" La vie avec Dieu, cette vie de foi, est faite de joies renouvelées quand nous expérimentons que tout ce que nous avons, doit être renoncé, perdu, pour que finalement Dieu nous le redonne dans la puissance de son amour, de sa grâce, de sa résurrection et de sa miséricorde.
Perdre sa vie pour la retrouver n'est pas le résultat d'une considération à un moment donné de notre vie, mais ce qui découle de faits successifs tout le long de notre vie.
Nous marchons de libérations en libérations en accomplissement de tous nos renoncements, de cette résignation infinie, et nous retrouvons alors avec plus de grâce, de vigueur et de gloire, tout ce que nous avions laisser glisser de nos mains, tandis que Dieu le réclamait pour lui.
Quand le donateur reprend sa place et que ses dons ne nous cachent plus sa face.
Notre foi trouve régulièrement ses limites quand Dieu nous demande ce qui nous apparaît absurde à la vue de nos raisonnements. Dieu est-il au-delà de l'absurdité?
Les expériences que nous faisons dans la foi doivent nous permettre de faire la perte de tout ce que Dieu nous a donné (à commencer par notre propre vie) pour tout retrouver en Dieu sans jamais oublier que la victime sacrifiée pour que nous pussions tout retrouver, n'est autre que le fils bien aimé du Père, qui lui n'a pas été épargné.
C'est Dieu qui a consenti à la véritable perte afin que nous retrouvions tout en lui. C'est ainsi qu'il nous faut parvenir à croire en vertu de l'absurde, de cette foi qui échappe à toute raison."
Auteur inconnu