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vendredi 15 janvier 2010

Pardonnez, car vous avez été pardonné !


“Dieu a mis Son amour dans la balance, alors que nous n’étions d’aucune utilité
pour Lui !” D’après Romains 5.8 (version Le Message)
Racontant ses expériences de prisonnier de guerre, Ernest Gordon se souvient d’un incident au cours duquel un garde du camp remarqua, avant de quitter le chantier, qu’une pelle manquait. Certain que l’un des prisonniers l’avait volée, il se mit à hurler devant tous les prisonniers rassemblés que le coupable devait se dénoncer immédiatement. Sinon il les ferait tous exécuter, l’un après l’autre. Soudain un soldat écossais sortit des rangs et affirma être le coupable. Le garde se mit à le battre sauvagement jusqu’à ce que la mort s’ensuive. Une fois sa rage enfin assouvie, les autres prisonniers ramassèrent le corps martyrisé et leurs outils et rentrèrent au camp. C’est alors que les pelles furent comptées à nouveau. Le garde s’était trompé : il ne manquait aucune pelle. Quelle sorte de personne se déclarerait coupable pour un crime qu’elle n’a pas commis ? Christ l’a fait ! “Nous pouvons comprendre à la rigueur qu’une personne accepte de mourir à la place d’une autre si celle-ci en vaut la peine, qu’une personne au cœur généreux et noble nous inspire un sentiment d’abnégation, mais Dieu a mis Son amour dans la balance en offrant Son propre Fils, alors que nous n’étions d’aucune utilité pour Lui !” (Romains 5.7-8 LM). Réfléchissez un peu au fait que Dieu a “empilé sur Lui la totalité de nos fautes” (Esaïe 53.8 Le Message). Et qu’ainsi “le seul médiateur entre Dieu et les hommes est... Jésus” (1 Timothée 2.5). Un médiateur a pour mission d’abolir les différences entre les parties adverses et de négocier un compromis entre elles. A Golgotha Jésus s’est tenu à mi-chemin entre la colère divine et la punition que nous aurions dû recevoir pour nos péchés. Après avoir vécu une vie ans péché, que nous n’aurions pu vivre, pris sur Lui une punition que nous ne pouvions éviter, Il nous a offert un acquittement que nous n’aurions jamais pu obtenir. La question à laquelle nous devons maintenant répondre est celle-ci : s’Il nous a tant aimés, ne pouvons-nous pas nous aimer les uns les autres ? Si nous avons été pardonnés, ne pouvons-nous pas pardonner aux autres ? Après avoir festoyé au banquet de la compassion ultime, ne pourrions-nous même pas partager au moins quelques restes avec les autres ?