoir y arriver par lui-même. Il s’adresse à Jésus pour savoir quels sont les critères qu’il faut remplir pour hériter de la vie éternelle, pour mériter son paradis. 
Il veut juste savoir sur quoi il va être noté, et ensuite il va faire ce qu’il faut pour y arriver. Cet homme nous ressemble, il est comme nous. Sa mentalité est la nôtre, il agit sur le principe du dicton ancien « Aide-toi et le ciel t’aidera » ou encore sur celui du slogan de Nike : « Just do it ! Fais-le ! ». C’est pour cette raison que les gens bien ne veulent pas d’un sauveur : ils croient qu’ils peuvent y arriver par leur propres moyens, ils croient qu’ils sont assez bons pour obliger Dieu à les accepter, ils croient qu’ils sont assez forts pour réussir l’examen d’entrée au paradis. 
Alors que fais Jésus ? Il va lui répondre en lui montrant qu’il n’est pas quelqu’un d’aussi bien que ce qu’il pense. D’abord, au v.19 : Jésus lui répondit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, si ce n’est Dieu seul’. En disant cela, Jésus oblige cet homme à préciser par le mot bon. On utilise le mot bon ou bien un peu de la même façon qu’on utilise le verbe aimer ou adorer. On dit à la fois « j’aime la pizza » et « j’aime ma femme », « j’adore le chocolat » et « j’adore Dieu ». Cet homme pensait être bon, mais bien sûr il n’était pas bon comme Dieu est bon. Alors Jésus le force à comparer la bonté de Dieu avec sa propre bonté : « Tu crois être quelqu’un de bon ? Alors compare ta bonté avec la bonté de Dieu pour voir si tu es vraiment bon. Dieu seul est bon ». Et c’est ce que Jésus nous demande à nous aussi : « Vous pensez être quelqu’un de bien ? Mais est-ce que tu t’es comparé à Dieu avant penser que tu es quelqu’un de bien ? Dieu seul est bon ». Si on se compare à Dieu, si on sait qu’on devrait être aussi parfait que Dieu est parfait, alors on a tout de suite moins tendance à croire qu’on est quelqu’un de bien. C’est seulement après avoir fait cela que Jésus présente à cet homme ce qu’il doit faire, au v.20 : ‘Tu connais les commandements : Tu ne commettras pas d’adultère ; tu ne commettras pas de meurtre ; tu ne commettras pas de vol; tu ne porteras pas de faux témoignage ; honore ton père et ta mère’. Voilà ce qu’il faut faire. Et c’est là que les gens bien pensent qu’ils sont en bonne voie et qu’ils n’ont pas besoin d’un Sauveur. 
L’homme de cette histoire pense qu’il a les moyens de réussir l’examen d’entrée au paradis, il pense que s’il observe de manière extérieure tous ses commandements, il gagnera son paradis. Car voici la réponse qu’il fait à Jésus au v.21 : ‘«J’ai respecté tous ces commandements dès ma jeunesse», dit-il’. Jésus va le montrer dans la suite du texte : cet homme se trompait sur lui-même. Il n’était pas quelqu’un d’aussi bien que ce qu’il pensait. Mais dans son orgueil, il s’aveuglait sur sa condition réelle. Et ce qu’il ne voulait surtout pas, c’était un sauveur. Il voulait y arriver par lui-même. Il croyait qu’il était assez bon, qu’il avait les capacités en lui-même pour aller à Dieu. Il voulait être son propre sauveur, et ne pas dépendre de quelqu’un d’autre pour hériter de la vie éternelle. Il ne voulait pas d’un sauveur. Ce dont les gens bien ne veulent pas, c’est un sauveur. Pourtant :