Le grand théologien Alfred Edersheim, juif messianique, insiste sur la portée de la doctrine de la création: «Quatre grandes vérités, touchant à l'ensemble de la révélation, nous viennent du récit biblique le plus ancien, comme le fleuve, divisé en quatre bras qui sortaient du jardin d'Eden : 1. la création de toutes choses par la puissance de la parole de Dieu; 2. la descendance de toute l'humanité de nos parents communs, Adam et Eve; 3. notre solidarité avec Adam, tête de la race humaine, dans le péché et la chute; 4. la promesse d'un second Adam, sans péché, qui par ses souffrances nous délivrerait des conséquences de la chute, et deviendrait l'Auteur d'un salut éternel pour tous ceux qui croiraient en lui». (Alfred Edersheim, Bible History, Old Testament, Hendricksen, 1998; p. 11).
«De toutes les œuvres créées par Dieu», ajoute Edersheim, «l'homme seul a été créé «à son image, selon sa ressemblance» (Genèse 1.26). Cette expression met en relief, non seulement l'intelligence conférée par Dieu et l'immortalité qu'il lui a accordée, mais aussi la nature parfaite, morale et spirituelle, que l'homme possédait au commencement.»
«De toutes les œuvres créées par Dieu», ajoute Edersheim, «l'homme seul a été créé «à son image, selon sa ressemblance» (Genèse 1.26). Cette expression met en relief, non seulement l'intelligence conférée par Dieu et l'immortalité qu'il lui a accordée, mais aussi la nature parfaite, morale et spirituelle, que l'homme possédait au commencement.»