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jeudi 13 août 2009

A chacun sa vérité !


"A chacun sa vérité !" est le credo "post-moderne". Mais est-ce vrai ? Est-il réellement possible de penser ce que l'on veut ? Au risque d'attrister quelques personnes, cet article montre qu'un hippocampe est bien un hippocampe même dans un monde "post-moderne".
S'il est une chose qui reste totalement sacrée dans ce 21è siècle, c'est la liberté individuelle. Chacun doit avoir le droit de penser ce qu'il veut, de faire ce qu'il veut. Du moment que ça lui fait du bien il n'y a pas de problème, à condition bien sûr que ça ne nuise pas au bien-être des autres. Mais comme parmi les humains "non-fascisant" il y a tout de même des visions du monde radicalement différentes, on a inventé une expression très post-moderne : "à chacun sa vérité". Cet aphorisme est une sorte de pacte de non-agression entre individus pas d'accord, il permet de ne pas avoir à dire à l'autre qu'il a tort... cependant, malgré ses airs respectables, il n'en demeure pas moins une détestable escroquerie intellectuelle ! Il n'existe pas plusieurs vérités : soit une chose existe, est réelle, soit elle ne l'est pas. Une petite définition très simple de la Vérité : "Si je dis de ce qui est que ça est ou de ce qui n'est pas que ça n'est pas, je dis vrai. Mais si je dis de ce qui est que ça n'est pas ou de ce qui n'est pas que ça est, je ne dis pas vrai." Donc, au delà de tout problème de perception, quand deux personnes ne sont pas d'accord au sujet d'un fait, d'un problème il n'y a pas 36 solutions : soit une des deux a raison et l'autre tort, soit les 2 ont torts ! Mais en aucun cas les deux ne peuvent avoir "leur vérité" alors que leurs avis sont antagonistes. Si je considère que ma table basse est en fait un four à micro-onde ou que mon voisin est en fait la panthère rose, je ne pense pas qu'on me dira "tu as ta vérité et je la respecte" ; on me présentera plutôt un psychiatre qui arrivera peut-être à me sortir de mon délire ! Il existe une vérité objective. Même si pour certains sujets nous la cherchons à tâtons, même si des questions culturelles ou historiques viennent brouiller les cartes, cette "vérité conforme à la réalité" ne peut pas être évitée sous prétexte de respect ou de tolérance. Il est complètement possible d'être tolérant tout en pensant qu'on a raison et que l'autre a tort. Il est totalement envisageable de respecter l'autre même quand on est horripilé par ses convictions. La tolérance, ce n'est pas l'indifférence ou le consensus mou. La tolérance, c'est le vrai dialogue au cours duquel on appelle un chat "un chat". Parce qu'à force de ne pas appeler un chat "un chat" on finit par croire que c'est un chien ! Et là ce n'est pas de la tolérance, c'est du n'importe quoi. Recherchez LA Vérité, ne vous défilez pas, gardez vos yeux ouverts : ça pourrait bien vous sauver la vie. C'est un certain Jésus qui l'a dit ... 
Yohann Tourne
Responsable des GBU Centre-Ouest

mercredi 12 août 2009

Obéissance et foi

La Bible ne reconnaît aucune foi qui ne conduise à l'obéissance, pas plus qu'elle ne reconnaît d'obéissance qui ne jaillisse de la foi. Les deux sont les faces opposées d'une même pièce.
A. W. Tozer

The Bible recognizes no faith that does not lead to obedience, nor does it recognize any obedience that does not spring from faith. The two are at opposite sides of the same coin.
A. W. Tozer

mardi 11 août 2009

La vie chrétienne, c'est quoi ?




Certains groupes religieux actuels ont pour slogan : "Acceptez Jésus et le message de l'Evangile et tous vos problèmes disparaitront. Vous connaitrez une vie entière de prospérité." Or ils mettent trop l'accent sur un des aspects de la vie chrétienne tout en niant d'autres aspects du message Biblique pour la vie chrétienne.
D'autres groupes disent que la vie chrétienne est une vie qui doit bannir tout contact avec le monde et renoncer aux sentiments les plus naturels comme la joie, le bonheur, etc. Pour eux, le chrétien doit donc avoir une vie austère et toute sa vie ne doit être que souffrance. Une fois de plus, la Bible ne dit pas que la vie chrétienne n'est que souffrance.
Être chrétien, c'est vivre dans le monde (sans pour autant accepter sa mentalité) afin de montrer aux gens de ce monde comment Dieu agit dans la vie de chaque chrétien. L'apôtre Paul recommandait d'être toujours joyeux et Jésus demandait à ses disciples d'être des lumières dans ce monde.
Certes, le chrétien connaîtra encore des difficultés après sa conversion mais Dieu y mettra fin. Ces difficultés temporaires sont suivis de grands moments de joie.
La vie chrétienne, c'est une vie basé sur la confiance en Dieu en tout temps, avoir une relation vivante avec Dieu à travers la lecture quotidienne de la Bible (pour découvrir ce que Dieu veut nous dire par sa Parole) et la prière régulière pour soi et les autres. C'est aussi aider les autres tout comme Jésus le faisait lorsqu'il était sur Terre. 
Auteur inconnu

lundi 10 août 2009

Ce que les riches pensent de l'argent (1)

Les millionnaires sourient rarement - Andrew Carnegie.

