
Saint Augustin, théologien chrétien (354 à 430)
Tu te poses des questions sur Dieu ? Tu as entendu parler de Jésus ? Quant à la Bible, tu sais que c'est un livre chrétien. Tu veux en découvrir sur ces trois sujets et bien d'autres encore. Ce blog te propose de réfléchir sur ces sujets et plein d'autres encore. Fais-toi ta propre opinion sur les textes de ce blog. Et surtout n'hésite pas à laisser un commentaire pour les articles. Ton avis compte. Ce blog est géré par le Groupe Biblique Universitaire d'Angers.
12 Le plus jeune lui dit: «Mon père, donne-moi ma part d'héritage, celle qui doit me revenir un jour.» Et le père fit le partage de ses biens entre ses fils.
13 Quelques jours plus tard, le cadet vendit tout ce qu'il avait reçu et s'en alla dans un pays lointain. Là, il gaspilla sa fortune en menant grande vie.
14 Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays-là et il commença à manquer du nécessaire. 15 Alors il alla se faire embaucher par l'un des propriétaires de la contrée. Celui-ci l'envoya dans les champs garder les porcs[b].
16 Le jeune homme aurait bien voulu apaiser sa faim avec les caroubes[c] que mangeaient les bêtes, mais personne ne lui en donnait. 17 Alors, il se mit à réfléchir sur lui-même et se dit: «Tous les ouvriers de mon père peuvent manger autant qu'ils veulent, alors que moi, je suis ici à mourir de faim!
18 Je vais me mettre en route, j'irai trouver mon père et je lui dirai: Mon père, j'ai péché contre Dieu et contre toi.
19 Je ne mérite plus d'être considéré comme ton fils. Accepte-moi comme l'un de tes ouvriers.»
20 Il se mit donc en route pour se rendre chez son père. Comme il se trouvait encore à une bonne distance de la maison, son père l'aperçut et fut pris d'une profonde piié pour lui. Il courut à la rencontre de son fils, se jeta à son cou et l'embrassa longuement. 21 Le fils lui dit: «Mon père, j'ai péché contre Dieu et contre toi, je ne mérite plus d'être considéré comme ton fils...» 22 Mais le père dit à ses serviteurs: «Allez vite chercher un habit, le meilleur que vous trouverez, et mettez-le lui; passez-lui une bague au doigt et chaussez-le de sandales.
23 Amenez le veau que nous avons engraissé et tuez-le. Nous allons faire un grand festin et nous réjouir,
24 car voici, mon fils était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et je l'ai retrouvé.» Et ils commencèrent à festoyer dans la joie.
25 Pendant ce temps, le fils aîné travaillait aux champs. Sur le chemin du retour, quand il arriva près de la maison, il entendit de la musique et des danses.
26 Il appela un des serviteurs et lui demanda ce qui se passait.
27 Le garçon lui répondit: «C'est ton frère qui est de retour. Ton père a tué le veau gras en son honneur parce qu'il l'a retrouvé sain et sauf.»
28 Alors le fils aîné se mit en colère et refusa de franchir le seuil de la maison. Son père sortit et l'invita à entrer.
29 Mais lui répondit: «Cela fait tant et tant d'années que je suis à ton service; jamais je n'ai désobéi à tes ordres. Et pas une seule fois tu ne m'as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
30 Mais quand celui-là revient, «ton fils» qui a mangé ta fortune avec des prostituées, pour lui, tu tues le veau gras!» 31 «Mon enfant, lui dit le père, tu es constamment avec moi, et tous mes biens sont à toi;
32 mais il fallait bien faire une fête et nous réjouir, puisque ton frère que voici était mort et qu'il est revenu à la vie, puisqu'il était perdu et voici qu'il est retrouvé.»
Footnotes:
Le Retour du Fils prodigue par Govert Flinck, vers 1640
Ivan avait été déporté en Sibérie dans un camp de travail. L'hiver y était particulièrement rigoureux et la température descendait jusqu'à moins 50º. La direction du camp lui offrit un autre travail, dans une pièce chauffée, à condition qu'il coopère avec elle pour une petite chose. Il vivrait avec d'autres prisonniers chrétiens et il ferait à la police le compte-rendu fidèle de leurs conversations et de leurs activités. L'offre était tentante : plus de froid, plus de travaux forcés. « Nous voudrions simplement savoir de quoi ces gens parlent entre eux. » Ivan flaira le piège. Il s'agissait en fait de trahir ses frères. « Savez-vous ce que fit Judas après sa trahison ? » demanda Ivan à celui qui l'interrogeait. L'homme secoua la tête ; il ne savait pas. « Il se suicida, dit Ivan... et moi je veux vivre, vivre pour Christ ou mourir pour sa gloire. » La conversation s'arrêta là. « Je dus retourner dans le froid, mais j'avais chaud au cœur », dira plus tard ce croyant fidèle. Et nous, chrétiens, serions-nous capables de renoncer à quelques avantages matériels pour rester fidèles au Seigneur ? La tristesse est au bout des compromis avec le monde, mais la paix et la joie accompagnent la fidélité.
Source : La Bonne semence
Pendant plusieurs siècles, l'Inquisition mena dans divers pays d'Europe une guerre sans merci contre ceux qu'elle appelait les hérétiques. Que leur reprochait-on ? De lire la Bible, de recevoir par la foi le message de Dieu et de mettre leur vie en accord avec l'enseignement de l'Écriture sainte.
Une femme de Bohême, dont le plus grand trésor était le saint Livre, se préparait à enfourner son pain, lorsqu'elle apprit que les agents de l'Inquisition parcouraient le village et qu'ils emmenaient prisonniers tous ceux chez qui ils avaient trouvé une bible. Sans hésiter, elle prit la sienne, l'enveloppa de pâte et la mit dans le four avec les autres pains. Quand ces gens arrivèrent, ils fouillèrent la maison de la cave au grenier, sans rien trouver.
Après le départ des inquisiteurs, la femme retira les pains du four. Sa Bible n'avait aucunement souffert de la chaleur, pas plus que les trois jeunes Hébreux jetés dans la fournaise ardente par le roi Nebucadnetsar et qui en étaient ressortis sans aucun mal (Daniel 3. 27).
Les descendants de cette pieuse femme, qui ont émigré aux États-Unis, ont conservé le livre si bien protégé. On pouvait le voir encore récemment chez un agriculteur de l'Ohio.
"Monsieur l'aumônier, j'ai voulu vous voir une dernière fois.
- Qu'est-ce qui vous arrive ? Vous n'êtes pas malade ?
- Voilà huit ans que je vois le ciel au travers des barreaux. Jusqu'à présent, je tenais le coup. Quelqu'un pensait à moi, m'écrivait, m'attendait. Voici la dernière lettre. Ma femme m'a abandonné. Ma vie n'a plus de sens."
L'aumônier connaît le détenu. Il n'est pas de ceux qui jouent la comédie du suicide pour obtenir une amélioration de leur sort.