Si même notre homme extérieur dépérit, toutefois l'homme intérieur est renouvelé de jour en jour... Nous avons un édifice de la part de Dieu, une maison qui n'est pas faite de main, éternelle, dans les cieux. 2 Corinthiens 4. 16 ; 5. 1
« Pour envisager la vieillesse avec sérénité, il faut posséder la joie que donne la foi », disait Saint Augustin.
La vieillesse du professeur d'histoire de la philosophie Ernest Naville (1816-1909) illustre cette affirmation. Cet universitaire suisse se préoccupait de moins en moins de lui-même, dans sa joie de se rapprocher de l'éternité :
« Je commence chacune de mes journées, écrivait-il, comme si ce devait être la dernière.
Lorsque nous passons par les ombres d'ici-bas, pensons à la maison du Père, à cette rencontre avec le Christ crucifié, ressuscité, glorifié ; ce sera un rayon de lumière dans les ténèbres de la vie...
Mais pour que la maison du Père nous soit ouverte, il faut que nous ayons d'abord été purifiés de nos péchés. Le Crucifié nous a apporté le pardon. Le Ressuscité veut nous envoyer la force pour vaincre le mal ; il la demande pour nous.
Pourquoi Jésus de Nazareth est-il sorti vivant du tombeau ? Parce qu'il est le Prince de la vie. Sa résurrection garantit la nôtre ; elle nous enseigne que la mort est une des grandes fonctions de la vie, le passage à un mode d'existence supérieur à notre existence actuelle ; c'est la fin du pèlerinage de la terre et l'entrée dans la véritable patrie...
La sortie du tombeau n'est pas seulement la preuve de la mission de Jésus, c'est le triomphe sur la mort pour ceux qui sont unis à Lui, c'est la mise en évidence de la vie et de l'immortalité. »
Source : La Bonne Semence
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire