Extraits d'une lettre adressée au 2e siècle à un païen noble, Diognète.« Les chrétiens se conforment aux usages locaux pour les vêtements, la nourriture et le reste de l'existence, tout en manifestant les lois extraordinaires et paradoxales de leur manière de vivre. Ils résident chacun dans sa propre patrie, mais comme des étrangers de passage. Ils s'acquittent de tous leurs devoirs de citoyens, et supportent toutes les charges comme des étrangers. Ils passent leur vie sur la terre, mais ils sont citoyens du ciel. Ils obéissent aux lois établies, et leur manière de vivre est plus parfaite que les lois. Ils aiment tout le monde, et tout le monde les persécute. On ne les connaît pas, mais on les condamne. On les méprise et, dans ce mépris, ils trouvent leur force. On les calomnie, et ils y trouvent leur justification. On les insulte, ils bénissent. On les outrage, et ils honorent. Alors qu'ils font le bien, on les punit comme des malfaiteurs. Tandis qu'on les châtie, ils se réjouissent ; ceux qui les détestent ne peuvent pas dire la cause de leur hostilité. En un mot, ce que l'âme est dans le corps, les chrétiens le sont dans le monde. L'âme habite dans le corps, et pourtant elle n'appartient pas au corps, comme les chrétiens habitent dans le monde, mais n'appartiennent pas au monde.»Ces croyants étaient des témoins de Jésus Christ.
Source : La Bonne Semence 2007
1 commentaire:
Quand à la lecture de ce témoignage authentique, on se rend compte de tout ce qu'endurait un chrétien du 1er siècle pour vivre et pratiquer sa foi et ce sans que les païens s'en trouvent dérangés en plus, on a la preuve vivante que le Christ était la promesse d'une trop belle espérance de vie pour que le chrétien s'en déleste même sous les assauts de païens intransigeants. Amen !
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