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samedi 5 février 2011

La dynamique de l'amour (A. E. Wilder Smith)


La Bible enseigne que Dieu lui-même est amour, et son amour est souvent comparé à l'amour entre époux. Nous pouvons donc conclure que si son amour pour nous est en quelque sorte comparable à l'amour conjugal, alors les principes qui gouvernent ces deux amours peuvent être comparés entre eux. Cela étant, nous pouvons nous attendre à voir Dieu manifester son amour, et par suite à espérer une réponse à cet amour. Pour expérimenter l'amour de Dieu, la base nécessaire consiste en un accord mutuel en toutes choses, c'est-à-dire mon consentement actuel en réponse à l'amour divin envers moi.

Notre conclusion est que si Dieu est l'amour personnifié, au sens exact du mot, il attendra une réponse à son amour. L'amour n'est satisfait que s'il y a une contrepartie. Dieu nous attire de bien des manières et par-dessus tout par l'envoi de son Fils - la deuxième personne de la Trinité - afin de nous justifier par sa mort et sa résurrection.

Dieu étant amour, il n'est, pour cette raison, pas dans sa nature de demander ou d'exiger l'amour. Ce serait une contradiction. Toute tentative dans cette direction ruinerait le fondement de l'amour. Étant amour, il veut nous montrer la base de son amour :
Il est venu, homme parmi les hommes, participant à nos détresses, portant la charge de nos péchés. En harmonie avec sa nature d'amour, Jésus a volontairement montré, en se laissant clouer à la croix, que son amour n'était pas seulement en paroles, mais qu'il s'agissait de sa volonté d'aimer et d'aimer jusqu'à la mort. « Il n'y a pas de plus grand amour que de laisser sa vie pour ses amis (frères) ». Jésus alla plus loin encore. Il donna sa vie pour des hommes qui avaient apporté, en le crucifiant, la démonstration qu'ils étaient ses ennemis. Cette manière de faire cadre parfaitement avec son caractère, décrit comme étant l'AMOUR par essence.
(Extrait du livre « Un Dieu d'amour », pages 60, 61. En anglais, « le Paradoxe de la souffrance ». Ce livre a été écrit comme réponse à une question souvent posée : Pourquoi la souffrance ?).

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