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Top Chrétien Francophone

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jeudi 23 avril 2009

Comment gérer ses peurs ? (partie 3)



III. Le sens de la vie. Ce qui aide à gérer la peur, c’est de savoir que la vie a un sens.

A) La vision athée du monde. Le sens de la vie ne se résume pas à avoir un petit copain ou une petite copine vraiment. Ça ne se résume pas à faire des études brillantes et avoir un métier stable. Ça ne se résume pas à être entouré d’amis fidèles ou d’amis « tendance ». Ca ne se résume pas à cela.

B) La vision chrétienne du monde. Le sens de la vie, c’est Dieu qui le donne, et du coup, le but de la vie c’est se conformer à ce que Dieu veut pour être vraiment heureux. Et du coup, pour finir par la fin, ne pas mourir. C’est une proposition plutôt pas mal du christianisme, c’est que après la vie, il y a la vie. « Après la vie, les mouches, la mort », pour les athées. « Après la vie, la vie », pour les chrétiens. Et par rapport à cette angoisse pour la mort, là encore ca règle le problème pour tous ceux qui ont accepté Jésus dans leurs vies, qui l’ont accepté comme Fils de Dieu. Ils ne connaitront pas la mort, ils connaitront une éternité de bonheur, ce qui n’est pas plus mal que les mouches. Pour résumer, un athée doit tout gérer seul et a donc des raisons d'avoir peur tandis qu'un chrétien peut assumer ses limites et savoir qu'un Dieu aimant gère ! Donc vous voyez l’intérêt du christianisme pour gérer sa peur, c’est qu’on l’affronte pour de vrai. Bien sûr, tout n’est pas réglé en un jour. Bien sûr, ce n’est pas la panacée. Je pense qu'on a besoin de psychologues aussi mais par rapport aux questions existentielles, je pense qu’on a rien fait de mieux.

mercredi 22 avril 2009

La foi selon Martin Luther


«O! La foi est une chose vivante, active, puissante, de sorte qu'il est impossible qu'elle ne produise pas continuellement ce qui est bien. La foi ne demande pas s'il y a des bonnes œuvres à faire, mais avant qu'on puisse demander, la foi les a déjà faites.» 

Martin Luther, (1483-1546), Réformateur protestant allemand Préface à l'épître aux Romains

mardi 21 avril 2009

Une proclamation spirituelle

Dans chaque chaire d'église de notre pays, on doit faire retentir que Dieu est encore vivant, que Dieu reste attentif, règne encore. La foi est maintenant dans celui qui a été crucifié, elle est testé par le feu et il n'y a aucun lieu de repos fixe pour le cœur et l'âme qu'au trône de Dieu. Ce dont nous avons besoin désormais, comme jamais auparavant, est une démarche complète, positive et constructive pour aller devant la Bonté de Dieu.
Arthur W. Pink

From every pulpit in the land it needs to be thundered forth that God still lives, that God still observes, still reigns. Faith is now in the crucible, it is being tested by fire, and there is no fixed resting place for the heart and mind but in the Throne of God. What is needed now, as never before, is a full, positive, constructive setting forth of the Godhood of God.
Arthur W. Pink

lundi 20 avril 2009

Chungkai, le camp des survivants

Pour rompre le cycle de la haine

[ publié dans le magazine Croire et vivre n° 55 - avril 2007 ]
Le titre anglais de ce grand film-choc (1) (entièrement basé sur le récit autobiographique du major Gordon) est «To end all wars», ce qui veut dire «pour finir toutes les guerres». Voilà ce qui s’appelle un vœu pieux! Comme dit la Bible, les hommes méchants «méditent de mauvais desseins dans leur coeur, et sont toujours prêts à faire la guerre!» (2) Mais l’expérience de la servitude peut faire réfléchir. C’est ce qui arrive à ces prisonniers écossais (et un soldat américain, interprété par Kiefer Sutherland) retenus par les Japonais au cœur de la jungle birmane. Obligés de construire, dans des conditions atroces, un chemin de fer dans la forêt vierge, ces forçats sont confrontés à un choix.

