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dimanche 12 juillet 2009

"La vie a-t-elle un sens ?" par Jonathan Chaintrier (partie 2)



Jonathan Chaintrier Licence de théologie en 2008 à la Faculté Libre de Théologie Evangélique de Vaux sur Seine (78)
Prédication donnée le 31/03/2008 à Paris « Je veux mourir », voila les paroles de Chantal Sébire il y a quelques semaines. Qui est-elle ? Cette dame a fait l’actualité en France au mois de Février. Cette ancienne professeur des écoles, âgé de 52 ans, qui était atteinte d’une grave tumeur. Cette maladie la faisait terriblement souffrir physiquement. Et moralement aussi, car le regard des autres, cela fait mal. Ca fait très mal. Et la souffrance était telle que cette dame a cherché à mettre fin à tout cela, elle a fait appel à un médecin pour ne pas guérir. Pour ne pas vivre mais pour mourir. Est-ce que vous vous rendez compte ? Les circonstances de la vie ont fait que cette dame a été amenée à chercher à mettre fin à ses souffrances pour mourir. D’habitude, lorsque je vais chez le médecin, c’est pour aller mieux, pour vivre. Mais dans quel monde vit-on ? Le monde dans lequel nous vivons a-t-il un sens ? La vie a-t-elle un sens ? Si oui, quel est-il ? Quel est le sens de la vie ? Vous êtes-vous déjà posé cette question ? Que vous inspire le temps qui passe ? Ma grand-mère de 70 ans a l’habitude de dire : « plus ça passe, plus ça passe ». Que vous inspire le temps qui passe inexorablement ? Que vous inspire la vie que vous avez vécue ? Où en êtes dans vos ambitions ? Si vous êtes chrétien, si vous croyez en Jésus, où en êtes dans votre vie avec Dieu ? Si vous n’êtes pas chrétien, où en êtes vous dans votre vie ? Pour l’Ecclésiaste, c’est le moment du bilan, c’est la critique de la cinquantaine, on pourrait dire çà. Je ne sais pas si vous êtes familier avec le livre de l’Ecclésiaste, mais avec le livre des Proverbes et le livre de Job, il fait partie d’une catégorie de l’Ancien Testament qu’on appelle les livres de la sagesse. L’auteur de l’Ecclésiastes, on ne sait pas qui, a suffisamment vécu pour parler du sens de l’existence et le caractère frustrant, absurde de la condition humaine. Vous connaissez sûrement ce fameux refrain : « Vanité des vanités, tout est vanité. », « Tout est dérisoire, autant courir après le vent, tout a déjà été découvert », « Rien de nouveau sous le soleil ». Il faut trouver le bonheur. L’auteur réfléchit dans ce chapitre sur le temps, il y consacre même un poème Vous avez remarquez la répétition du refrain, poème que l’on pourrait intituler : « Il y a un temps pour tout ». I. Il y a un temps pour tout. (versets 1 à 8) Naître, mourir, planter, arracher, tuer, guérir, démolir, construire, pleurer, rire, se lamenter, danser, lancer des pierres, ramasser des pierres, embrasser, s’éloigner des embrassades, chercher, perdre, gagner, jeter, déchirer, coudre, se taire, parler, aimer, détester, faire la guerre, faire la paix. Il y a un temps pour chacune de ces actions. Les moments de la vie se succèdent avec leurs événements contraires. Soyons réalistes. Certaines circonstances de la vie posent problème. La vie en elle-même manque cruellement de permanence et de satisfaction. Certains moments semblent passer à la vitesse de la lumière et d’autres semblent s’éterniser. La réalité apporte son lot de malheur et de bonheur. Elle nous amène même à faire des choses contradictoires mais c’est inévitable. On lit un journal et on le jette le soir. On achète une machine à laver, une cafetière, une théière, et puis quelques années après, on jette tout pour racheter exactement la même chose. On acquière un animal de compagnie et puis, quelques années plus tard, on est obligé de l’endormir parce qu’il est malade et que même le vétérinaire ne peut rien. Et je vous laisse imaginer la complexité de la chose quand il s’agit d’une personne humaine qui est touché. Il y a un temps pour tout et c’est dramatique mais l’auteur de l’Ecclésiaste ne s’arrête pas là. Heureusement car il y a aussi un Dieu.