L’écrivain C.S. Lewis a décrit dans son livre « Surpris par la joie » (1955) sa conversion au christianisme.
« J'affirmais que Dieu n'existe pas. J'étais cependant furieux contre lui parce qu'il n'existait pas, et également furieux parce qu'il avait créé le monde. »
« Imaginez-moi, tout seul, dans ma chambre d’étudiant, soir après soir, sentant, chaque fois que ma pensée s’écartait même pour une seconde de mon travail, l’approche implacable et régulière de Celui que je ne voulais à aucun prix rencontrer. Ce que j’avais tellement redouté m’arrivait finalement. Vers le temps de la Trinité, j’ai dû capituler, et admettre que Dieu est Dieu.
« Imaginez-moi, tout seul, dans ma chambre d’étudiant, soir après soir, sentant, chaque fois que ma pensée s’écartait même pour une seconde de mon travail, l’approche implacable et régulière de Celui que je ne voulais à aucun prix rencontrer. Ce que j’avais tellement redouté m’arrivait finalement. Vers le temps de la Trinité, j’ai dû capituler, et admettre que Dieu est Dieu.
Je me suis mis à genoux et j’ai prié. J’étais, ce soir-là, sans doute le converti le plus récalcitrant et le plus affligé de toute l’Angleterre. Je ne voyais pas à ce moment-là ce qui est aujourd’hui pour moi la réalité le plus lumineuse : l’humilité divine qui accepte de recevoir un converti même à ces conditions-là.
L’enfant prodige, lui, est au moins rentré chez lui sur ses jambes. Mais comment célébrer assez l’amour qui ouvre tout grand le portail pour accueillir un prodigue qu’on ramène trainant les pieds, se débattant, furieux, et regardant de tous cotés pour trouver un moyen de s’enfuir ?
Les paroles compelle intrare, contrains-les d’entrer, ont été tellement utilisés abusivement par les méchants qu’elles nous répugnent ; mais, bien comprises, elles permettent de mesurer la profondeur de la miséricorde de Dieu. La dureté de Dieu est plus tendre que la douceur des hommes, et ses contraintes sont notre libération. »
L’enfant prodige, lui, est au moins rentré chez lui sur ses jambes. Mais comment célébrer assez l’amour qui ouvre tout grand le portail pour accueillir un prodigue qu’on ramène trainant les pieds, se débattant, furieux, et regardant de tous cotés pour trouver un moyen de s’enfuir ?
Les paroles compelle intrare, contrains-les d’entrer, ont été tellement utilisés abusivement par les méchants qu’elles nous répugnent ; mais, bien comprises, elles permettent de mesurer la profondeur de la miséricorde de Dieu. La dureté de Dieu est plus tendre que la douceur des hommes, et ses contraintes sont notre libération. »
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