Deux solutions possibles

La première option est défendue par le major Campbell. Pour lui, la seule logique qui vaille est celle de la vengeance. Il n’a qu’un objectif, s’échapper et tuer ses geôliers, en qui il ne voit que des ennemis à abattre. L’autre option, proposée par le chrétien Dusty Miller, est inverse. Il observe que l’évasion, au milieu de la jungle, n’a aucun sens. Et que haïr les Japonais ne fera qu’ajouter au malheur. Suivi par le jeune Ernest Gordon et une partie des prisonniers, Dusty fonde dans le camp une petite Église, complétée par une école.

Changements d’attitude

D’abord très méfiants, les Japonais finissent par accorder leur sympathie au projet, lorsqu’ils s’aperçoivent que l’attitude des prisonniers s’améliore. Campbell prend Dusty et Ernest pour des doux dingues… Jusqu’au jour où, après une tentative d’évasion ratée, Campbell doit être exécuté. Ce jour-là se produit quelque chose d’incroyable: Dusty propose aux Japonais (qui acceptent) de mourir à la place de Campbell, à l’image de Jésus-Christ mort à la place des pécheurs. Pendant un temps, on croit toucher là au comble de l’absurde. C’est pourtant ce sacrifice qui va permettre, in extremis, un retournement final tendu et salvateur. Dans la fureur de la guerre et de ses suites, Campbell va découvrir la seule force capable de «mettre fin à toutes les guerres»: l’Évangile pratiqué. Cette force pousse à pardonner et à voir dans l’autre un frère, mettant fin au cycle de la haine et de la destruction par la force de l’espérance pascale.

http://www.croireetvivre.com/?p=journal&sp=article&num_art=248


1. Film historique américano-britannique de David Cunningham sorti en 2001, avec Robert Carlyle, Kiefer Sutherland, Ciarán McMenamin…
2. Psaume 140.3

dimanche 19 avril 2009

L'homme a besoin de Dieu

Les journées mondiales de la jeunesse en septembre 1997 ont eu un tel succès qu'un éditorialiste de renom les a ainsi commentées :« L'homme a besoin de Dieu. Il lui faut sortir de lui-même. Il rêve de ciel, de salut, d'au-delà. C'est ce que n'ont pas compris les princes du matérialisme. La société sans Dieu que l'on nous prépare est une société de fantômes ». 
L'Écriture qualifie d'insensé celui qui dit dans son cœur : « Il n'y a point de Dieu » (Psaume 14. 1). L'apôtre Paul déclare que les hommes sont inexcusables s'ils ne savent pas discerner, dans l'œuvre de la création, la puissance éternelle et la divinité de Dieu (Romains 1. 20). Mais cette connaissance ne suffit pas pour nous donner la paix.
Le grand Dieu créateur est aussi le Dieu sauveur. Il déclare lui-même : « Hors moi, il n'y a pas de Dieu ; de Dieu juste et sauveur, il n'y en a point si ce n'est moi. Tournez-vous vers moi, et soyez sauvés, vous, tous les bouts de la terre » (Ésaïe 45. 21-22).
Cette invitation de Dieu montre tout son amour : « Notre Dieu sauveur... veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu et un seul médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Christ Jésus qui s'est donné lui-même en rançon pour tous » ( 1 Timothée 2. 4-6).
Source : La Bonne Semence

samedi 18 avril 2009

Dieu ne s'impose pas, il invite


(Jésus dit : ) Voici, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu'un entend ma voix et qu'il ouvre la porte, j'entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi.
Apocalypse 3. 20
Jésus lui dit : Parce que tu m'as vu, tu as cru ; bienheureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru.
Jean 20. 29


