Ce qu'est en Orient
la rosée pour le monde de la nature, l'influence de l'Esprit l'est dans
le royaume de la grâce. Quel besoin j'en éprouve ! Sans l'Esprit de Dieu
je suis une plante sèche et stérile, qui se fane, dépérit et meurt.
Mais, dès que cette rosée me rafraîchit, elle me ranime et me rend la
santé, la vigueur et la joie. Je n'ai besoin de rien de plus. Le
Saint-Esprit m'apporte la vie et tout ce que requiert la vie. Sans cette
rosée du Saint-Esprit, tous les autres biens sont sans valeur pour moi.
J'écoute, je lis, je prie, je chante, je communie, mais ne reçoit pas
de bénédiction, tant que le Saint-Esprit ne m'a pas visité. Aussitôt
qu'il m'arrose, je trouve dans ces moyens de grâce, douceur et profit.
Quelle promesse encore pour moi : « Les cieux distilleront la rosée. » Je serai visité par la grâce ; je ne serai pas abandonné à ma sécheresse naturelle, à la chaleur ardente du monde, au souffle brûlant de la tentation. Oh, que je sente dès maintenant cette douce, silencieuse et pénétrante rosée divine ! Pourquoi non ? Celui qui me fait vivre et qui fait pousser l'herbe dans les prairies en usera, à mon égard, comme il en use pour l'herbe : il me rafraîchira d'en Haut. L'herbe ne peut pas comme moi demander la rosée ; et le Seigneur, qui arrose les plantes sans qu'elles prient, répondra aux supplications de son enfant.
Charles Spurgeon
Quelle promesse encore pour moi : « Les cieux distilleront la rosée. » Je serai visité par la grâce ; je ne serai pas abandonné à ma sécheresse naturelle, à la chaleur ardente du monde, au souffle brûlant de la tentation. Oh, que je sente dès maintenant cette douce, silencieuse et pénétrante rosée divine ! Pourquoi non ? Celui qui me fait vivre et qui fait pousser l'herbe dans les prairies en usera, à mon égard, comme il en use pour l'herbe : il me rafraîchira d'en Haut. L'herbe ne peut pas comme moi demander la rosée ; et le Seigneur, qui arrose les plantes sans qu'elles prient, répondra aux supplications de son enfant.
Charles Spurgeon