Un incrédule du nom de Robert Ingersoll annonça une fois une conférence sous le titre de : " Les fondements de la foi chrétienne ".
Dans la même ville habitait un de ses anciens camarades d’école qui s’y était établi comme juriste avec un brillant avenir devant lui ; il avait épousé une femme charmante et était père de deux enfants. La boisson l’avait entraîné si bas qu’il avait ruiné son foyer, brisé le cœur de sa femme et contraint ses enfants à quitter la maison.
Une nuit, un chrétien le trouva ivre mort au bord du chemin ; il fut conduit dans un asile où on prit soin de lui, le nourrit, lui donna un lit et où finalement on l’adjura de changer de vie. La grâce de Dieu toucha son cœur et le transforma en chrétien vivant.
Il reconstruisit son foyer détruit, ramena sa femme et ses enfants et sut de nouveau se faire respecter dans son travail.
A l’annonce dans les journaux de la causerie d’Ingersoll, il lui écrivit la lettre suivante :" Mon cher vieil ami,
J’apprends que tu vas faire une conférence contre le christianisme et contre la Bible. Peut-être sais-tu ce que fut ma vie depuis que nous nous sommes quittés : j’ai déshonoré ma maison et ma famille, perdu ma réputation et tout ce qu’un homme peut avoir de cher dans ce monde.
Sache que je descendis de plus en plus bas jusqu’à devenir un misérable paria méprisé ; alors que je me croyais abandonné de tous sans personne qui me vînt en aide, quelqu’un s’approcha de moi au nom de Jésus, me parla du pouvoir qu’il a de secourir, de son amour et de sa tendre sympathie, et à l’ouïe de son œuvre à la croix, je l’acceptai comme mon Sauveur.
Je ramenai ma femme chez moi, repris mes enfants, nous sommes enfin heureux, et je fais le bien qu’il m’est possible.
Et maintenant, cher vieil ami, voudrais-tu te présenter ce soir devant un auditoire et leur dire ce que tu as contre la religion qui voulut bien s’abaisser jusqu’aux plus bas fonds de l’enfer, m’y trouver, m’aider à remonter la pente, me donne maintenant une vie heureuse, prend soin de mes enfants et m’a rendu à mon foyer et à mes amis – diras-tu ce que tu éprouves contre une religion telle que celle-ci ? "
J’apprends que tu vas faire une conférence contre le christianisme et contre la Bible. Peut-être sais-tu ce que fut ma vie depuis que nous nous sommes quittés : j’ai déshonoré ma maison et ma famille, perdu ma réputation et tout ce qu’un homme peut avoir de cher dans ce monde.
Sache que je descendis de plus en plus bas jusqu’à devenir un misérable paria méprisé ; alors que je me croyais abandonné de tous sans personne qui me vînt en aide, quelqu’un s’approcha de moi au nom de Jésus, me parla du pouvoir qu’il a de secourir, de son amour et de sa tendre sympathie, et à l’ouïe de son œuvre à la croix, je l’acceptai comme mon Sauveur.
Je ramenai ma femme chez moi, repris mes enfants, nous sommes enfin heureux, et je fais le bien qu’il m’est possible.
Et maintenant, cher vieil ami, voudrais-tu te présenter ce soir devant un auditoire et leur dire ce que tu as contre la religion qui voulut bien s’abaisser jusqu’aux plus bas fonds de l’enfer, m’y trouver, m’aider à remonter la pente, me donne maintenant une vie heureuse, prend soin de mes enfants et m’a rendu à mon foyer et à mes amis – diras-tu ce que tu éprouves contre une religion telle que celle-ci ? "
A la conférence, M. Ingersoll commença par lire les lignes qui précèdent et ajouta : " Mesdames et Messieurs, je n’ai rien à dire contre une religion qui peut agir de façon semblable envers un homme ; je suis ici pour parler d’une religion prêchée par des prédicateurs. Vous pouvez critiquer l’église, mais au-dessus d’elle il y a un seul Etre suprême que personne ne peut critiquer, pas plus qu’on n’ose mépriser l’œuvre de Christ ".