Dieu ne s'impose pas, il invite

Il y a une phrase que l'on entend parfois et qui nous laisse pensifs : «Ne serait-ce pas plus simple si Dieu se révélait d'un coup à tout le monde ?»
La Bible nous apprend que Dieu peut tout. Il pourrait imposer sa présence. Mais il ne le fait pas aujourd'hui, il veut nous parler d'une autre manière.
Lorsque Jésus a été arrêté par les soldats, des anges auraient pu venir à son secours, mais il ne l'a pas voulu. Après sa résurrection, Jésus aurait pu apparaître triomphalement et confondre ses détracteurs. Il n'en a rien fait. Il ne s'est fait connaître qu'aux siens, sans attirer l'attention.
Ses disciples Pierre et Jean croient en sa résurrection quand ils voient son tombeau vide. Marie Madeleine reconnaît Jésus à sa voix. Deux autres disciples comprennent que Jésus est devant eux lorsqu'il partage le pain.Nous avons tout ce qu'il faut pour croire en Jésus, si nous lisons les évangiles avec l'esprit et le cœur ouverts, prêts à accepter la vérité.
Un miracle spectaculaire de Jésus ne changerait rien pour celui qui ne veut pas croire. Il en a fait un grand nombre alors qu'il était sur la terre, et a souvent rencontré l'incrédulité.
Dieu nous invite à une relation de confiance avec lui. Il ne nous y contraint pas. Il ordonne aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent.
Croire en Dieu, ce n'est pas seulement croire qu'il existe ni même qu'il intervient dans ce monde. C'est aussi croire en son amour. L'amour ne s'impose pas ; il se reçoit. Dieu nous attend. Il nous appelle.

vendredi 17 avril 2009

Son bon plaisir


" La grâce est le bon plaisir de Dieu qui l'incite à déverser sa faveur sur des être indignes."
A.W. TOZER

jeudi 16 avril 2009

Le second Adam



James I. Packer a dit que si l’on peut arriver à surmonter les objections intellectuelles à l’idée que Jésus est Dieu dans la chair, on pourra accepter sans difficulté toute autre vérité du Nouveau Testament. Il écrit :
" Les chrétiens affirment (…) quelque chose d’absolument stupéfiant : Jésus de Nazareth était devenu le second Adam (1 Co 15.47) (…) ; il revêtait notre humanité sans perdre sa divinité ; Jésus de Nazareth était à la fois véritablement et pleinement Dieu et homme.
(…) “La Parole a été faite chair” (Jn 1.14). Dieu s’est fait homme , le Fils de Dieu s’est fait Juif, le Tout-Puissant est apparu sur la terre comme un bébé sans défense, qui ne savait que dormir dans son berceau, ouvrir de grands yeux, s’agiter et pleurer, et qui avait besoin d’être nourri, changé et entouré d’affection, comme n’importe quel autre enfant. L’enfance du Fils de Dieu fut inscrite dans la réalité et, en tant que telle, ne fut source d’aucune illusion ni d’aucune déception. Plus on y réfléchit, plus tout cela semble stupéfiant. (…) Les problèmes que soulèvent certains points de l’Évangile trouvent généralement leur origine dans l’incrédulité, ou du moins dans le manque de foi, qui accueille l’idée de l’incarnation. Mais une fois admise la réalité de l’incarnation, ces difficultés s’évanouissent."
Citation tiré de "Connaître Dieu"(Mulhouse : Éditions Grâce et Vérité, 2e éd. 1994), 54-55.

mercredi 15 avril 2009

Garder la vraie doctrine

Le pasteur Warren Wiersbe a écrit : "Une fausse doctrine est comme du levain qui pénètre secrètement et qui se répand rapidement (Galates 5,9). Le meilleur moment de s'en débarrasser est l'éliminer dés son apparition."

mardi 14 avril 2009

Deux visions de la religion


«L’humanité à besoin de la substance de la religion alors que l’église insiste sur la forme.» 
John Rockefeller - The New York Times
 
John Rockefeller (1839-1937) fut un grand industriel américain.

lundi 13 avril 2009

Bonheur sans limite en tout temps ?

« Dieu, notre créateur, n’est pas un rabat-joie. C’est un Dieu d’amour, au contraire, qui ne désire qu’une chose : notre plein épanouissement, la seule source de toute joie véritable »
Eric Liddell

dimanche 12 avril 2009

La sagesse humaine



La sagesse est, et commence, avec l''humilité d'accepter le fait que l'on n'a pas toutes les bonnes réponses et que l'on a le courage d'apprendre à poser les bonnes questions. 
Auteur inconnu.

