Il s'est assujetti à nos limitations, il a supporté nos souffrances et nos émotions.
Il n'a pas usé de moyens surnaturels pour se déplacer, pour s'épargner, pour être protégé.
Il a, jusqu'à trente ans, exercé le métier de charpentier ; il a, comme tout homme, gagné son pain à la sueur de son front.
Sa journée commençait « longtemps avant le jour » par la prière (Marc 1. 35).
Puis il enseignait, il guérissait, inlassablement.
Quand le soleil se couchait, on lui apportait encore tous les malades et les gens possédés de mauvais esprits : « La ville tout entière était rassemblée à la porte » (v. 33).
Après une journée harassante, on le voit dormir dans une barque, la tête appuyée sur un oreiller (Marc 4. 38).
Il a pleuré plusieurs fois, jamais sur lui-même. Son cœur infiniment sensible a été ému de compassion pour les malheureux qu'il rencontrait.
L'incompréhension, l'incrédulité de ses proches l'ont souvent bouleversé. Il a été blessé par la haine et le mépris.
Ses souffrances morales ont été plus grandes que ses souffrances physiques pourtant bien réelles.
Ne comprendrait-il pas nos peines et les douleurs liées à notre condition humaine ? Oui, ayant lui-même enduré l'épreuve, il est en mesure de porter secours à ceux qui sont éprouvés (Hébreux 2. 18).
Source : La Bonne Semence
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