dimanche 9 août 2009

Repli salutaire


Les cténophores ou anémones de mer sont d'une délicatesse telle que l'écume d'une vague les briserait en morceaux. Chaque fois qu'il y a le moindre indice de l'approche d'une tempête, ils descendent dans les profondeurs de la mer, hors d'atteinte de l'ouragan et à l'abri du remous des vagues. C'est ainsi qu'agit l'homme de prière lors qu'il pressent les attaques de Satan et les coups de la tempête dans ce monde de péché et de souffrance ; il plonge immédiatement dans l'océan de l'amour de Dieu, où règnent une paix et un calme éternels.
Sadou Sundar Singh

samedi 8 août 2009

"La vie a-t-elle un sens ?" par Jonathan Chaintrier (partie 3)

Prédication donnée le 31/03/2008 à Paris


II. Dieu est le maître du temps (versets 9 à 15). Dieu maîtrise le temps. C’est Lui qui donne aux hommes leurs activités (verset 10), Lui qui donne à chacun sa nourriture, sa baguette de pain, son eau minérale, son bonheur (verset 13). Le verset 11 nous dit que Dieu a donné une conscience en l’homme qu’il y a plus que les versets 1 à 8 dans la vie. Dans notre fort intérieur, nous savons pertinemment qu’il y a plus que nos activités quotidiennes, plus que notre travail, plus que nos études, plus que le mariage, plus que le week-end, plus que les vacances, plus que les retraites, plus que la mort. Dieu nous a donné une conscience qu’il y a plus que tout çà. Il y a de la permanence, de l’éternité, de la durée. Il y a le sentiment qu’il doit y avoir quelque chose de plus. Cette permanence, cette éternité, cette durée donne tout son sens à la vie. La vie a bel et bien un sens à la lumière de l’Eternité. Nos vies, nos activités, nos études, nos circonstances, bonnes ou mauvaises, ont un sens à la lumière de l’Eternité. C’est réjouissant, n’est-ce pas ? C’est rassurant et en même temps, c’est tellement frustrant parce que nous ne voyons pas l’éternité. Cette notion nous dépasse, à cause de ce manque de recul. Je n’ai pas de vue panoramique sur la vie, parce que je ne vois pas ce que Dieu fait et que je ne comprends pas parfois ce qu’Il fait. Je ne dis pas ici que Dieu est l’auteur du mal. La Bible témoigne que Dieu est fondamentalement bon à ce sujet, nous avons un Dieu qui est bon. Mais on ne comprend pas pourquoi on tombe malade du jour au lendemain, pourquoi celui ou celle qu’on aime nous quitte, pourquoi on rate un examen, c’est déroutant. Alors comment réagir, quelle attitude adopter ? L’Ecclésiaste nous lance deux invitations dans son texte. Le verset 12 dit : « se réjouir du bonheur qui nous est donné et faire son bonheur ». Bien sur, ce n’est pas une invitation à faire la fête tous les soirs. Il s’agit plutôt des petits bonheurs de la vie, des joies simple de l’existence. En profiter malgré le manque de permanence et la rapidité de ce mouvement. Le verset 14 nous invite à craindre Dieu. Non pas en avoir peur comme du père fouettard mais adopter la juste attitude à son égard. Une attitude empreinte de respect, de reconnaissance, d’obéissance à sa volonté. Une attitude empreinte de confiance en sa souveraineté et sa maîtrise du temps et de la vie. En sa maîtrise absolue des circonstances. Permettez-moi de vous poser cette question que je me suis moi-même posé (et que je me pose encore tous les jours : « est-ce que vous craignez Dieu ? ». Que craignez-vous le plus ? Le temps qui passe inexorablement ou celui qui maîtrise le temps ? Les circonstances parfois redoutables ou celui qui maîtrise les circonstances ? L’Ecclésiaste nous invite à ne pas avoir peur mais d’avoir vraiment confiance en Dieu parce qu’Il maîtrise toutes ces choses. Dieu est le maître des temps, des circonstances, de la vie. Mais c’est aussi lui notre créateur et il sera aussi notre juge le jour où nous mourrons.

vendredi 7 août 2009

Le Christianisme, c’est bien, mais ... (partie 3)