Wisdom is, and starts with, the humility to accept the fact that you don't have all the right answers, and the courage to learn to ask the right questions.
Author Unknown 

samedi 11 avril 2009

L'éloge funébre d'un agnostique


Robert G. Ingersoll (1833-1899)
Les hommes ont toujours espéré une vie après la mort. Robert Ingersoll, célèbre agnostique du 19ème siècle, souhaitait que la vie continue au delà de la mort.
Dans son éloge funèbre fait à l’occasion de la mort de son frère Ebon Clarke Ingersoll le 31 Mai 1879 , il dit :
« La vie est un voile étroit entre les sommets froids et nus de deux éternités. Nous nous efforçons de voir au delà des hauteurs. Nous crions, et la seule réponse, c’est l’écho de notre lamentation. Des lèvres sans voix de la mort là ne vient pas un mot; mais la nuit d'espoir de la mort voit une étoile et écouter l'amour peut entendre le bruissement d'une aile. Celui qui dort ici, alors qu’il mourait, prit l’approche de la mort pour le retour de la santé. Il dit : “Je vais mieux, maintenant.”
Il faut croire que, malgré les doutes et les dogmes, les larmes et les peurs, ces douces paroles peuvent se dire au sujet de tous les morts innombrables. Robert Ingersoll voulait croire au ciel.

vendredi 10 avril 2009

La foi de Georges Brassens


BRASSENS Georges, 1921-1981
Cet auteur, compositeur et interprète de la chanson française s’est imposé comme un authentique poète. Il s’accompagnait à la guitare avec des chansons marquées à la fois par l'anticonformisme et un sens aigu des paroles.
En 1981, il était le chanteur francophone le plus populaire avec plus d’un million de cassettes et de disques vendus en France.
«J'ai le malheur de ne pas croire en Dieu. J'espère quand même, s'il existe, qu'il ne va pas tarder à me faire signe, parce que c'est long... Je le cherche dans mes chansons. Mon poète préféré, c'est tout de même le Christ; les Evangiles, c'est mon poème préféré.»

jeudi 9 avril 2009

Il est temps d'agir !


Charles T. Studd a dit: « Nous, Chrétiens, substituons trop souvent l'action par la prière. Il est bon de prier, mais quand on l'utilise comme substitut à l'obéissance, ce n'est rien d'autre que de l'hypocrisie caractérisée, du pharisianisme (religiosité extrême) méprisable. Agenouillez-vous ! Et à vos Bible ! Une bonne fois pour toutes, décidez-vous ! Ne restez pas sur la brèche ! Le temps passe très vite ! Cessez vos insultes à Dieu et arrêtez de consulter le sang et la chair. Stopper vos excuses de lâches, stoppez vos excuses boiteuses, stoppez vos excuses mensongères ».

mercredi 8 avril 2009

Vrai ou faux combat ?

Un semblant de combat ne donne qu’un semblant de victoire. Alexandre Vinet

mardi 7 avril 2009

La plus grande bataille de votre vie


“Christ est votre exemple, suivez Ses traces.” 1 Pierre 2.21

Le pasteur américian Richard Halverson (1916-1995) a écrit : “Voulez-vous remporter des victoires dans la vie ? Alors apprenez à lutter contre vous-même, pas contre les autres. Courir plus vite que votre rival ne signifie pas que
vous donnez le meilleur de vous-même.Vous pouvez l’emporter sur lui sans pour autant utiliser tout votre potentiel.
Pour donner le meilleur de vous-même vous devez apprendre à lutter contre vous-même : c'est la plus grande bataille que vous aurez à affronter au cours de votre vie. Même l’homme qui n’a connu que des échecs peut devenir un conquérant si, malgré eux, il parvient à se contrôler lui-même. 
Et un conquérant s’avère un raté si, malgré ses victoires, il perd la bataille contre lui-même. Alexandre le Grand a conquis le monde, pourtant il n’a cessé de maudire son incapacité à contrôler ses mauvais penchants. 
L’emporter sur les autres et les écraser par vos succès,peut devenir la cause même de votre incapacité à contrôler la partie négative de votre caractère.
Le succès risque de vous rendre arrogant, assoiffé d’indépendance, plein de mépris pour les autres et parfois même cruel. 
Ainsi ce ne sont pas les circonstances de la vie, les difficultés que nous rencontrons qui font la différence entre l’échec et la victoire, mais notre manière de les gérer. Celui qui cesse de mûrir spirituellement parce qu'il s’imagine être davantage versé dans les Ecritures que les autres, ou parce que son ministère connaît un succès retentissant, est encore loin d’avoir atteint le but que Christ a prévu pour lui.” 

