«Du diable j’étais prisonnier,
A la mort éternelle voué;
Nuit et jour, tourmenté par mon péché
Dans lequel je suis né.
De plus en plus il m’enveloppait;
Ma vie ne produisait aucun bienfait;
Le péché me possédait.»
Qu’en est-il aujourd’hui? Cinq siècles après Luther, de nombreux pédagogues, psychologues ont rayé le mot «péché» de leur vocabulaire et s’efforcent de nous blanchir en soulignant combien nous sommes nobles, altruistes et bons, et nous donnant toutes les raisons d’être conscients de notre valeur.
Georg Danzer qui n’est pas un pasteur, mais un chanteur de café-concert autrichien, déclare:
« L’homme est perfide, lâche et méchant,
Le meilleur ami te trompe,
Où que l’on aille, ça pue...»
et à la fin:
« L’homme aimerait bien être bon,
serviable, noble et juste,
abriter un ange en lui;
avoir une conscience
qui ne lui donne jamais de mauvais conseils.
Mais il en sourit
et ne fait que le mal;
au plus profond de moi-même,
je suis vraiment triste.»
Tiré de " Si Dieu existe"
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