II. Ce dont les gens bien ont besoin, c’est un sauveur.
C’est ce que Jésus va montrer à cet homme. Jésus avait à sa disposition plusieurs façons de montrer à cet homme qu’il n’était pas aussi parfait qu’il ne le prétendait. Il aurait pu expliquer à cet homme que ce n’était pas vrai, qu’il n’avait pas respecté tous ces commandements dès sa jeunesse. Puisque Jésus savait tout, il aurait pu lui dire les différents moments où il n’avait pas honoré son père et sa mère. Ou alors, Jésus aurait pu mieux expliquer que dans ces commandements, Dieu n’exigeait pas seulement de nous qu’on s’y conforme de façon externe, mais aussi de manière intérieure. 
Dans un autre passage, Jésus explique que celui qui convoite une femme qui est celle d’un autre, commet l’adultère dans son cœur ; et que celui qui insulte son frère mérite d’aller en enfer, car devant Dieu, il est un meurtrier. Autrement dit, Dieu ne demande pas que nous observions des règles seulement, il demande aussi que notre cœur soit pur. Et il y a pire, non seulement Dieu réclame que nos mains et nos cœurs soient purs, mais en plus il réclame que nous soyons parfaits tout le temps. La moindre faute est éliminatoire. Il faut un 20/20 pour réussir l’examen d’entrée au paradis. 19,5/20 est une note éliminatoire. Ca veut dire que si on convoite une seule fois une femme qui n’est pas la nôtre, si on est une seule fois furieux contre un autre être humain, si on a une seule fois été jaloux de ce que quelqu’un d’autre possédait, si on a dit un seul mensonge, si on a pensé une seule fois du mal de nos parents, alors on est disqualifié pour l’entrée au paradis. 
C’est ça le niveau d’exigence que Dieu nous impose pour que nous héritions de la vie éternelle. Jésus aurait pu expliquer tout ça à cet homme. Mais il ne l’a pas fait. Il a choisi ici une autre méthode. Au lieu de lui montrer l’énormité de ce que Dieu exige de nous, il va mettre le doigt là où ça fait mal. V.23 : ‘Après avoir entendu cela, Jésus lui dit : « Il te manque encore une chose : vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens et suis-moi »’. Après avoir entendu dire cet homme qu’il appliquait les commandements de Dieu, Jésus lui lance un défi : « Puisque tu dis que tu appliques les commandements de Dieu, on va voir si tu es prêt à respecter le plus grand des commandements qui est d’aimer Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée». 
Jésus lui demande de choisir : « sois tu choisi tes richesses, sois tu choisis Dieu, et tu me suis ». Autrement dit, cet homme n’aimait pas Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa pensée et de toute sa force parce que ses richesses étaient un sérieux concurrent au Dieu véritable. En fin de compte, son dieu à lui, c’était l’argent. Alors, peut-être que vous n’êtes pas dans ce cas. Peut-être que vous avez un problème avec les biens matériels, ou peut-être pas. Mais une chose est sûre : nous avons tous nos petits dieux. Nos dieux, ce sont les choses qui comptent le plus pour nous, c’est ce qui remplit notre vie. Ça peut être l’argent, mais ça peut être aussi le sexe, le pouvoir, notre loisir préféré ou la personne qu’on aime. S’il y a des choses qui passent dans notre vie avant Dieu, alors c’est qu’on est idolâtre. Et laissez-moi vous le dire : nous sommes tous dans cette situation. Comme l’homme riche de cette histoire, nous avons quelque chose dans notre vie qui prend la place de Dieu, la première place dans notre vie. Et si nous pensons être quelqu’un de bien, Jésus nous le montre ici : nous ne serons jamais quelqu’un d’assez bien, parce que Dieu n’est pas à la première place de notre vie. Et c’est pour ça que ce dont même les gens bien ont besoin, c’est d’un sauveur.

jeudi 6 août 2009

Notre monde actuel vu par Martin Luther King


" La race humaine doit sortir des conflits en rejetant la vengeance, l'agression et l'esprit de revanche. Le moyen d'en sortir est l'amour. "

Martin Luther King (1929-1968)

Pasteur baptiste américain et activiste pour l'application des droits civils en faveur des Noirs. Prix Nobel de la paix en 1964.

mercredi 5 août 2009

Comment prier ?

"La prière n'est pas tellement un moyen par lequel la volonté de Dieu se courbe aux désirs de l'homme, mais c'est plutôt un moyen par lequel la volonté de l'homme se courbe devant les désirs de Dieu. Le vrai but de la prière n'est pas tellement d'obtenir ceci ou cela, mais plutôt d'amener la vie humaine en pleine et joyeuse conformité avec la volonté de Dieu."  
Charles Brent (1862-1929), évêque anglican américain

mardi 4 août 2009

L'expérience de la "Tour" par Martin Luther


"Préface" du premier volume des Œuvres latines de l'édition de Wittenberg (1545), expérience de conversion de Luther.
J'avais été saisi par un désir, certes étonnant, de connaître Paul dans l'épître aux Romains, mais ce qui avait jusque là constitué un obstacle n'était pas un sang différent dans les entrailles, mais un seul mot, qui se trouve au chapitre I : "La justice de Dieu est révélée en lui l'Évangile". Je haïssais, en effet, ce terme "justice de Dieu", que j'avais appris, selon l'usage et la coutume de tous les docteurs, à comprendre philosophiquement comme la justice formelle et active, par laquelle Dieu est juste et punit les pécheurs et les injustes.

Or, moi qui vivant comme un moine irréprochable, me sentais pécheur devant Dieu avec la conscience la plus troublée et ne pouvais trouver la paix par ma satisfaction, je haïssais d'autant plus le Dieu juste qui punit les pécheurs, et je m'indignais contre ce Dieu, nourrissant secrètement un blasphème, du moins un violent murmure, je disais: "Comme s'il n'était pas suffisant que des pécheurs misérables et perdus éternellement par le péché originel soient accablés par toutes sortes de maux par la loi du décalogue, pourquoi faut-il que Dieu ajoute la souffrance à la souffrance et dirige contre nous, même par l'Évangile, sa justice et sa colère?" J'étais ainsi hors de moi, le cœur en rage et bouleversé, et pourtant, intraitable, je bousculai Paul en cet endroit, désirant ardemment savoir ce que Paul voulait.Jusqu'à ce qu'enfin. Dieu ayant pitié, et alors que je méditais jours et nuits, je remarquai l'enchaînement des mots, à savoir: "La justice de Dieu est révélée en lui", comme il est écrit: "Le juste vit de la foi"; alors je commençai à comprendre que la justice de Dieu est celle par laquelle le juste vit du don de Dieu, à savoir de la foi, et que la signification était celle-ci: par l'Évangile est révélée la justice de Dieu, à savoir la justice passive, par laquelle le Dieu miséricordieux nous justifie par la foi, selon qu'il est écrit: le juste vit de la foi.