Source : Sa Parole pour Aujourd'hui du 7 Novembre 2007

lundi 6 avril 2009

Citations sur la volonté de Dieu (1)

"Chaque fois que quelqu'un s'abandonne pour louer et remercier Dieu pour toutes choses, des miracles commencent à se manifester".Merlin Carothers

dimanche 5 avril 2009

Boussole faussée



Un navire s'était échoué sur une côte rocheuse. Le pilote avait cru se diriger vers le port, mais son bateau n'avait cessé de se déporter vers les récifs, où il avait fini par se briser. L'armateur voulut rejeter la responsabilité du naufrage sur le personnel de bord. Mais il fut prouvé que ni le pilote très habile, ni le capitaine, ne pouvaient être soupçonnés de négligence ou d'incompétence. Le reste de l'équipage était, lui aussi, sans reproche. A la fin, on découvrit qu'un passager, voulant introduire en contrebande un certain nombre d'objets d'acier, en avait caché un poids considérable, dans sa cabine. La boussole se trouvait précisément au-dessus de sa cabine : l'attraction de l'acier fit dévier l'aiguille aimantée et la direction du navire s’en trouva faussée, d'où sa perte.

Il en est ainsi des péchés cachés dans nos cœurs. Ils causeront infailliblement le naufrage de notre vie.

Source : Topchrétien

samedi 4 avril 2009

Vie influente

"Suivant la puissance de Dieu, la beauté sereine d'une vie sainte est l'influence la plus puissante du bien dans le monde entier." 
Dwight L. Moody

vendredi 3 avril 2009

Prier, c'est quoi ? (4)


"Prier ce n'est pas vaincre la résistance de Dieu, c'est saisir Sa bonne volonté."
Martin Luther, 16ème Siècle

jeudi 2 avril 2009

Dieu veut nous parler



Dieu est notre véritable ami qui nous donne des conseils et le réconfort quand nous en avons besoin. Le danger réside dans notre résistance envers Lui. Il est donc essentiel d'acquérir l'habitude de prêter l'oreille à Sa voix, ou de garder silencieux au dedans, et d'écouter afin de ne rien perdre de qu'Il nous dit. Nous savons assez bien comment garder le silence au dehors et taire les mots parlés mais nous en connaissons peu sur le silence intérieur. Il consiste à taire notre imagination oisive, agité, ambulante, à apaiser les encouragements des mots de nos âmes et à supprimer la foule des pensées non rentables qui excite et perturbent l'âme.
François Fénelon

God is our true Friend, who always gives us the counsel and comfort we need. Our danger lies in resisting Him; so it is essential that we acquire the habit of hearkening to His voice, or keeping silence within, and listening so as to lose nothing of what He says to us. We know well enough how to keep outward silence, and to hush our spoken words, but we know little of interior silence. It consists in hushing our idle, restless, wandering imagination, in quieting the promptings of our worldly minds, and in suppressing the crowd of unprofitable thoughts which excite and disturb the soul.
François Fénelon

mercredi 1 avril 2009

Le soleil de l'âme


" Dieu est comme le soleil en plein midi, il donne toujours tout ce qu'il a. 
Ce qui fait la différence entre les hommes, c'est que certains s'exposent bien volontiers à son action, tandis que d'autres préfèrent rester constamment dans l'ombre ténébreuse."
Xavier LAVIE

mardi 31 mars 2009

Finir la course

Nous n’avons qu’une seule vie à mener ici-bas, et il n’y a rien de plus tragique que d’arriver au terme de celle-ci en sachant que la course parcourue n’était pas la bonne.


