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mercredi 25 mars 2009

« Que veux-tu ? »



Je me souviens de l'histoire d'un jeune soldat qui avait été jugé par une cour martiale et condamné à mort. Le cœur du père et de la mère fut brisé à cette nouvelle. Ils avaient une petite fille. Elle connaissait Abraham Lincoln de nom et de réputation et elle se dit :
« Si Lincoln Président de la République des États-Unis, savait combien mon père et ma mère aiment leur fils, il ne laisserait pas fusiller mon frère. » Elle supplia son père d'aller à Washington pour tâcher d'obtenir la grâce du condamné. Mais le père dit : « Ce n'est pas la peine ; la loi doit suivre son cours. On a déjà refusé plusieurs grâces, et le président a déclaré qu'il n'interviendrait plus, que les sentences des cours martiales seraient désormais exécutées. » Le père et la mère ne croyaient pas que leur fils pût être gracié.

Mais la petite fille ne perdit pas l'espoir, elle prit le train qui la conduisit du Vermont à Washington. Quand elle arriva à la Maison-Blanche, les soldats voulurent l'empêcher de passer, mais elle raconta la lamentable histoire, et on lui ouvrit le passage. Le secrétaire particulier du président Lincoln refusa de l'introduire auprès de celui-ci, mais la petite fille commença son récit, et le cœur du secrétaire fut touché ; il l'introduisit devant le président. Quand elle entra dans le cabinet de Lincoln, il y avait là des sénateurs, des généraux, des gouverneurs, des hommes politiques, tous occupés des grandes affaires du moment ; l'enfant n'osait avancer, mais le président la vit, debout près de la porte.
« Que veux-tu ? » lui demanda-t-il, et l'enfant raconta son histoire, dans son simple langage. Il était père, et des larmes coulèrent bientôt sur les joues du grand Lincoln. Il écrivit un télégramme pour faire venir à Washington le jeune condamné. Quand il fut arrivé, le président le gracia, lui donna trente jours de congé et l'envoya chez lui avec la petite fille pour réjouir le cœur du père et de la mère.
Voulez-vous savoir comment aller à Christ ? Exactement comme cette enfant alla auprès de Lincoln. Peut-être avez vous un triste récit à faire. Racontez tout, ne gardez rien sur la conscience ! Si Lincoln eut pitié de la petite fille, écouta sa requête et l'exauça, croyez-vous que le Seigneur Jésus n'écoutera pas votre prière ? Croyez-vous qu'Abraham Lincoln, ou tout autre homme ici-bas, ait jamais eu autant de compassion que Christ ? Il est miséricordieux quand tous sont lassés de l'être ! Il a pitié de ceux que tous jugent indignes de pitié. Allez à lui, confessant vos péchés, et il vous sauvera.

Source : http://www.regard.eu.org/Livres.12/Cle_du_bonheur/02.html