Alors, je me sentis un homme né de nouveau et entré, les portes grandes ouvertes, dans le paradis même. À l'instant même, l'Écriture m'apparut sous un autre visage. Je parcourais ensuite les Écritures, telles que ma mémoire les conservait, et je relevais l'analogie pour d'autres termes : ainsi, l'œuvre de Dieu, c'est ce que Dieu opère en nous, la puissance de Dieu, c'est celle par laquelle il nous rend capables, la sagesse de Dieu, celle par laquelle il nous rend sages, la force de Dieu, le salut de Dieu, la gloire de Dieu.Alors, autant était grande la haine dont j'avais haï auparavant ce terme "la justice de Dieu", autant j'exaltai avec amour ce mot infiniment doux, et ainsi ce passage de Paul fut vraiment pour moi la porte du paradis.


Source : Source: "Préface" au premier volume des Œuvres latines de l'édition de Wittenberg (1545), M.Luther, Œuvres, Genève, Labor et fides, tome VII, 1962, pp. 306-307. (Merci à www.museeprotestant.org)

lundi 3 août 2009

100 % Dieu, 100% homme

Nous ne pouvons connaître Dieu, à moins qu'il se révèle à nous. Quoique nous fassions, nous aboutissons dans l'obscurité. cherchant un Dieu que nous savons être là, mais que nous ne pouvons trouver. Mais Dieu ne nous a pas laissés dans l'obscurité pour toujours. Il s'est révélé lui-même de quatre façons principales suivantes:

Dans la Création - tout le monde le voit.
Dans la conscience humaine - tout le monde en a une.
Dans sa parole écrite, la Bible - ce n'est pas connu de tout le monde
En son Fils, Jésus-Christ - ce n'est pas compris de tout le monde.

La dernière révélation est la plus importante. Jésus est «Dieu incarné», ce qui veut dire: Dieu ayant pris une forme humaine. Quand Jésus a marché sur la terre, il était Dieu-homme, 100% Dieu en même temps que 100% homme. Jésus est la révélation ultime de Dieu. Si vous avez vu Jésus, vous avez vu Dieu. Si vous voulez connaître Dieu, alors tournez vos yeux vers Jésus.
Ray Pritchard, Un refuge pour l'âme

dimanche 2 août 2009

Jésus a-t-il vraiment existé ? (partie 5)


Pline le Jeune, en qualité de gouverneur de la Bithynie, légat de l'empereur Trajan de Rome, demanda à l'empereur quelle était la meilleure façon de procéder avec les chrétiens. Cet échange de correspondance ayant eu lieu au plus tard quarante ans après la mort de l'apôtre Paul, sa lettre constitue donc un document classique obligeant tous ceux qui ne croient pas au récit biblique de la vie de Jésus-Christ à admettre que celui-ci a réellement vécu, que ce fut un grand maître, qu'il fit des disciples dévoués, dont la vie devait être si différente de celle des païens qu'elle attirerait l'attention des empereurs romains eux-mêmes.
Dans cette lettre, après avoir reconnu qu'il n'a «jamais participé personnellement à des enquêtes concernant des chrétiens» Pline déclare: «Voici en attendant, la règle que j'ai suivie vis-à-vis de ceux qu'on me déférait comme chrétiens. Je leur ai demandé s'ils étaient chrétiens. Ceux qui l'avouaient étaient menée au supplice cependant que d'autres personnes niaient l'être ou l'avoir été. Celles-ci, mises à l'épreuve, non seulement offraient des sacrifices païens mais «s'emportaient en imprécations contre le nom de Christ. A rien de tout cela, dit-on, l'on ne peut jamais forcer ceux qui sont véritablement chrétiens». D'autres encore, ajoute Pline, reconnaissaient qu'ils avaient été chrétiens autrefois et qu'ils adressaient même «une invocation à Christ, comme à une divinité», mais que depuis quelque temps déjà «ils ne voulaient plus l'être».
Les accusés qui niaient être chrétiens étaient relâchés à condition, dit Pline, d'avoir "en ma présence, invoqué les dieux, et offert de l'encens et du vin à votre image [celle de Trajan] (...) [et d'avoir] maudit le Christ". Tout chrétien avéré était exécuté. (Lettres de Pline X: 96).
Pline voulait savoir si Trajan approuvait ses méthodes et sa façon d'agir. L'empereur, en réponse à cette lettre de Pline, le félicita pour la ligne de conduite qu'il avait adoptée. « Tu as, écrivit Trajan, suivi la voie que tu devais dans l'instruction de ceux qui t'ont été déférés comme chrétiens ». Le neveu et successeur de Trajan (117-138 apr. J.-C.), écrivant au proconsul d'Asie au sujet des chrétiens, déclara: «Par conséquent, si dans des accusations de ce genre les habitante de la province sont capables de soutenir quelque chose de précis contre les chrétiens, de manière à porter l'affaire devant les tribunaux, qu'ils le fassent, mais dans ce cas seulement et non quand Il s'agit d'accusations officieuses ou de simples bruits» (App. Euseb. Hist. Eccles., IV, 9).