Watchman Nee

lundi 30 mars 2009

Une définition anonyme de l'Evangile


"Qu’est-ce que l’Evangile ? C’est une magnifique justification du monde et de l’homme, parce que c’est la révélation de la vérité sur Dieu."
Auteur inconnu

dimanche 29 mars 2009

PARDONNER A NOS ENNEMIS



Vous avec appris qu'il a été dit : 'Tu aimeras ton prochain et tu hairas ton ennemi. "Eh bien, moi je vous dis : Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent. Ainsi vous vous comporterez vraiment comme des enfants de votre Père céleste (Mt 5.43-45, La Bible du Semeur)

On trouve illustré, dans l'un des classiques de la littérature issue de la Deuxième Guerre mondiale, l'idéal chrétien du pardon. Dans l'incroyable récit d'Ernest Gordon, Miracle sur la rivière Kwai, il raconte sa capture alors qu'il s'échappait de Sumatra après la chute de Singapour. Avec d'autres prisonniers de guerre, il lui fallut marcher dans la jungle pour bâtir le célèbre pont sur la rivière Kwai. C'est là qu'un miracle eut lieu. Le Saint-Esprit remplaça la haine que ces hommes éprouvaient pour leurs ennemis par de la compassion, comme le décrit cet épisode :

Nous fumes dirigés sur une voie de garage pendant très longtemps. Nous nous trouvions sur la même voie que plusieurs wagons de Japonais blessés. Ils étaient seuls et sans soins. (...)

lls étaient en état de choc. Je n'avais jamais vu des hommes aussi sales. Leurs uniformes étaient incrustés de boue, de sang et d'excréments. Leurs blessures, gravement infectées et purulentes, grouillaient de vers. (. . .)

Les blessés nous regardaient tristement, assis avec la tête appuyée contre les wagons, attendant la mort avec fatalisme. (...)

Sans un mot, la plupart des officiers de ma section ouvrent leur sacs, sortent une part de leur ration et un ou deux chiffons et, leur gourde d'eau à la main, s'approchent du train japonais pour essayer de les aider. Nos gardiens veulent nous en empêcher, en hurlant : '' pas de pitié! Pas de pitié!", mais nous les ignorons et, nous mettant à genoux près de nos ennemis, nous leur donnons de la nourriture et de l'eau, nous les avons nettoyes et panses leurs plaies, nous les sourions et leur adressons un mot aimable. Lorsque nous les quittons, les cris d'"Arigatto'' (merci) résonnent à nos oreilles. - Ernest Gordon, Miracle on the River Kwai (Miracle sur la rivière Kwai) , Wm. Collins Sons & Co., Ltd., Londres, 1963, p. 132, 163.

Quel est l'antidote du Christ au désir de vengeance? Mt 5.38-42. Ernest Gordon regardait ses camarades avec étonne-ment. Dix-huit mois auparavant, ils se seraient volontiers unis pour détruire leurs ravisseurs si ces derniers étaient tombés entre leurs mains. " Maintenant, ces mêmes hommes soignaient les blessures de leurs ennemis. lls avaient fait l'expérience d'un moment de grâce, ici, dans ces wagons tachés de sang. Dieu avait abattu les barrières de leurs préjugés et leur avait donné le désir d'obéir à son commandement : " Tu aimeras ". - Miracle on the River Kwai. Wm Collins Sons & Co., ltd., Londres, 1963, p. 163, 164.

samedi 28 mars 2009

Changement en profondeur


" La véritable preuve d’une action profonde de l’Esprit de Dieu dans un être humain, ce n’est ni des expériences de caractère personnel et émotif, ni des signes spectaculaires, mais des qualités morales qui nous rapprochent de Christ.

"
John Stott

vendredi 27 mars 2009

Les trois étapes de l'adoration


Entrer dans une authentique démarche d'adoration s'inscrit dans un mouvement concret de notre volonté. Le Seigneur se laisse trouver par ceux qui le cherchent sincèrement.
On peut reconnaître trois étapes qui nous font passer de la sécheresse de nos vies à une expérience bénie de la présence de Dieu. Comme le propose John Piper, nous les mentionnerons dans l'ordre inverse.
- Etape finale « Nous expérimentons une joie pure devant les multiples perfections de Dieu : la joie de la reconnaissance, de l'étonnement, de l'espérance, de l'admiration. A ce niveau, nous nous sentons comblés par l'excellence de Dieu, et nous débordons de la joie de sa communion. »
Deuxième étape : Nous n'éprouvons pas encore un sentiment de plénitude et d'abandon mais « seulement celui du désir et de l'aspiration ». Nous savons, peut-être pour l'avoir déjà expérimentée, combien la communion avec Dieu est une expérience riche et profonde. Nous nous encourageons à désirer sa présence, même si dans l'immédiat nous avons l'impression que notre cœur reste froid.
Première étape : C’est le temps de la sécheresse. Nous avons de la peine à trouver quelque attrait dans la prière et la méditation de l’Ecriture. Pourtant, même alors Dieu nous travaille. Il ouvre nos yeux sur la pauvreté de notre condition et de notre manque d'amour. Ne soyons pas indifférents à ces « soupirs » de notre âme. Ils sont l'œuvre de l'Esprit qui voudrait nous faire entrer dans une communion renouvelée avec Dieu.

