" Plus tu avances dans la sainteté et plus tu constates la grandeur de ton propre péché. Du coup, celui des autres devient l'objet de tes prières et plus celui de tes jugements. Enfin, c'est souhaitable !
Il y a un paradoxe que beaucoup ont bien du mal a appréhender.
Ce paradoxe vient du fait l'on pense communément que plus Dieu nous permet d'avancer dans le terrain de la sainteté et plus on s'éloigne du péché et de ses conséquences.
Mais en fait, plus on avance dans la sainteté et plus le péché devient net, ses contours se dessinent avec détails, ses motivations se mettent au jour, toute sa profondeur se laisse deviner et toute l'horreur en apparaît.
On ne s'éloigne pas du péché par une pratique de sainteté mais on ne s'en détache que par un rapprochement, qui devient peu à peu dépendance, de celui qui est infiniment saint et se tient dans la sainteté, de celui qui nous appelle à être saint et qui nous a sanctifié une fois pour toute par l'offrande de son corps: Christ! (Hébreux 10.10)
Ce n'est qu'en lui que le problème du péché trouve sa solution, dans ses accomplissements à lui, dans sa mort à la croix. Il faut donc le rejoindre et tout recevoir de lui afin que notre statut corresponde à notre état."
Auteur inconnu