samedi 1 août 2009

La force de la foi


" C'est la foi qui pénètre le monde spirituel de Dieu."
Homer Payne

vendredi 31 juillet 2009

Pas Lui, Seigneur

1892-1983
Evangéliste et écrivaine chrétienne
Corrie ten Boom était l’une des rares femmes qui ont survécu à la torture et humiliation de Ravensbruck … un camp de prisonniers, Nazi.
La foi de Corrie en Christ était restée forte, même au moment de dégradation lorsque elle et les autres femmes étaient présentées toutes nues devant , des hommes cruels, gardes de prison.
La guerre est maintenant terminée et Corrie s’était consacrée pour parler de l’amour de Christ et son pardon dans les églises.
Un jour, en 1947, au cours d’un service à l’église de Munich, Corrie était stupéfait de voir l’homme du SS qui était son ancien garde de prison lorsque elle et les autres femmes étaient ligotées sous la pluie comme un bétail.
Corrie rappelle cet incident dans son livre, The hiding Place :
“Il m’aborda…» Que je suis reconnaissant à votre message de penser que… tel que tu l’as dis il a lavé tous mes péchés !
Sa main s’était étendue pour serrer la mienne. Et moi qui avait souvent prêché … la nécessité de pardonner, retins ma main à côté. Aussi comme la nerveuse pensée vindicative bouillonnait en moi, je revis leurs péchés.
Jésus Christ est mort pour cet homme, vais-je demander plus que cela ? «Seigneur Jésus» ai-je prié, pardonne- moi et aide moi à lui pardonner.
J’essayais de sourire, je m’efforçais à avancer ma main. Je ne le pus. Je ne sentais rien pas même la moindre chaleur d’amour. Alors j’expirai une prière silencieuse : «Jésus je ne peux pas pardonner cet homme ; donne-moi ta force de pardon»
Comme je prenais sa main, une chose étrange se passa. De mon épaule tout au long de mon bras jusque dans ma main, un courant semble passé de moi en lui, pendant que dans mon cœur s’explose un amour à cet étranger qui m’avait pratiquement traumatisé»
Et ainsi je découvris que ce n’est pas sur notre pardon non plus sur notre bonté que s’accroche la délivrance du monde mais au contraire sur les siens.
«Lorsqu’il nous dit d’aimer nos ennemis, il nous donne en même temps avec le commandement, l’amour lui-même”.


(The Hiding Place, Fleming H. Revell Co.)

jeudi 30 juillet 2009

Une question de temps

"Nous avons tout l'éternité pour célébrer nos victoires, mais seulement une courte heure pour les gagner."
Jack Hanes

mercredi 29 juillet 2009

Avec nous dans la peine !


"L'affliction montre la puissance du sang de Christ, quand il donne la paix dans une heure de peine, quand il peut rendre heureux dans la maladie, la pauvreté, la persécution et la mort. Ne soyez pas surpris si vous souffrez, mais glorifiez Dieu." 
Robert Murray McCheyne

mardi 28 juillet 2009

Spectateurs ou acteurs ?


Un pasteur a écrit : « L'adoration n'est pas un sport de spectateurs. Elle engage la célébration active de Dieu de la part des participants. Nous voyons dans l'expérience d'Ésaïe, qu'il était un participant actif et non un spectateur passif dans la rencontre qu'il avait avec Dieu. Dans l'adoration l'auditoire c'est Dieu, les gens sont les acteurs et le conducteur de louange est le souffleur. Dans la louange, il n'y pas de place pour les observateurs vautrés dans leur fauteuil; pas de place pour les milliers de spectateurs assis dans les gradins en regardant "la partie" - chacun est sensé être sur le terrain. »


lundi 27 juillet 2009

Une création qui défie toute logique.

Un homme de science demanda un jour à un vieux prédicateur pourquoi la version biblique de la création défiait tout sens de la logique.

Avec un sourire narquois, le vieil homme répondit : “Si Dieu est arrivé  de nulle part, c’est qu’il n’existait rien encore d’où Il eût pu venir. Et venant de nulle part, Il s’est tenu debout sur rien du tout,puisque rien n’existait où Il eût pu poser les pieds. Et là,debout sur rien, Il tendit la main et attrapa quelque chose, là où il n’y avait rien à attraper vu que rien n’existait encore. Puis Il accrocha ce quelque chose au néant et lui intima l’ordre de rester en place et personne n’osa contredire Dieu, vu qu’il n’y avait encore personne dans le néant pour le contredire. C’est alors que Dieu sourit et se  dit : “C’est très bien ainsi !

dimanche 26 juillet 2009

Quelques pensées sur l'Evangile (3)



«Ne laissez personne vous tromper en vous laissant croire que les enfants sont trop jeunes pour pouvoir suivre Jésus». 

«La bonne nouvelle ne tombe pas du ciel comme la pluie tombe des nuages, mais elle est portée par les mains des hommes et des femmes à qui Dieu l’a envoyée». Jean Calvin

samedi 25 juillet 2009

Dwight L. Moody, prédicateur évangéliste (1837-1899)


1. Introduction


Un jour, plusieurs églises organisent une rencontre pour parler de Dieu avec l’évangéliste D. L. Moody.
Au même moment, un groupe de 5,000 personnes s’était organiser pour venir à la rencontre des églises et contredire le prédicateur.

Moody a prêché un message sur l’importance de construire notre vie sur le rocher de Dieu.
Il a partagé plusieurs expérience de sa vie qui démontrait que Dieu était vivant.
Il a affirmé que Dieu était la fondation la plus fiable.

Plusieurs personnes étaient touchées.
D. L. Moody a confronté ses auditeurs sur leur vie, leur foyer, leur coeur.
C’est alors que M. Moody a demandé à ceux qui voulait entendre parler de Jésus Christ de rester sur place et il a invité les autres à sortir.