jeudi 26 mars 2009

La Bible est un message qui transforme des vies. (2)

Le message de la Bible répare les vies brisées par le péché, lequel nous sépare de notre saint Créateur. Mais l’agnosticisme et l’athéisme, comme toutes les philosophies anti-Dieu, font œuvre de destruction.

La Bible est la Parole de Dieu, et elle est du même coup la vérité. Laissons-nous instruire par elle et que l'Esprit qui nous l'a donnée, nous conduise à travers ses pages, loin de tous les errements théologiques, "dans toute la vérité".
Professeur André Lamorte, docteur ès lettres.

mercredi 25 mars 2009

« Que veux-tu ? »



Je me souviens de l'histoire d'un jeune soldat qui avait été jugé par une cour martiale et condamné à mort. Le cœur du père et de la mère fut brisé à cette nouvelle. Ils avaient une petite fille. Elle connaissait Abraham Lincoln de nom et de réputation et elle se dit :
« Si Lincoln Président de la République des États-Unis, savait combien mon père et ma mère aiment leur fils, il ne laisserait pas fusiller mon frère. » Elle supplia son père d'aller à Washington pour tâcher d'obtenir la grâce du condamné. Mais le père dit : « Ce n'est pas la peine ; la loi doit suivre son cours. On a déjà refusé plusieurs grâces, et le président a déclaré qu'il n'interviendrait plus, que les sentences des cours martiales seraient désormais exécutées. » Le père et la mère ne croyaient pas que leur fils pût être gracié.

Mais la petite fille ne perdit pas l'espoir, elle prit le train qui la conduisit du Vermont à Washington. Quand elle arriva à la Maison-Blanche, les soldats voulurent l'empêcher de passer, mais elle raconta la lamentable histoire, et on lui ouvrit le passage. Le secrétaire particulier du président Lincoln refusa de l'introduire auprès de celui-ci, mais la petite fille commença son récit, et le cœur du secrétaire fut touché ; il l'introduisit devant le président. Quand elle entra dans le cabinet de Lincoln, il y avait là des sénateurs, des généraux, des gouverneurs, des hommes politiques, tous occupés des grandes affaires du moment ; l'enfant n'osait avancer, mais le président la vit, debout près de la porte.
« Que veux-tu ? » lui demanda-t-il, et l'enfant raconta son histoire, dans son simple langage. Il était père, et des larmes coulèrent bientôt sur les joues du grand Lincoln. Il écrivit un télégramme pour faire venir à Washington le jeune condamné. Quand il fut arrivé, le président le gracia, lui donna trente jours de congé et l'envoya chez lui avec la petite fille pour réjouir le cœur du père et de la mère.
Voulez-vous savoir comment aller à Christ ? Exactement comme cette enfant alla auprès de Lincoln. Peut-être avez vous un triste récit à faire. Racontez tout, ne gardez rien sur la conscience ! Si Lincoln eut pitié de la petite fille, écouta sa requête et l'exauça, croyez-vous que le Seigneur Jésus n'écoutera pas votre prière ? Croyez-vous qu'Abraham Lincoln, ou tout autre homme ici-bas, ait jamais eu autant de compassion que Christ ? Il est miséricordieux quand tous sont lassés de l'être ! Il a pitié de ceux que tous jugent indignes de pitié. Allez à lui, confessant vos péchés, et il vous sauvera.

Source : http://www.regard.eu.org/Livres.12/Cle_du_bonheur/02.html