Ernest Hemingway, prix Nobel de littérature, a écrit : «Je n'avais qu'un horizon, celui de l'absurdité, le chemin de nulle part». Et encore : «Ma vie est un chemin obscur qui conduit au néant». Cet écrivain, comblé d'honneurs, convaincu que la vie n'aboutissait à rien, s'est donné la mort.
L'auteur des Proverbes, qui avait mis sa confiance en Dieu, dit au contraire : «Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante qui va croissant jusqu'à ce que le plein jour soit établi» (Proverbes 4. 18).
Quel contraste entre ces deux appréciations de la vie ! L'un parle d'un chemin plongé dans la nuit, l'autre d'un sentier éclairé d'une lumière grandissante. Qui a raison ? Tous les deux ! Car l'homme sans Dieu est aussi sans espérance, sans but et sans réponse à ses questions : il tâtonne dans le noir. Mais celui qui croit en l'œuvre de Jésus Christ à la croix sait qu'il a été pardonné. Il avance comme «en plein jour» vers la maison de Dieu son Père.
Qu'est-ce qui fait la différence entre ces deux chemins ? C'est Jésus Christ. Si, en lui tournant le dos, je suis aveuglément mon propre chemin, c'est le «chemin de nulle part» -- en clair : le chemin de la perdition. Mais aujourd'hui, il n'est pas trop tard pour faire demi-tour en écoutant son appel : «J'ai mis devant toi la vie et la mort... Choisis la vie» (Deutéronome 30. 19). «Moi je suis le chemin».
Source : La Bonne Semence