Mais personne n’est sorti, tout le monde voulait rester.
Alors M. Moody a commencer à expliquer qu’il fallait croire en J-C pour être sauver.
Après avoir expliqué ce que voulait dire croire, il a invité ses auditeurs l’exprimer à haute voix.
Il a demandé « s’il y a quelqu’un ici qui veut croire, qu’il dise simplement; je veux croire. »
Une cinquantaine d’hommes l’on dit à voix haute.
Mais les cinq mile autres ont resté le cour dur.

Il a encore répété l’invitation; « s’il y a quelqu’un ici qui veut croire, qu’il dise simplement; je veux croire, je le veux. »
Encore les mêmes cinquante homme ont répété: « je veux croire.
C’est alors que quelqu’un de la salle qui était venu pour contredire le prédicateur a dit: « je ne peux pas ».

Tout de suite, M. Moody a dit qu’il avait raison de dire, je ne peux pas.
Ce n’est pas nous qui pouvons le faire mais c’est Dieu qui le fait au travers nous.
Tout ce que nous pouvons faire c’est dire: « Je veux croire » et Dieu s’occupe du reste.
Le monde se divise en deux, entre ceux qui veulent croire et ceux qui ne veulent pas croire.
Il a demandé à la foule: « qui ne veux pas croire? »
Personne n’a répondu à la grande joie de M. Moody.

Il a de nouveau demandé qui voulait croire.
Tout a coup, avec larmes, plus de cinq cent hommes se sont levé et ont dit qu’ils voulaient croire; « je veux, je veux ».
La bataille était gagné, le climat à tout changé.
Dans les huit jours qui ont suivi, plus de 2,000 de ces hommes ont accepté J.C. comme leur sauveur personnel.
Alors que cinq mile hommes voulaient contredire le prédicateur, plus de 2,000 se sont convertie.

vendredi 24 juillet 2009

Le but ultime des bénédictions


" Dieu aime nous bénir. Nous devons cependant comprendre que, ce faisant, son but dépasse notre entendement. Il désire faire beaucoup plus que de nous rendre heureux, paisibles, prospères et de nous garder du mal. 
Dieu ne veut pas que ses bénédictions s’arrêtent à nous, mais qu’elles se répandent aux autres puisque cela correspond à ses desseins pour la terre entière.
Dieu nous bénit afin que nous fassions connaître son salut, ses voies et sa justice à toute nation et à tout groupe ethnique sur la terre. Il aperçoit toujours la vue d’ensemble en agissant, même tandis qu’il œuvre dans notre vie.

Forts de cette connaissance, nous devrions être remplis d’un immense sens d’appartenance et d’humilité. Chaque croyant peut aider les autres à connaître et à comprendre le seul vrai Dieu. Non seulement chacune de ses bénédictions nous profite personnellement, mais elle se veut un outil pour réaliser son plan. Par contre, il arrive que nous ne recevions pas ce que nous souhaitons parce que cela ne contribuerait pas à l’exécution des projets de Dieu. Lorsque nos requêtes s’inscrivent dans le cadre des intentions à long terme du Seigneur, il peut nous utiliser grandement.

Quand Dieu nous bénit, il ne fait pas seulement quelque chose pour nous, mais il œuvre en nous et par nous afin de toucher les autres. 
Ne laissons pas les joies et les réconforts des bénédictions nous cacher leur but ultime. Demandons au Seigneur comment nous pouvons nous en servir pour amener d’autres personnes à lui."
Auteur inconnu 


jeudi 23 juillet 2009

Le violoncelliste myope


Au début du 20ème siècle, il y avait un grand chef d’orchestre qui s’appelait Toscanini
aimé et respecté par tout le monde. Il était à l’origine violoncelliste mais il ne pouvait pas lire des notes pendant qu’il jouait parce qu’il était myope. Pour ne pas faire des fautes, il était obligé d’apprendre par cœur toute la partition. Les autres musiciens ont joué avec la partition mais il a tout appris par cœur avant de jour. Pourquoi ? Parce qu’il n’avait pas de bonne vue... Un jour, le chef d’orchestre est tombé malade et devait hospitalisé à la veille de concert et quelqu’un parmi les autres devait diriger cet orchestre. 
Mais seul Toscanini qui a appris par cœur la partition. Lorsqu’il a commencé à diriger, alors la puissance de la direction géniale cachée a été révélée. Dès lors, il vivait une vie d’un grand chef d’orchestre mondial. Tout cela était possible car Dieu lui a permis une écharde comme la myope très grave. 
Plus tard, Toscanini a fait un témoignage ainsi. « Je remercie Dieu, ma force, lors de ma faiblesse. Il ne faut pas se plaindre d’une situation défavorable. Parce que une bonne situation ne donne toujours pas un bon résultat. Adam a été corrompu dans une ambiance excellente comme Eden. Il faut remercier pour des larmes. Lorsqu’on voit Dieu avec les yeux aux larmes, on le voit plus clairement. Dieu est près de nous pour nous protéger et nous donner la force au jour de nos détresses. » 
Toscanini n’a pas dit qu’il a réussi par sa direction excellente et par sa génialité musique. Mais il a dit qu’il pouvait devenir un chef d’orchestre grâce à la puissance de Dieu et à l’écharde comme la myope, et il a rendu la gloire à Dieu.

mercredi 22 juillet 2009

Un sacrifice parfait

Un pasteur a dit : "La résurrection de Jésus-Christ nous donne la garantie que Dieu a accepté la sacrifice expiatoire de Son Fils. La garantie nous est aussi donnée qu'Il justifie, par la foi, tous ceux qui, en pécheurs repentants, L'accceptent comme Sauveur et Seigneur de leur vie."

mardi 21 juillet 2009

Sören Kierkegaard parle de la Croix

Le philosophe Sören Kierkegaard (1813-1855) a beaucoup médité sur la croix.
Il a écrit ceci:
«Pour moi, la croix est suffisante: j’y vois la révélation de l’amour; j’y découvre aussi le reflet de moi-même, à savoir que je suis homme et comme tel, pécheur... Celui que la race humaine crucifie est le Rédempteur; appartenant à la race humaine, je découvre que moi aussi j’ai besoin d’un Sauveur...
Craintif devant la vie, je cherche mon refuge dans le crucifié. Je le prie de me délivrer du malin et de moi-même.»

On raconte que Jean-Sébastien Bach, au moment où il composa sa Passion selon saint Matthieu, arrivé au récit de la crucifixion, s’écria: «Dieu, abandonné de Dieu! Qui peut saisir ce mystère?»

lundi 20 juillet 2009

Ne pas trop attendre

 



"La confession de péché réclame l'instantanéité car le péché durcit avec le temps et risque de se propager, de proliférer."
Xavier LAVIE

dimanche 19 juillet 2009

La fidélité de Dieu par Francis BAILET (partie 1)


Publié le mardi 12 mai 1998 dans le magasine Croire et Servir


Les attributs de Dieu sont l’objet des louanges des croyants. Son amour, sa grandeur, sa sainteté, sa puissance sont souvent mentionnés dans leurs prières. Sa fidélité semble l’être beaucoup moins. Il n’en est pas ainsi dans les Ecritures : les prophètes, les psalmistes et les apôtres exaltent souvent la fidélité de Dieu. Mettons-nous à leur école.

Moïse : Rendons gloire à notre Dieu ! C’est un Dieu fidèle. (Dt 32.3,4).
Néhémie : Tu as été juste dans tout ce qui nous est arrivé, car tu t’es montré fidèle (Né 9.33).
Esaïe : L’Eternel est fidèle (Es 49.7).
Jérémie : Oh que ta fidélité est grande ! (Lm 3.23).
Ethan le psalmiste : Ma bouche fera connaître ta fidélité. Ta fidélité est célébrée dans l’assemblée des saints (Ps 89.2,6).
David : Je célèbre ton nom à cause de ta fidélité (Ps 138.2). Sa fidélité dure à toujours (Ps 117.2). La parole de l’Eternel est droite. Toutes ses œuvres s’accomplissent avec fidélité (Ps 33.4).
Paul : Celui qui vous a appelés à la communion de son Fils est fidèle (1 Co 1.9).

QU’EST-CE QUE LA FIDÉLITÉ DE DIEU ?

La fidélité d’une personne c’est son attitude qui consiste à remplir ses engagements, à tenir ses promesses. Elle est attachement, constance, persévérance. C’est la définition du dictionnaire. Mais une définition reste abstraite. Les psalmistes ont trouvé des mots, des images pour parler de la fidélité de Dieu :

Sa bonté atteint jusqu’aux deux, sa fidélité jusqu’aux nues ( Ps 36.6). Sa fidélité environne le Seigneur ( Ps 89.9). Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse (Ps 91.4). Les œuvres de ses mains sont fidélité (Ps 111.7).

Dans les Psaumes bonté et fidélité sont souvent associées. Notez en particulier : Ta bonté et ta fidélité me gardent toujours (Ps 40.12). La bonté et la fidélité se rencontrent (Ps 85.11). Bonté et fidélité sont devant ma face (Ps 89.15). // est beau d’annoncer le matin ta bonté et ta fidélité pendant les nuits (Ps 92.3).

Voir aussi : Ps 57.4 - Ps 61.8 - Ps 88.11 - Ps 89.1,24,25,33 - Ps 98.3 - Ps 100.5- Ps 108.4 - Ps 117.2 - Ps 138.2.

La méditation des Ecritures nous fait découvrir l’importance de la fidélité de Dieu. Lorsque Moïse gravit la montagne pour recevoir les commandements, il fit une expérience très particulière que nous rapporte le livre de l’Exode : L’Eternel descendit dans une nuée, se tint là auprès de lui, et proclama le nom de l’Eternel. Et l’Eternel passa devant lui, et s’écria : L’Eternel, l’Eternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération / (Exode 34.5-7).

Dieu est riche en bonté et en fidélité. Il y a continuité dans ce qu’il est, dans ce qu’il dit et dans ce qu’il fait. Son nom même exprime cette continuité. Son nom est « Y H V E », mot intraduisible, rendu par l’ETERNEL ou le SEIGNEUR. L’apôtre Jean nous a transmis la même révélation : JE SUIS l’alpha et l’oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était et qui vient (Ap 1.8).

Malachie, le dernier livre de l’Ancien Testament, nous rapporte cette déclaration : Je suis l’Eternel ; je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés (Mal 3.6). L’apôtre Jacques écrit : II n’y a en Dieu ni changement, ni ombre de variation (Jc 1.17). L’épître aux Hébreux proclame très fort : Jésus-Christ est le même, hier, aujourd’hui et éternellement (Hb 8.13).

samedi 18 juillet 2009

Foi et tribulation



La foi éprouvée apporte l'assurance dans la vie expérimentée. Vous n'auriez pas pensé que votre propre faiblesse vous aurait amené à passer à travers les fleuves; vous n'auriez jamais connu la puissance de Dieu si vous n'aviez été emporté comme par les flots de la mer. 

La foi augmente avec la tribulation. La foi est précieuse, et ses épreuves le sont aussi. Que ceci cependant ne décourage pas ceux qui sont jeunes dans la foi. Vous aurez assez d'épreuves sans les rechercher. La pleine mesure vous sera donnée amplement en temps utile. Cependant si vous ne pouvez pas vous réclamer d'une longue expérience, rendez grâce à Dieu pour la grâce que vous avez; louez le degré de sainte confiance que vous avez atteint. Marchez selon cette règle, et vous bénéficierez de plus en plus de la bénédiction de Dieu, jusqu'à ce que votre foi puisse déplacer les montagnes et vaincre des impossibilités. 
Auteur inconnu


vendredi 17 juillet 2009

La vrai foi en Dieu, c'est quoi ?


Tremper Longman III
La foi est sérénité et abandon de soi en présence de celui que l'on reconnaît comme bon (c'est à dire Dieu).
La foi est une déclaration de confiance, même si les circonstances que nous traversons semblent démentir la bonté de Dieu. Avoir la foi, c'est voir l'invisible et avoir une connaissance qui dépasse toute connaissance humaine vérifiable.
Par la foi, nous savons pertinemment que Dieu peut et veut nous conduire jusqu'à la victoire finale.

jeudi 16 juillet 2009

La grâce, une deuxième chance

La Bible peint un triste tableau de l’humanité : elle est morte dans ses péchés, mérite le jugement de Dieu et est sujette à la séparation éternelle d’avec lui (Éphésiens 2.1-3). 
Par la croix, le Seigneur nous accorde une deuxième chance de connaître une relation aimante avec lui. Quand nous croyons en Christ, il déverse son amour inconditionnel, sa grâce, sur nous.

Par la grâce, nous sommes justifiés, ce qui signifie que Dieu nous déclare innocents. La mort de Jésus sur la croix nous rachète de nos péchés dès notre conversion. Toutes nos désobéissances, passées, présentes et futures, nous sont pardonnées. (NDLR: après s'être repentis de ses péchés)
On obtient son pardon par la foi véritable en Jésus-Christ. 
Comment la définir? La foi accepte le verdict du Seigneur selon lequel tous sont des pécheurs incapables d’expier leurs fautes et en besoin d’un Sauveur. Elle croit que Jésus nous a rachetés par sa mort, que Dieu a accepté son sacrifice et qu’en vertu de celui-ci, il nous a pardonné. 
La foi véritable nous portera à lui prêter allégeance et à le servir de tout cœur.
La grâce nous procure également la paix avec le Seigneur. 
Avant d’être sauvés, nous étions ses ennemis, condamnés à la mort éternelle. Lors de notre conversion, Dieu nous adopte comme siens et nous fait désormais jouir de sa faveur.
En nous faisant don de la grâce, Dieu nous offre une deuxième chance. Plutôt que d’attendre le jugement qui nous revenait de droit, nous entrons en sa présence par la foi en Christ (Romains 15.7) et devenons membres de sa famille (Romains 8.15). 
Saisissez la deuxième chance qu’il vous accorde et suivez-le avec passion.
Magazine en Contact

mercredi 15 juillet 2009

Imagine, de John Lennon


Cette chanson de John Lennon (son plus grand tube mondial) est extrêmement intéressante à lire et à comprendre. Ecrit dans les années 1970 avec l'idéologie "Peace and Love" (l'amour et la paix) en tête, ce texte te semble-t-il encore possible, réaliste ou impossible ?
Merci d'avance pour ton avis.
Voici la traduction de ce chant
Imagine qu'il n'y ait pas de paradis 
C'est facile si tu essaie 
Pas d'enfer entre nous, 
Seulement le ciel entre nous, 

Imagine tous les gens vivant aujourd'hui 
 Imagine qu'il n'y ait plus de pays, 
Ce n'est pas difficile à faire, 
Rien pour mourir ou être tué, 
Et pas de religion aussi, 

Imagine tous les gens, 
Vivant la vie en paix. 
Tu vas dire que je suis un rêveur 
Mais je ne suis pas le seul 
J'espére qu'un jour tu penseras comme nous, 
Et le monde sera uni. 

Imagine qu'il n'y ait plus de propriétés, 
Je me demande si tu peux, 
Plus besoin d'être avide ou d'avoir faim, 
Une fraternité humaine, 

Imagine tous les gens 
Partageant tout le monde. 
 Tu vas dire que je suis un rêveur 
Mais je ne suis pas le seul 
J'espére qu'un jour tu penseras comme nous, 
Et le monde sera uni. 

Paroles originales du chant Imagine there's no heaven, It's easy if you try, No hell below us, Above us only sky, Imagine all the people living for today... Imagine there's no countries, It isnt hard to do, Nothing to kill or die for, And No religion too, Imagine all the people living life in peace... You may say I'm a dreamer But I'm not the only one I hope someday you'll join us And the world will live as one. Imagine no possesions, I wonder if you can, No need for greed or hunger, A brotherhood of man, Imagine all the people Sharing all the world... You may say I'm a dreamer,but I'm not the only one, I hope some day you'll join us, And the world will live as one.